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affaire dreyfus

affaire dreyfus De 1894 à 1906, la France a été secouée par la controverse politique et pénale connue sous le nom d’affaire Dreyfus. L’officier d’artillerie juif français Alfred Dreyfus a été reconnu coupable de trahison en 1894 et condamné à perpétuité. En 1896, il était clair qu’un major de l’armée française nommé Ferdinand Walsin Esterhazy était derrière le complot contre Dreyfus. Un deuxième procès pour Dreyfus n’a eu lieu qu’en 1899, et c’est ce procès qui a provoqué un schisme dans la société française, ceux qui soutenaient Dreyfus ayant tendance à être pro-républicains et anticléricaux, et ceux qui croyaient qu’il était coupable tendant à être pro-armée et principalement catholiques. L’affaire a gagné en notoriété aux États-Unis, où elle a été couverte par plusieurs publications pendant des années. Bien que Dreyfus ait été justifié et réintégré dans les forces armées françaises en 1906, son cas a servi d’exemple d’antisémitisme dans le système de justice pénale et l’influence potentielle des médias et de l’opinion publique sur un procès criminel. Continuez votre lecture pour en savoir plus.
Cet ouvrage de référence est basé sur les sources primaires contenues dans la collection numérique Chronicling America, qui comprend des versions numériques de journaux historiques.
La chronologie suivante résume les époques charnières de l’histoire de ce domaine, et une partie ultérieure de ce guide offre des conseils pour trouver des documents pertinents dans la collection.
L’affaire Dreyfus avait, au moment de la lettre Zola, divisé la France selon des lignes politiques. Plusieurs citoyens français, connus sous le nom d’anti-dreyfusards, pensaient que le débat avait été orchestré par les ennemis de la France pour saper l’armée du pays. La question, selon les dreyfusards (ceux qui militent pour l’exonération du capitaine Dreyfus), était la primauté de la sécurité nationale sur les droits individuels. Ils avaient l’intention de rendre l’armée plus démocratique et plus responsable devant l’assemblée législative.
Cette œuvre apparaît dans le numéro du 23 novembre 1899 de Vanity Fair et représente la deuxième cour martiale d’Alfred Dreyfus.
Le mouvement dreyfusard gagne du terrain en 1898 et 1899. Un document important qui aurait impliqué Dreyfus a été découvert comme étant falsifié en août 1898. La probabilité d’une réécriture a considérablement augmenté après que le major Hubert-Joseph Henry du département du renseignement a admis avoir inventé le document pour renforcer la position de l’armée. Néanmoins, la question atteignait rapidement le niveau de préoccupation critique parmi les législateurs. Les républicains de la Chambre des représentants ont vu la montée de la droite nationaliste comme une menace pour le système parlementaire. Une alliance de groupes de gauche, dirigés par les radicaux, a vu le jour. Après des mois de troubles et de protestations, en juin 1899, un ministère dirigé par le radical Ren Waldeck-Rousseau est formé pour protéger la république et résoudre la question Dreyfus devant les tribunaux dès que possible. Après que Dreyfus a été reconnu coupable lors d’une nouvelle cour martiale tenue à Rennes en septembre 1899, le président de la République l’a gracié pour mettre fin à la controverse. Une cour d’appel civile (la cour d’appel) annule la décision du tribunal de Rennes d’expulser Dreyfus en juillet 1906. Pourtant, ce n’est qu’en 1995 que l’armée a officiellement reconnu son innocence.
La montée des dreyfusards a coïncidé avec une nouvelle ère dans la Troisième République, dans laquelle plusieurs gouvernements dominés par les radicaux ont adopté une stratégie anticléricale qui a finalement conduit à la séparation de l’Église et de l’État (1905). L’affaire a laissé une marque indélébile dans la psyché française en accentuant les tensions entre les extrêmes politiques de droite et de gauche et en obligeant les individus à prendre parti.


Le scandale Dreyfus est une crise politique qui s’est déroulée en France sous la Troisième République, de 1894 à 1906. La question de ce débat était de savoir si le capitaine de l’armée Alfred Dreyfus, qui avait été reconnu coupable de trahison en décembre 1894 pour avoir prétendument vendu des secrets militaires aux Allemands, était coupable de ces accusations. Les gens ont d’abord accepté la condamnation, choisissant de croire à la culpabilité (juive) de Dreyfus. Les partis antisémites (en particulier la publication La Libre Parole, dirigée par douard Drumont) ont utilisé Dreyfus comme métaphore de la prétendue déloyauté des Juifs français, et ils ont été responsables d’une grande partie de l’attention initiale entourant l’affaire.

Les membres de la famille de Dreyfus étaient les seuls à plaider initialement pour un renversement de la sentence, mais comme les preuves indiquant la culpabilité d’un autre officier français, Ferdinand Walsin-Esterhazy, ont commencé à faire surface en 1896, le camp pro-Dreyfus a lentement gagné des adhérents (parmi lesquels les journalistes Joseph Reinach et Georges Clemenceau, futur premier ministre de la Première Guerre mondiale et un sénateur, Auguste Scheurer-Kestner). Une cour martiale déclara Esterhazy non coupable de trahison après avoir entendu le témoignage de ses accusateurs (janvier 1898). Le journal Clemenceaus LAurore a publié une lettre de l’auteur mile Zola intitulée « Jaccuse » en réponse au verdict. Des accusations de diffamation ont été portées contre Zola à cause du livre, dans lequel il critiquait l’armée pour son rôle dans la dissimulation de la condamnation injustifiée de Dreyfus.


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