Skip to content

affaire jubillar

affaire jubillar La théorie selon laquelle Cdric Jubillar aurait emprunté le véhicule d’un ami pour transporter le corps de sa femme a été démentie par de récentes analyses ADN.


Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Cdric Jubillar est soupçonné d’avoir tué sa femme, Delphine, puis d’avoir fait transporter son corps dans un véhicule de son choix, mais on ignore toujours où se trouve ce véhicule. Les résultats d’une analyse ADN réalisée sur des cheveux humains retrouvés dans une Peugeot 306 blanche appartenant à un ami du principal suspect, qui vit également à Cagnac-les-Mines, ont été publiés dans Le Parisien (Tarn).
Les résultats de la condamnation prononcée début janvier ne sont pas concluants. Seul le visage d’une femme a été reconnu, et ce n’est pas celui de Delphine Jubillar. Résultats de recherche qui corroborent ceux d’une étude similaire menée l’année précédente.
Voir aussi : Affaire Cdric Jubillar : logements « délabrés » où il pouvait rester sous surveillance électronique.
Qu’est-ce qui a mal tourné?
Après la révélation des confidences des Tarnais à « Marco », codétenu dans la zone d’isolement de la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses, la trace de la « voiture blanche » a été creusée (Haute-Garonne). « Il m’a assuré qu’il n’utiliserait pas son propre véhicule. Une voiture blanche était ce qu’il aurait conduit », a informé les gendarmes de la section de recherche de la préfecture de police de Toulouse.
Vers la mi-décembre 2021, les enquêteurs ont utilisé cette méthode pour saisir la Peugeot 306 d’un homme connu pour être un ami du suspect et qui habite à moins de deux kilomètres de la résidence Jubillar. Peut-être y a-t-il eu un malentendu. « Ces expertises corroborent ce que nous pensions depuis le début : cette histoire de voiture blanche et le scénario sous-jacent ne sont qu’une fable », a déclaré Alexandre Martin, l’un des trois avocats de Cdric Jubillar.
207, celle de Delphine, est au centre de toutes les attentions.
Audrey Assemat et Coralyne Chartier, les juges d’instruction, estiment que le mari de Delphine Jubillar conduisait sa Peugeot 207 le soir du drame. L’un des voisins du couple a témoigné que la voiture avait été déplacée la veille et le lendemain de la disparition de l’infirmière du Tarn, et Anne, l’une des amies les plus proches de la femme disparue, a corroboré cela.
Cdric Jubillar est en détention provisoire depuis qu’il a été inculpé de meurtre aggravé en juin 2021, période au cours de laquelle il a déposé sept demandes de libération.
La disparition de l’épouse de Cdric Jubillar, Delphine, reste un mystère, mais le véhicule qu’il aurait utilisé pour se débarrasser de son corps intéresse particulièrement les enquêteurs.
Le mystère entourant la disparition de Delphine Jubillar a-t-il une solution possible en vue ? La théorie préférée de l’équipe d’enquête concernant le véhicule que Cdric aurait utilisé dans la nuit du 15 au 16 décembre, lorsque sa femme a disparu, aurait changé, comme l’a rapporté Le Parisien.
Avant cela, tous les regards étaient tournés vers une Peugeot 306 blanche appartenant à l’ami d’un suspect. Cependant, nos collègues expliquent que l’expertise en matière d’ADN jette de sérieux doutes sur la véracité de cette piste d’enquête. En fait, il n’y avait absolument aucune preuve que Delphine Jubillar ait jamais existé.
Pas même des indices de preuve:
Cependant, malgré le manque de preuves concluantes, les enquêteurs ont continué à se concentrer sur la Peugeot 207 blanche de Delphine Jubillar en raison d’un certain nombre d’indices corroborants.
Le voisin du couple a déclaré que la voiture de la jeune femme était garée face à sens le soir du 15 décembre et le matin du 16. Un constat appuyé par le témoignage d’une des plus proches compagnes de Delphine Jubillar.

Le 207 a été trouvé avec son « capot baissé » le 16 décembre par trois gendarmes. Le voisin des Jubilés, cependant, affirme que Delphine s’est toujours garée avec la capuche dans le passé.
Selon nos collègues parisiens, Cdric a récemment déclaré : « Delphine se garait toujours quand elle revenait du travail et redescendait quand elle revenait de l’école », une affirmation qu’il nie aujourd’hui.
Malgré ses dénégations répétées selon lesquelles il avait quelque chose à voir avec la disparition de sa femme, la police continue de le considérer comme le principal suspect. Après la conclusion de l’enquête au printemps, il pourra être renvoyé devant la cour d’assises du Tarn.


error: Content is protected !!