affaire adeline piet. L’affaire du barbecue est un nom alternatif pour cet événement. L’affaire Adeline Piet, qui avait déjà fait la une des journaux mais dont sa famille se souvenait encore dans les années 2000, ne recevait plus autant d’attention. Revisiter ce cas remarquable sous un nouvel angle.
Adeline Piet, 34 ans, était une jeune mère dynamique à La Gouesnire, près de Saint-Malo, connue pour son amour et son dévouement envers ses sept jeunes enfants. Elle souriait toujours et poussait une poussette pleine d’eux. Sa disparition a non seulement laissé une impression durable sur les habitants de son village, mais elle a également provoqué une onde de choc dans le reste de la France. Il a fallu deux ans à la police pour comprendre la cause sinistre de son évanouissement, et avec raison.
Cette enquête remonte au début ou au milieu des années 2000. Benot Piet, un passionné d’histoire de 30 ans de La Gouesnire, a signalé la disparition de sa femme, Adeline, 34 ans, le 3 juillet 2006. Le père de famille pense que sa femme l’a quitté pendant la procédure de divorce. Il signale la disparition à la police, qui commence à l’examiner comme un acte criminel possible.
Des variations existent dans la pittoresque communauté bretonne. Alors que certains peuvent remettre en question la capacité d’Adeline à avoir abandonné ses enfants, d’autres sont certains qu’elle n’hésiterait jamais à quitter son mari pour son amant. De plus, quelques jours après sa disparition, certaines personnes ont affirmé l’avoir vue à un arrêt de bus et plus tard dans un bar-tabac. Ses relevés bancaires ne montrent cependant aucune activité.
Une tension accumulée depuis deux ans
La recherche de la personne disparue prend des semaines. Ils pensent aussi à la possibilité d’un accident, d’une secte ou de se suicider… Un témoin, cependant, témoigne plus tard que le mari d’Adeline avait prévu de l’enterrer dans le jardin. Les gendarmes sont confrontés à une sinistre théorie et décident d’enquêter en secret sur le mari de la disparue.
Les détectives survolent la maison en hélicoptère. Eh bien, c’est là que le twist entre en jeu. En entrant dans le jardin, la police remarque une bâche bleue suspecte au milieu de la cour. La zone est fouillée et Benot Piet est interrogé, mais en vain. Le père explique qu’il a installé la bâche pour que ses enfants aient un endroit pour jouer dans l’eau. Une justification acceptable qui satisfera la police, d’autant plus que les détecteurs canins ne se présentent jamais…
