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affaire françoise chabé

affaire françoise chabé Franoise Chab, une jeune épouse de trois ans, a été découverte morte chez elle à l’hiver 2005. Il semble qu’il y ait eu un acte criminel dans la mort. Le visage de la victime est cyanosé, son œil a un gros hématome et son cou est étroitement enveloppé dans un foulard. L’asphyxie, résultat de la strangulation avec la fronde, était la décision officielle du laboratoire criminel. Pourquoi quelqu’un devrait-il se sentir mal pour Franoise Chab?


Ludovic, le mari de la victime retrouvée, est interrogé par la police sur ses actes. Il est arrêté à la suite d’une enquête de deux mois. D’autre part, Franoise Chab et Ludovic forment un couple heureux et amoureux. Six mois après l’inculpation, un voisin de la rue Lucheux s’est présenté avec un témoignage qui a renforcé les soupçons sur le mari. Ce témoin a déclaré avoir vu Franoise ce jour-là, vivante et en bonne santé, devant sa fenêtre, suivie de la voiture de Ludovic 30 minutes plus tard. Il aurait eu tout le temps d’assassiner sa femme.
Le mari de la victime a été libéré de prison après dix mois en mars 2006, mais il fait toujours face à des accusations. Ludovic Chab a comparu devant la cour d’assises de la Somme à Amiens en juin 2013. Le mari de Franoise a été jugé pendant une semaine et, après avoir été reconnu coupable, il a été condamné à 12 ans de prison. Mais il n’a passé que deux mois en prison. Le meurtre de l’épouse de Chab a de nouveau fait l’objet d’une affaire ouverte après sa libération après avoir fait appel du verdict.
Comme l’explique l’avocat de Ludovic Chab, Matre Philippe Valent, dans L’heure du Crime, « il était dans une position intenable ».
Le problème maintenant est qu’il a été disculpé, et cela au moyen d’une preuve démontrable et irréfutable de son innocence. Apparemment, les gens pensent encore que nous avons quelque chose à dire. Puisque la décision a déjà été prise, il est inutile de poursuivre la discussion à ce stade. Néanmoins, a-t-il dit dans le micro de RTL, si c’est un crime, c’est un crime non résolu, donc c’est un problème de moins.
Ensuite, il dit : « Des préoccupations ont été soulevées. Après que mon client a été déclaré non coupable, j’ai envoyé deux courriers au parquet d’Amiens pour savoir s’il rouvrait ou non l’enquête, s’il poursuivait ou non l’instruction et si nous recherchions ou non de nouvelles pistes. Au moment d’écrire ces lignes, nous n’avons reçu aucune réponse. C’est terrifiant, et il n’y a pas eu de réouverture de l’enquête ».
Aujourd’hui encore, sept ans après le verdict, personne ne sait qui a tué Franoise Chab. L’enquête n’a pas permis de récupérer et de produire de nouveaux renseignements. L’homme qui a étranglé la jeune fille au hijab bleu reste anonyme. « Tant de questions entourent cette affaire, même maintenant. De nombreux détails sont sommaires et de nombreuses questions restent sans réponse. Pour moi, il devient de plus en plus improbable que Franoise ait été assassinée là où nous avons découvert son corps », témoigne le chroniqueur juridique du Courrier Picard, Tony Poulain.
La mort et la police :
Après avoir appris que sa femme attendait leur deuxième enfant, Stphane Q. a mis fin à leur relation avec Franoise lors d’un appel téléphonique de 17 minutes le 2 février 2005. Début février 2005, les proches de Franoise ont remarqué qu’elle avait changé d’humeur, devenant nerveuse et épuisée. « Maintenant, ce ne sera plus jamais comme avant », dit franchement Franoise à un collègue. Ludovic, le mari de Franoise, a déclaré qu’il avait retrouvé son corps le 26 février 2005 après être rentré chez lui après un quart de travail de 48 heures de lutte contre les incendies. En entrant dans le salon, il a découvert Franoise face contre terre, étranglée à mort avec un foulard. La dernière fois que nous avons vu Franoise, elle enfilait encore les bouchons d’oreille qu’elle utilise pendant son sommeil. Après avoir tenté sans succès la RCR, Ludovic a roulé Franoise sur son dos. À 10 h 04, il a appelé le 911 et à 10 h 15, les pompiers étaient arrivés à la maison.

Un mégot de cigarette a été découvert sur le sol par les détectives de la police, qui l’ont rapidement jeté. Malheureusement, le sperme découvert n’a pas pu être analysé en raison d’un stockage inapproprié. Un médecin légiste a conclu que Franoise était morte d’étranglement. Personne n’a été blessé en défendant. La famille de Franoise Dombrowski a nettoyé la maison le lendemain du meurtre, le 28 février 2005. Une théorie du rôdeur a été rapidement écartée et Ludovic est devenu le principal suspect. Le matin du 26 février, entre 9h et 9h30, une voisine a affirmé avoir vu Franoise vivante devant sa fenêtre. À 9h30 du matin, le même voisin a vu Ludovic s’arrêter à la maison. Ludovic avait utilisé une application de rencontres et avait eu une aventure d’un soir avec un collègue.
La capture de Ludovic fut rapide. C’était son intention de prouver son innocence. Ludovic a regardé les enquêteurs interroger sa mère et sa sœur depuis une pièce voisine. Ludovic, fatigué, a avoué avoir tué Franoise dans un match par accident le 3 mai 2005. Sur la base de son récit, le jeu était censé se dérouler comme ceci: à ce stade, Franoise se serait levé et Ludovic se tiendrait derrière elle. Devant lui, Ludovic écartait largement les bras et les frappait ensemble. Avant que les bras de Ludovic ne puissent se verrouiller, Franoise a dû s’esquiver. Ludovic affirme que Franoise a été assommée lorsque ses paumes ont claqué des deux côtés de sa tête parce qu’elle ne s’est pas esquivée assez vite. Après un certain temps, Ludovic est revenu sur ses aveux. Le juge d’instruction, a-t-il dit, n’était intéressé que par la collecte de preuves qui aideraient l’accusation et a complètement ignoré les preuves qui le disculperaient d’actes répréhensibles. Ludovic affirme que la police l’a contraint à faire des aveux en menaçant de porter plainte contre sa mère s’il ne parlait pas.


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