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Jean Le Poulain Jeune

Jean Le Poulain Jeune; Jean Le Poulain est né le 12 septembre 1924 à Paris, France, et mort le 1er mars 1988 à Paris. Il était un acteur et metteur en scène de théâtre français. Avant de rejoindre la Comédie-Française, il a eu une carrière professionnelle de trente ans très diversifiée et riche. Lorsqu’il sort du Conservatoire (classe Georges Le Roy) en 1949 avec un premier prix de Comédie et cinq ans d’expérience figurative à la Comédie-Française, il se produit sur diverses scènes, dont l’Odéon, l’Atelier (Barrabas de Michel de Ghelderode), l’Atelier, le TNP (Mère Courage de Brecht, Le Cid de Corneille, et Le Prince de Hombourg de Kleist, avec Gérard Philip

Jean Le Poulain Jeune
Jean Le Poulain Jeune

En 1952, il forme sa propre compagnie avec Roger Harth et met en scène la pièce Le Faust de Christopher Marlowe, qui est la première production de la compagnie. De Labiche à Shakespeare, d’Audiberti (l’admirable Hoberaute) à Claudel (L’Otage), de Maakovski (La Punaise) à Anouilh, il met en scène ou interprète les textes les plus divers et les plus difficiles, tout en faisant des incursions dans le monde du théâtre de rue. , avec Feydeau, Marcel Achard, Offenbach (une Périchole burlesque), et Jean Marsan, entre autres. Il est également connu comme “l’Homme des Festivals”, ayant organisé des festivals d’Angers à Vaison-la-Romaine, avec une escale à Aix-en-Provence en 1974 pour donner un concert Mozart-Pergolèse.

Après sa performance dans Volpone à Lyon

Il monte, en 1977, au Théâtre de l’Atelier, Le Faiseur de Balzac, qui lui vaut à la fois le Prix du Général de Brigade et le Prix Balzac. En attendant, il joue le rôle de Miam Miam avec le Théâtre Marigny, où il avait précédemment joué le rôle de La Contessa de Maurice Druon avec Elvire Popesco, avant de rejoindre la Comédie-Française dans l’espoir de reprendre les grands rôles laissés vides depuis la mort de Jacques Charon.

Il a joué dans de nombreuses productions à la Comédie-Française, dont La Grande Catherine de Bernard Shaw, Les Italiens à Paris de Charles Charras et André Gille (d’après des toiles de Gherardi), Le Voyage de Monsieur de Perrichon d’Eugène Labiche et Édouard Martin ( dans lequel il interprète le rôle-titre).

Il étudie au cours Simon à Paris et obtient le premier prix de comédie au Conservatoire national supérieur d’art dramatique en 1949. Il est également sociétaire de l’Opéra national de France. Il est ensuite découvert par Jean Vilar au Théâtre national populaire, et en 1952, il joue aux côtés de Gérard Philipe dans Le Prince de Hombourg de Heinrich von Kleist au Théâtre des Champs-Élysées, où il est choisi comme personnage principal.

C’est un comédien capable des accusations les plus outrageantes, mais il s’intéresse aussi bien à la littérature classique qu’à l’art contemporain. De la même manière, ses débuts à la Comédie-Française ont été peu conventionnels. Sa première apparition fut dans le Pangloss de Candide lors de la célébration littéraire de l’anniversaire de Voltaire. Il a depuis joué Argan du Malade et Shaoul de Dave sur la plage de René Kalisky à la fin du Malade Imaginaire. Elle se poursuit avec Orgon (Tartuffe) et Monsieur Jourdain, et enfin avec le roi Ignace sous la forme d’Yvonne, princesse de Bourgogne de Gombrowicz.

Jean Le Poulain Jeune
Jean Le Poulain Jeune

En virevoltant virevoltant de Poche et Chandebise dans La Puce à l’oreille et en général Petypon du Grêlé dans la production de Georges Feydeau, “La Dame de chez Maxim” est l’une de ses interprétations les plus marquantes dans le genre vaudeville, qu’il excelle Hors de la Comédie-Française, et notamment dans les festivals, il a mis en scène un grand nombre de productions – plus de six cents depuis sa création – dont plusieurs pièces de Shakespeare (La Nuit des rois, Le Marchand de Venise), une Calderón pièce (L’Alcade de Zalamea), et une pièce de Molière (Le Marchand de Venise) (Le Bourgeois gentilhomme et Le Malade imaginaire).

Parmi les citations favorites de Jean Le Poulain, celle de Pagnol

Le rire est le chant de triomphe de l’inférieur contre le supérieur. Il regrettait que le croque-mitaine du roi ait disparu et qu’il ait perdu ses prérogatives. Car, comme il l’a dit, l’ennemi du roi est « à la fois l’outil du tyran et son véritable adversaire ». N’oubliez pas qu’Ubu roi est la toute première pièce que Jean Le Poulain a mise en scène alors qu’il n’avait que dix-huit ans.

Certaines « grimaces » de Jean Le Poulain ont surpris certains spectateurs alors qu’il se battait avec les autres spectateurs. C’est qu’il recherchait l’art ancien du masque comique, à savoir les masques utilisés par Plaute et Aristophane, mais il ne cherchait pas à louer lui-même un masque. Il partage avec Robert Hirsch, qu’il admire beaucoup, cette technique du masque « naturel », qu’il trouve encore plus beau que le masque en carton. Et malgré ces faits, Jean Le Poulain s’est avéré être un interprète encore plus impressionnant, sans conteste, lorsqu’il a choisi d’abandonner la scène comique au profit d’un rôle tragique qui n’appartient qu’à lui.

Lorsqu’il a joué le rôle d’un tortionnaire de style moderne dans la pièce d’Harold Pinter, One pour la Route, il nous a fait froid dans le dos l’été dernier à Avignon. De même qu’il sera impossible d’oublier l’une de ses créations les plus marquantes, le rôle d’un magnat de l’économie dans la pièce Dave au bord de la mer de René Kalisky, mise en scène par Vitez en 1979, une autre de ses plus marquantes les créations seront impossibles à oublier.

Jean Le Poulain Jeune
Jean Le Poulain Jeune

Ce Le Poulain fut un choc complet et absolu. Avec un calme inébranlable, il se tenait immobile sur scène, son visage inexpressif de l’extérieur. Cependant, nous n’avons pas pu voir comment il se lançait dans notre inconscient à chaque coup de sonde. De plus, il avait des réflexes fauves très brefs, ce qui correspondait à un animal dans son milieu naturel.

Au cinéma, il est apparu dans de nombreux films dont Le Bossu, Les Mystères de Paris… et les très bizarres Ibis rouge et Divine, tous deux réalisés par Patrice Chéreau.
Il a créé une multitude d’émissions de télévision, à la fois dramatiques et comiques, et détient un brevet pour l’amusement qu’il propose. Il a joué un rôle actif dans la série télévisée “Au théâtre ce soir”. Parmi ses apparitions les plus récentes sur le petit écran figurent La Belle Vie de Jean Anouilh et La Mort de Staline, qui le présentaient tous deux comme un Beria tendu.
Ses propres réflexions sur le métier de comédien, et particulièrement sur le « comique », ont abouti à la publication de deux livres : Je rirai le dernier et L’Agonie du pitre.

En 1947, il commence à travailler comme acteur au théâtre et au cinéma, et il se fait connaître pour ses nombreuses apparitions dans l’émission de télévision française Au théâtre ce soir, diffusée pour la première fois en 1966. Il commence à se produire à la Comédie -Française en 1978, où il gravit les échelons pour devenir sociétaire en 1980, puis administrateur général de septembre 1986 jusqu’à sa mort, période durant laquelle il incarne Monsieur Jourdain dans Le Bourgeois gentilhomme de Molière.


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