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Hausse Du Point D Indice

Hausse Du Point D Indice; L’anticipation s’était accumulée pendant un certain temps. Stanislas Guerini, le nouveau ministre de la Transformation et de la Fonction publique, a mis fin aux spéculations mardi 28 juin. Il a annoncé que les agents publics bénéficieraient d’une augmentation générale de 3,5 %, d’un coup, à compter du 1er juillet. équivaudra à 7,5 milliards d’euros en valeur totale. En cette période de forte inflation, M. Guerini a réservé la première annonce de cette revalorisation aux syndicats et au patronat public mardi matin lors d’une conférence sur les salaires. Cette revalorisation est considérée comme « une mesure efficace pour protéger le pouvoir d’achat des fonctionnaires » et comme « une mesure efficace pour protéger le pouvoir d’achat des fonctionnaires » en cette période de forte inflation.

Hausse Du Point D Indice
Hausse Du Point D Indice

C’est fini (ou presque) ! Au cours d’une conférence sur les salaires

Qui s’est tenue mardi 28 juin, Stanislas Guerini, le ministre de la Transformation et de la Fonction publique, a rencontré les syndicats. A cette occasion, le ministère a annoncé qu’à compter du 1er juillet, la valeur du point d’indice de la fonction publique, qui sert à calculer le salaire de base des 5,7 millions d’agents, sera augmentée de 3,5%.

“Aux augmentations individuelles moyennes de 1,5% par an”, a indiqué le ministre sur Twitter, “cette augmentation de 3,5%”, qui est la plus élevée “depuis 37 ans”, s’ajoute “à l’augmentation globale de 3,5%”. Cela “représente une augmentation moyenne de 5% de la rémunération des fonctionnaires”, selon l’article. Le ministère estime que la mise en œuvre de la mesure en année pleine entraînerait un coût total de 7,5 milliards d’euros, qui serait réparti à parts égales entre l’État et les collectivités.

Dès le 1er juillet, grâce à la mesure, “plus aucun agent” ne sera rémunéré au niveau du Smic, assure le ministre, alors que la reprise de l’inflation avait mis près de 700.000 agents dans cette situation. Selon l’entourage de Stanislas Guerini, cette revalorisation sera répercutée de manière plus concrète sur les fiches de paie des fonctionnaires au mois d’août, avec effet rétroactif au mois de juillet. Il est important de prendre en compte que le ministre a réaffirmé mardi aux syndicats “qu’il n’y avait aucune intention du gouvernement de décorréler l’évolution (de la valeur) du point”. Ceci est conforme aux trois facettes de la fonction publique.

Le ministère des Affaires étrangères fournit des exemples concrets pour estimer l’impact d’une augmentation de 3,5 % de la valeur du point d’indice. Ces exemples sont inclus dans un dossier de presse qui a été publié mardi. Par exemple, une secrétaire de mairie en poste depuis 15 ans verra une augmentation de sa rémunération égale à 57,30 euros net par mois, ce qui équivaut à +687 euros net par an.

L’augmentation de salaire s’élève à 45,30 euros nets de plus chaque mois pour un réceptionniste en début de carrière, tandis que l’augmentation de salaire pour un professeur des écoles ayant sept ans d’ancienneté s’élève à 62 euros nets par mois (+744 euros nets par an ).

Après prise en compte de l’impact du dégel en point d’indice sur ses différentes primes et indemnités, une aide-soignante ayant 10 ans d’ancienneté connaîtra une augmentation de salaire de 61,20 euros net par mois (+734 euros net par an), tandis qu’une la sage-femme ayant 20 ans d’ancienneté connaîtra une augmentation de salaire de 110,80 euros net par mois (+1 330 euros net par an).

La portée de la réévaluation est déjà une question controversée

Pour vous rafraîchir la mémoire, la valeur du point d’indice de la fonction publique est maintenue constante depuis 2010, à l’exception de deux très légères hausses intervenues en juillet 2016 et janvier 2017, chacune de +0,6 %.

L’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron pour augmenter le pouvoir d’achat des fonctionnaires était que la monnaie soit réévaluée à partir de l’été de cette année. Comme l’amendement va être inclus dans le projet de loi qui a été présenté en Conseil des ministres début juillet, il est nécessaire que la mesure soit approuvée par le Parlement avant de pouvoir être mise en œuvre.

Selon l’entourage du ministre, il s’agit de l’augmentation la plus importante depuis l’année 1985. De plus, chaque individu bénéficiera d’une augmentation automatique de 1,5 % supplémentaire en moyenne chaque année. Il y a actuellement 700 000 agents au salaire minimum dans le pays. À la suite de cette action, il n’en restera plus.

“La décongélation était nécessaire, mais ce n’est que la première étape du processus.” Selon Luc Farré, le secrétaire général de l’Unsa-Fonction publique, « Nous avons dit au ministre que nous voulions une nouvelle réunion avant la fin de l’année pour une nouvelle revalorisation en fonction de l’inflation. Nous la voulons avant la fin de l’année.

Un goulot d’étranglement difficile à contourner
Car si le gouvernement a fait marche arrière sur la revalorisation de l’indice, il n’a pas donné suite aux deux revendications phares de la majori syndicales, qui sont une augmentation immédiate de dix pour cent du point d’indice, rétroactive à partir de janvier 2022, ainsi que l’indexation de ce dernier à l’inflation. Cela est dû au fait que si le gouvernement est revenu sur la réévaluation de l’indice, il n’a pas donné suite à la réévaluation de l’indice. Et dans le cas de l’Unsa, si “le montant de cette enveloppe n’est certes pas anecdotique”, il est regrettable qu’elle ne compense pas le niveau actuel d’inflation sur un an, ni le décrochage induit par le gel de la point d’indice depuis 2010.

Le nouveau ministre de la Transformation et de la Fonction publique, qui vient d’être nommé il y a un mois, a indiqué qu’il y aurait une augmentation de 3,5% du point d’indice des fonctionnaires, fixé à 4,68 euros depuis février 2017. Le total le coût de cette augmentation sera de 7,47 milliards d’euros. Concrètement, le coût de la mesure communiqué par le ministère serait de 3,2 milliards d’euros côté Etat, 2,8 milliards d’euros côté territoire et 1,99 milliard d’euros côté hôpital. Une disposition qui prendra effet le 1er juillet.

Les projections les plus récentes de la Banque de France indiquent que l’inflation pourrait très bien atteindre 5,2 % en 2022. L’INSEE estime que même si le salaire moyen par habitant augmentait de 3,8 %, cela ne suffirait pas à contenir l’inflation car le pouvoir d’achat baisse de 0,9 %. Cela est dû au fait que l’inflation serait contenue.

Cependant, rien ne garantit que les preuves et le raisonnement présentés seront suffisants pour convaincre le secteur public. La première organisation à agir en tant qu’organe représentatif, la CGT, a présenté des revendications comprenant un “minimum de 10%”, une application rétroactive au 1er janvier et une indexation du point d’indice sur l’inflation. Selon Céline Verzeletti, la secrétaire confédérale de la CGT, « nous estimons la perte de pouvoir d’achat à 10 ou 11 % depuis 2010, et nous continuons à en perdre ».

Hausse Du Point D Indice
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Selon la CGT, une augmentation de la valeur du point de 3 ou 4 % serait considérée comme un acte d’outrage et de provocation. Le troisième syndicat, connu sous le nom de Force ouvrière, a de nouveau fait connaître ses revendications lundi. Ces demandes comprenaient “une réévaluation du point d’indice et une récupération des pertes subies depuis 2000, en particulier 25%”, ainsi qu’un certain nombre de mesures financières différentes.


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