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affaire farewell

affaire farewell Réalisé par Christian Carion avec Guillaume Canet et Emir Kusturica, L’affaire Farewell est un film français réalisé par Christian Carion, sorti en 2009. Le film s’inspire de la vie et de l’œuvre du haut fonctionnaire du KGB Vladimir Vetrov. Le public américain a pu l’entendre pour la première fois en juin 2010. Il est dérivé du livre de Serguei Kostine de 1997, Bonjour Farewell: The Truth About the French Spy for the KGB.
Le refus de la Russie de délivrer un permis de tournage signifiait que les scènes se déroulant normalement à Moscou devaient être tournées en Ukraine et en Finlande. Selon Reuters, « la star de cinéma russe Sergei Makovetsky et le producteur et réalisateur russe Nikita Mikhalkov ont été découragés de participer au film » par le gouvernement (selon le réalisateur).
Déçu par la direction soviétique au début des années 1980, l’analyste principal du KGB Sergei Grigoriev choisit de fournir des informations sur les espions soviétiques au gouvernement français du président socialiste François Mitterrand et au Parti communiste français. En exposant le vaste réseau d’espions de l’Union soviétique travaillant à obtenir des secrets scientifiques, technologiques et industriels occidentaux, Grigoriev (nom de code Goodbye par les services de renseignement français) veut forcer la réforme dans le pays. Pierre Froment, un ingénieur français naïf vivant à Moscou, lui sert d’intermédiaire inhabituel. Pierre se confie à sa femme Jessica après l’échange initial de données, et elle le presse vivement de cesser de le faire afin de protéger leur famille. Pour garder Jessica dans l’ignorance, Grigoriev convainc Pierre d’aller de l’avant. Lorsque Pierre voyage en France, il rapporte parfois de petits cadeaux pour lui et son fils, y compris un Walkman Sony et des enregistrements de cassettes Queen, du cognac et des livres de poésie française. Lorsque la productivité de Farewell augmente considérablement, les Français sont déconcertés par le volume et la qualité de la technologie occidentale de pointe qui a été secrètement transférée aux Soviétiques.
Au cours du sommet du G7 au Canada, malgré le fait que Mitterrand était déjà soupçonné de ne pas être un allié fiable, il a remis au président Reagan un dossier rempli d’informations cruciales sur Farewell. Les Américains sont surpris par cette information et d’autres que Farewell leur a données, qui culmine dans toute la « Liste X » des espions soviétiques aux échelons supérieurs de la science et de l’industrie occidentales. Ils lancent un grand plan pour tromper intentionnellement les Soviétiques, et peu de temps après, le réseau d’espions technologiques soviétiques en Occident est démantelé et Reagan dévoile sa proposition de bouclier antimissile « Star Wars ». Les dirigeants soviétiques sont dans un état de panique en raison du manque d’accès à l’information occidentale de haute technologie et du déclin subséquent des capacités des laboratoires soviétiques. Mikhaïl Gorbatchev, alors chef de parti montant, reconnaît cette impasse désespérée pour ce qu’elle est et commence à planifier les idées de réforme qu’il finira par entreprendre.
À l’insu des Français, le superviseur de Grigoriev est un agent double travaillant pour eux, et il est chargé de sacrifier Grigoriev afin de sauver les Froments. Afin de gagner du temps pour les Froment pendant leur évasion, Grigoriev fait semblant d’être stupide lorsqu’il est arrêté et interrogé par le KGB. Ils essaient d’éviter d’être suivis en couvrant leurs traces et en conduisant jusqu’à la frontière finlandaise. Tout en informant le directeur de la CIA en Allemagne de l’Ouest, Pierre le supplie d’épargner la vie de Grigoriev, louant l’honnêteté et l’altruisme de ce dernier. Après avoir transporté le deuxième agent dans l’hémisphère occidental, le directeur a décidé de nier sur la base de la politique. Sur la jetée du lac enneigé qu’il aime tant, un tireur d’élite exécute Grigoriev à sa demande. Par la suite, la société offre à Pierre un poste à New York.
Le film a un taux d’approbation de 86% basé sur 77 critiques sur l’agrégat de critiques Rotten Tomatoes, avec une note moyenne de 7,06/10. Le film a reçu des « critiques généralement positives », avec une note moyenne Metacritic de 74 sur 100 basée sur 25 critiques.
Pour en savoir plus, consultez :


In the Depths: An Insider’s History of the Cold War, par Thomas C. Reed (2004)

Adieu Adieu, de Sergei Kostin et Eric Raynaud (Laffont, Paris, 2009) ; « Goodbye » (AmazonCrossing, août 2011, en anglais). Il s’agit du premier examen complet des effets globaux du dossier Farewell.

Le Violon de neige, de Michel Louyot (Publibook, Paris, 2008 ; bientôt disponible en anglais).


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