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Edouard bergeon et sa sœur

Edouard bergeon et sa sœur; Le film est basé sur mon expérience personnelle. Les paysans qui m’ont précédé, ainsi que leurs fils et petits-enfants, sont issus d’une longue lignée de paysans du côté paternel et maternel de la famille. Mon père, Christian Bergeon, a commencé comme agriculteur en 1979 parce qu’il avait une forte motivation et un enthousiasme pour l’industrie. Mon père et ma mère ont travaillé très fort pour que ma sœur et moi ayons une bonne enfance à la ferme. “Au nom de la terre” est une épopée familiale qui interroge la croissance du monde agricole depuis 40 ans du point de vue de l’être humain.

Edouard bergeon et sa sœur
Edouard bergeon et sa sœur

Edouard Bergeon a 16 ans lorsqu’il se retrouve seul avec sa mère et sa sœur à la tête d’une ferme suite au suicide de son père. En 2012, après s’être imposé comme journaliste et cinéaste, il sort un documentaire sur la dégradation des conditions de vie des agriculteurs français. Sept ans plus tard, il est aux manettes de son premier long métrage de fiction (ou, plus exactement, autobiographique), qui tourne autour de la plongée de son père dans les abysses à la fin des années 1990.

Ce film, minutieusement préparé, est une calamité en miniature pour le cinéma français. Enfin un film qui parvient à se connecter avec le monde réel, à véhiculer un véritable thème central, et à être véritablement émouvant. En effet, Bergeon raconte tout au long de son roman l’histoire de la disparition de l’industrie agricole française depuis l’application généralisée du libre-échange et de la concurrence mondialisée. Il crée une véritable œuvre d’art à la fois émotionnellement émouvante et fonctionnelle.

Edouard Bergeon : “Des hommes et leur terre

Évidemment, ce film est un hommage au film “Petit Paysan” de 2017 avec Swann Arlaud, réalisé par Hubert Charuel. À une époque où certains cinéastes, metteurs en scène et acteurs consacrent leur temps à discuter des problèmes psychologiques mineurs qui affligent l’élite parisienne, d’éminents auteurs tels que Bergeon et Charuel élèvent la barre en s’engageant avec des personnes de tous horizons. C’est encourageant de savoir que le cinéma français est encore capable de produire des œuvres investies émotionnellement.

Par ailleurs, il faut noter que tous les acteurs sont proches de la perfection. Guillaume Canet a mis tout son cœur et toute son âme dans ce rôle déchirant, et cela se voit. Les performances de Rufus (en tant que père sévère mais juste), Veerle Baetens (en tant qu’épouse dévote) et Anthony Bajon (en tant que fils observateur) sont toutes remarquables. Avec l’ajout de la partition musicale de Thomas Dappelo, qui est d’une qualité exceptionnelle, il est possible d’affirmer avec insistance que ce film fait partie des meilleurs films français de l’année.

Edouard Bergeon, le directeur de la photographie, a grandi dans une ferme avec ses parents et sa sœur cadette. Quand il avait 16 ans, son père a mis fin à ses journées de travail.

Le film “Au nom de la Terre” sortira en salles le mercredi 25 septembre. Guillaume Canet endosse le rôle d’un agriculteur découragé et suicidé. Le film, structuré comme un conte de famille, offre un regard humain sur l’évolution de l’industrie agricole au cours des 40 dernières années. Entretien avec le directeur de la photographie, Edouard Bergeon La pièce “Au nom de la terre” s’inspire de l’histoire de votre vie : Guillaume Canet campe le personnage principal, Pierre, qui s’inspire de votre père, qui était agriculteur.

Edouard bergeon et sa sœur
Edouard bergeon et sa sœur

Le film est basé sur mon expérience personnelle. Tant du côté maternel que paternel de l’arbre généalogique, je descends d’une longue lignée d’agriculteurs, y compris leurs fils et petits-fils, qui travaillaient dans les champs. Christian Bergeon, mon père, a commencé à travailler comme agriculteur en 1979, motivé par une forte envie de réussir et un profond amour de la terre. Ils ont déployé beaucoup d’efforts, avec ma mère, pour que ma sœur et moi ayons une enfance heureuse à la ferme. “Au nom de la terre” est un récit familial qui propose un regard humain sur l’évolution du monde agricole au cours des 40 dernières années.

Des reportages et des documentaires pour la télévision ont été réalisés par vous à plusieurs reprises. Qu’est-ce qui vous a inspiré pour réaliser votre premier long métrage de fiction ? Si je n’avais pas déjà connu Christophe Rossignon, le producteur du film, je n’aurais pas été surpris par le concept. J’ai vu “Les Fils de la terre” en 2012, un film d’une durée de quatre heures vingt-cinq minutes, et dans lequel je suivais Sébastien, un agriculteur dont le parcours me rappelait celui de mon père. Christophe, lui-même fils et frère d’agriculteur, avait été très ému par le film et avait exprimé le désir de me rencontrer.

Comment est né le film “Au nom de la Terre

Son grand-père, qui avait suivi les traces de son père dans l’entreprise agricole familiale, a dû faire face à une réalité agricole qui aurait pu facilement faire sombrer ses espoirs… Le germe d’une idée de roman, basé sur le l’histoire de ma famille, a été planté lors de notre tout premier entretien ensemble. Christophe et moi avons beaucoup en commun, notamment le fait que nous sommes tous les deux des descendants de la terre. Le courant est passé depuis longtemps. Est-ce un film engagé ?… La chanson « Au nom de la terre » contient un message politique clair, même s’il est caché dans le sous-texte. Il était essentiel de ne pas s’éloigner des originaux, mais plutôt d’être précis dans la reconstruction des décors, des meubles et des pratiques d’époque.

Par exemple, on peut voir comment le grand-père pique ses moutons avec envisager dans la vidéo. C’est un petit détail, mais cela fait une différence significative. Si la photo devait pouvoir éveiller la conscienceiences de nos concitoyens, ce serait incroyable. Tout, des gestes aux décors, semble paradoxalement assez précis. Le film est assez détaillé. Il était important pour moi de faire partie du décor, des costumes et de tout ce qui était emblématique de ces années.

Il y avait beaucoup de souvenirs là-bas. Tout, des outils aux mouvements, devait être précis. Les paysages sont à couper le souffle dans leur grandeur. Pour que l’image ait l’air d’un western des temps modernes, je voulais qu’elle traduise la noblesse de la terre et du métier d’agriculteur, et je voulais que le public prenne plaisir à voir les personnages se déplacer à vélo, à moto, chevaux et semi-remorques.

Ils étaient difficiles à localiser car tributaires de la sélection de la ferme finalement découverte aux confins de la Mayenne, dans la région dite des Alpes mancelles, difficile à localiser. Cette ferme, elle est vraiment superbe. Vous n’avez pas envisagé de faire carrière dans l’agriculture, n’est-ce pas? Contrairement aux souhaits de son père, mon père ne m’a jamais forcé à assumer le rôle de son fils. Le plus important était de faire du bon travail à l’école. Après cela, j’ai poursuivi des études de sport, mais j’ai vite réalisé que je ne serais jamais un cycliste de classe mondiale, ce qui m’a conduit à abandonner mes études après avoir réalisé que je n’en ferais jamais une carrière.

J’ai commencé par écrire des articles sur le sport puis réaliser des reportages pour France 3 Poitou-Charentes. Je suis ensuite parti à Paris pour prendre un poste à France 2, où je suis resté trois ans avant de passer à des magazines plus longs qui traitaient d’autres sujets que le sport. Vous savez que la terre est une belle créature. Ce n’est pas le moyen de se débarrasser d’elle. Dans ma vie antérieure de journaliste, et maintenant d’acteur, j’ai suivi mon sillon à travers les champs de l’agriculture, filmant les hommes et les femmes qui peinent dans les champs pour nous fournir à manger. La terre a toujours été une source d’inspiration inépuisable pour moi.

Edouard Bergeon raconte l’histoire de sa famille, et c’est cette histoire qu’il raconte. D’abord dans un documentaire, avant de passer à une version romancée.

Son père Pierre, incarné par Guillaume Canet, revient des États-Unis avec une flopée d’idées qui lui trottent dans la tête. Il rachète la ferme familiale et commence à s’agrandir sous la pression des acheteurs des terres. Cependant, lorsque les dettes s’accumulent et que les banques commencent à harceler Pierre, il se désintéresse de son travail.

S’il continue à être déprimé, il finira comme ces agriculteurs français qui ont abandonné et se sont suicidés. Il est inacceptable de se suicider tous les jours, et Bergeon a pris la décision de partager l’histoire de sa famille avec le monde depuis plus de 40 ans. C’est une puissante démonstration d’une grande justice.

“Au nom de la terre”, avec Guillaume Canet, Veerle Baetens, Rufus et Anthony Bajon dans le rôle de l’adolescent Edouard, est actuellement en production.


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