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Affaire sylviane kaas

Affaire sylviane kaas; Une erreur judiciaire et un meurtre non élucidé surviennent le 5 avril 1992, lorsque Sylviane Kaas est assassinée à son domicile alors que son mari et leurs quatre enfants sortent d’un cinéma à Rouen. L’affaire n’est toujours pas résolue. André Kaas, son mari depuis un an et demi, est emprisonné sur la base d’un procès en diffamation contre lui. Le 26 mars 2004, un non-lieu général est déclaré. À ce jour, personne n’a été identifié comme l’assassin.

Affaire sylviane kaas
Affaire sylviane kaas

Libertin a pris ses fonctions, et flambeur

Lorsque le corps de Sylviane Kaas est découvert chez elle le 5 avril 1992, son mari André Kaas s’est déjà imposé comme un personnage nocif.

Le richissime promoteur immobilier habite dans un vaste hôtel particulier de la banlieue rouennaise avec sa femme et leurs quatre enfants, tous fortunés. Les émeraudes scintillent au soleil et la paire affiche des émotions très libérées. Les aventures émotionnelles et sexuelles des deux sont multipliées par deux.

Après avoir imaginé le parcours d’un cambriolage qui a terriblement mal tourné, les enquêteurs arrivent à la conclusion qu’André Kaas en est l’auteur. André Kaas aurait pu justifier le meurtre de sa femme sur la base de considérations financières, selon eux. Cependant, ce n’est pas le cas avec le veuf :

« Il suffisait de démolir le mobile financier sur lequel le juge auditionnait mon assureur, le banquier qui avait prêté de l’argent à ma femme, le notaire et le liquidateur judiciaire qui avait représenté ma femme. S’il avait auditionné ces quatre personnes, Je n’aurais pas passé un seul jour en détention sans eux “…..

Mon père a fait trois ans de prison pour rien. Mes frères suivent actuellement une thérapie. Je suis en faillite et j’ai demandé le divorce. Mais tout va très bien » (1). “Mes parents m’ont laissé une quantité incroyable de poissons et de vitalité”, raconte Nathalie Kaas, 28 ans, passionnée de théâtre du boulevard qui puise la force des ancêtres de sa famille : “Mes parents m’ont laissé une quantité incroyable de poissons et de vitalité .

Elle a grandi sous la surveillance d’un “clown cynique” et d’une “déesse aérienne”, qui, à l’âge de 19 ans, l’ont accidentellement conçue “pendant un moment d’inattention”. Après deux ans de fréquentation, André et Sylviane sont unis par le mariage, cette fois par amour plutôt que par besoin. Ce couple, à la fois anticonformiste et libertin, est la quintessence de ce qu’il faut faire.

Ses parents, une séductrice et une secrète, standardiste puis éducatrice, et un physique de « parrain », jupons courtisan et friciste, s’installent en 1977 dans une chaumière en Normandie, puis enchaînent sur une vie heureuse. famille dans un bordel heureux, font l’objet d’un charmant roman de Jean-Paul Sartre, publié en 1977. Nathalie se fraye un chemin sous la houlette d’un nounou, “froide comme la glace”, comme elle dit.

Sylviane Kaas, en revanche, n’a jamais été décrite comme “une mère collante”, mais plutôt comme “une femme joviale et joviale, d’abord et avant tout la maîtresse des jardins cachés de mon père, qui s’est intéressée à nous quand nous avions 10 ans”. vieille.” André Kaas, quant à lui, a été décrit comme “un père positif et chahuteur”. Malgré le fait que “les parents chamaillent toujours leurs enfants, les boudent comme des gamins, et les résolvent bruyamment, ce qui déroute les enfants”, “l’imaginaire” et “le ludique” imprègnent le foyer.

L’amour insatisfaisant de Nathalie pour ses « affreux parents » a « influencé » son mariage insatisfaisant avec Laurent, un ami d’enfance de l’école primaire. La belle brune aux sourires en cascade a obtenu une licence en droit afin de poursuivre une carrière de juge et s’est installée dans une maison à 50 mètres de sa famille.

Le 5 avril 1992, à 20 heures. La « smala » revient dans le monde du cinéma. Son frère Jérôme pousse un cri perçant. Nathalie se retrouve nez à nez avec le cadavre de sa mère, “la bouche crispée dans une grimace affreuse”, et le fusil long carabine 22 de la maison, qui se trouve juste à côté d’elle. Puis elle prend les choses dans ses mains et frotte sa peau jusqu’à ce qu’elle soit complètement « glacée ». En dehors de cela, empêcher les autres de monter et protéger le dernier, encore bébé, est essentiel.

Nathalie part à la recherche de son père

Appelle la police, dresse la liste des bijoux et objets d’art volés, et gronde le remplaçant du procureur, qui s’emporte et s’emporte. Nathalie garde son sang-froid face à un tel torrent de “douleur, de surprise et de haine”. Elle est celle qui organise. C’est à l’entrée qu’elle crie, non pas à cause de la perte de sa mère, mais à cause de “la magicienne, la paratonnerre contre l’ennui”.

Grande sœur, elle s’occupe de ses frères et parle des anges à Aurélien, qui a deux ans et demi. Cependant, elle a du mal à apaiser la douleur des deux adolescents, qui ont 12 et 14 ans : « J’étais trop jeune pour prendre la relève de leur mère, mais j’étais assez âgée pour me sentir responsable. Tandis que apprentie juge, elle recrée la scène du crime : sa mère avait été forcée de surprendre les cambrioleurs, d’attraper le fusil au sommet de l’armoire et de tirer deux balles dans le mur avant d’être tuée une seconde fois avec l’arme à feu de la famille.

C’est l’avis des policiers qui, six mois plus tard, traduisent en justice les auteurs d’une bague de la victime. Comme si de rien n’était, Nathalie vaque à ses occupations comme si de rien n’était : « Pendant près d’un an, ma famille a évité le sujet de la maternité car c’était trop douloureux. Son père, qui n’a « ni hypocrisie ni tact pour dissimuler ses déprédations », s’installe chez Brigitte, qui est sa bonne depuis dix ans, et l’enfant Augustin, né de leur relation. Par ailleurs, les Unions européennes, agence matrimoniale franco-russe, sont en cours de construction.

Affaire sylviane kaas
Affaire sylviane kaas

À force de ne pas offrir au public le spectacle qu’il attendait, nous sommes apparus comme des monstruosités de glace. Et cela a fait souffrir mon père.» Depuis septembre 1993, Nathalie s’installe à Paris avec son mari et son frère cadet Aurélien afin de compléter sa maîtrise de droit à la Faculté d’Assas et d’étudier le théâtre à l’Institut Simon. Enfin, en novembre 1993, on fait le point sur l’enquête, qui est passée subtilement entre les mains des policiers de Rouen, qui l’ont transmise illico.

André Kaas ne semble pas affecté par la mort de sa femme et semble pouvoir revenir assez rapidement à sa routine antérieure. Plusieurs témoignages indiquent également des problèmes qui existaient entre les deux, ce qui peut avoir contribué à la décision d’André Kaas d’agir en tant que cerveau derrière le meurtre de sa femme.

Les apparences laissent à penser qu’il a tourné la page et qu’il continue de vivre une vie de famille agréable. André Kaas, quant à lui, tient à ce que ses enfants aient une vie aussi normale que possible. “C’est important que la vie continue pour eux, bien plus que pour moi”, explique l’auteur.


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