Affaire camille et theo; Camille a tout juste 18 ans et est une jeune femme. Alors que d’autres jeunes femmes de son âge commencent leurs études, découvrent les joies de l’amour ou vont à leur première soirée discothèque, elle commet un acte de violence odieux. Les 29 et 30 novembre, Camille avait évité la mort de Théo, un ami de 23 ans venu passer la soirée avec elle lors des festivités de la veille.

Soupçonnée de meurtre volontaire, elle a été arrêtée le 8 décembre et placée en détention dans l’attente d’un complément d’enquête. Selon Le Figaro, le corps de Théo Decouchant a été découvert une semaine après sa disparition, au domicile d’une jeune femme de 18 ans à Oiselay-et-Grachaux, petite commune de Haute-Saône, où il avait disparu.
Camille, 18 ans, a tué son ami Théo
Lors d’une conférence de presse tenue jeudi, le Procureur de la République, Étienne Manteaux, a fait un bilan complet des investigations menées dans le cadre de l’enquête sur la mort de Théo Decouchant. Il a repris les fils de l’enquête commencée le 1er décembre, après l’arrivée de sa mère au commissariat, et qui a abouti à une conclusion dramatique cinq jours plus tard, avec la découverte du corps sans vie d’un jeune homme de 23 ans à la demeure de Camille Anguenot.
Lors de sa conférence de presse, le magistrat est allé dans les moindres détails sur la façon dont cette jeune femme a passé son temps dans les heures et les jours qui ont suivi sa mort à l’hôpital.
Lors d’une conférence de presse tenue vendredi, le Procureur de la République, Étienne Manteaux, a fait un bilan complet des investigations menées dans le cadre de l’enquête sur la mort de Théo Decouchant. Il a repris les fils de l’enquête commencée le 1er décembre, après l’arrivée de sa mère au commissariat,
et qui a abouti à une conclusion dramatique cinq jours plus tard, avec la découverte du corps sans vie d’un jeune homme de 23 ans à la demeure de Camille Anguenot. Lors de sa conférence de presse, le magistrat est allé dans les moindres détails sur la façon dont cette jeune femme a passé son temps dans les heures et les jours qui ont suivi sa mort à l’hôpital.

Comme nous l’avons signalé dans notre édition du 9 décembre, l’enquête sur la mort du jeune homme a été déterminée comme étant la cause de sa mort. Lors de ses auditions, elle déclare qu’elle ne pourra pas être présente en raison d’un conflit d’horaire le soir du 29 novembre. « A 4 heures du matin, elle nous informe qu’elle a été retrouvée à la suite d’un contact physique. Afin de le repousser, elle lui aurait donné un coup de poing au visage puis s’est enfuie dans la cuisine. Il y aurait donné suite et aurait lancé une série d’autres agressions.
Cela aurait incité Madame à opter pour un couteau de cuisine et à se donner un coup non mortel au ventre, selon le récit d’Étienne Manteaux. « Le jeune homme, debout sur le sable, avait proféré des menaces à son égard. C’est ce qui l’aurait poussé à retirer une cordelette d’une de ses robes, à la mettre derrière lui et à s’éjecter de la situation. Elle avait alors posé ses mains sur ses épaules de peur qu’il ne se réveille.
Elle demande à son ex-mari de modifier les plaques
Selon les éléments suivants, il existe une version qui « interroge » à la fois les enquêteurs et le parquet : « La jeune femme l’informe qu’elle a donné sa vie à 4 heures du matin le lendemain matin. A 7h06, elle envoie un message sur le téléphone portable de la victime, qui se lit comme suit : “Travaille bien, merci pour hier, c’était vraiment bon” », vraisemblablement pour tenter de semer la confusion chez les enquêteurs.
La carte bleue de la victime et l’automobile de la victime sont utilisées pour la transporter à la station essentielle de Devecey à 8 heures du matin le 6 juin. A 14h50, elle se dirige vers le centre commercial de Châteaufarine, où elle envisage d’acheter des bijoux en utilisant le même carte de crédit qu’elle a utilisée pour effectuer l’achat. Le lendemain, elle retire 600 euros et se rend à Bordeaux, où elle a réservé une chambre via Airbnb.
Camille Anguenot, qui n’a pas de permis de conduire valide, se retrouve en Gironde, où elle rencontre un homme de 27 ans qu’elle n’a jamais rencontré auparavant. Elle passe deux nuits avec lui en utilisant la carte de Théo comme moyen de transport. « L’individu a été entendu et a dit qu’il ignorait ce qui s’était passé. Ils avaient eu des relations sexuelles et le 3 décembre, elle a décidé de franchir la prochaine étape vers la réconciliation.
Il semble peu probable que son étrange voyage se termine ici. Elle rentre à Dijon, où elle loge chez un ex-petit ami, vers 15 heures. Ils avaient passé la nuit précédente ensemble. Elle demande qu’il obtienne des plaques d’identification fictives et les place sur le véhicule de la victime. Il est d’accord. Ce qu’il va faire. Le quatrième, elle achète plusieurs sachets et du ruban adhésif. Elle assiste à une fête le soir où elle rencontre de nouvelles personnes. Une de ses amies l’a rencontrée en
au milieu de la nuit et a dit à la police qu’elle semblait être “normale”. Le 5 décembre, elle est impliquée dans un accident avec le véhicule de la victime en Haute-Marne. Elle cherche un nouvel “ami” qui l’accompagnera sur les lieux et passera la nuit avec elle. Elle sera interrogée à son retour le lendemain.
Théo, 23 ans : sa mère l’a informé de sa disparition.
Comme nous l’avons signalé dans notre édition du 9 décembre, l’enquête sur la mort du jeune homme a été déterminée comme étant la cause de sa mort. Lors de ses auditions, elle déclare qu’elle ne pourra pas être présente en raison d’un conflit d’horaire le soir du 29 novembre. « A 4 heures du matin, elle nous informe qu’elle a été retrouvée à la suite d’un contact physique.
Afin de le repousser, elle lui aurait donné un coup de poing au visage puis s’est enfuie dans la cuisine. Ce faisant, il aurait été à l’affût d’autres opportunités. « Cela aurait amené Madame à saisir un couteau de cuisine et à porter un coup non létal au ventre », détaille Étienne Manteaux.
« Le jeune homme, debout sur le sable, avait proféré des menaces à son égard. C’est ce qui l’aurait poussé à retirer une cordelette d’une de ses robes, à la mettre derrière lui et à s’éjecter de la situation. Elle avait alors posé ses mains sur ses épaules de peur qu’il ne se réveille.
La mère de son fils a été informée de sa disparition le 1er décembre, après l’avoir signalée aux autorités. Théo n’était pas le genre de jeune homme à refuser de donner signe de vie. Quant à Camille, elle est interrogée depuis le début de l’enquête puisque c’est chez elle que ce jeune homme, décrit comme « introverti et mal à l’aise chez les femmes », a été retrouvé avant de disparaître.
Cependant, elle a pu confirmer que Théo, qu’elle venait tout juste de connaître, avait cessé de communiquer avec elle après avoir quitté son domicile en cette tristement célèbre soirée de novembre. Jouant jusqu’au bout le jeu de l’amie curieuse, elle est allée jusqu’à publier sur sa page Facebook un article de l’Est Républicain qui évoquait la mystérieuse disparition d’un jeune homme de 23 ans.