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manifestation poids lourds

manifestation poids lourds Depuis jeudi matin, le 2 février 2023, les camionneurs protestent sur la voie rapide entre Rennes et Laval en raison de la « concurrence déloyale » et de la hausse des coûts de transport. Un bouchon amont d’environ 5 km de long a été formé. Les compagnies de fret ont ensuite construit un barrage filtrant sur le péage de La Gravelle, bloquant la circulation dans les deux sens. À partir de 19h30 ce soir, ils disperseront le camp.
Le jeudi 2 février 2023, de petits transporteurs indépendants manifesteront au péage de La Gravelle (Mayenne). Ils se plaignent que « la concurrence déloyale des grands acteurs du transport » les a contraints à la faillite.
Le jeudi 2 février 2023, de petits transporteurs indépendants manifestent au péage de La Gravelle (Mayenne). Les « grands acteurs du transport » les « écrasent », disent-ils.
Jeudi matin, le 2 février 2023, les quatre voies entre Rennes et Laval ont été sauvegardées. A 6h15, des chauffeurs routiers de Chteaubourg (Ille-et-Vilaine) se sont rendus au péage de La Gravelle en Mayenne pour protester contre la concurrence déloyale et la hausse des coûts de transport. La journaliste de TVR, Claire Griot, a observé un convoi de 18 roues qui se déplaçaient lentement et soufflaient des cornes.
La circulation est réduite à une voie à compter de 7 h 30 sur Bison Fut, et il y a une sauvegarde d’environ 5 kilomètres avant l’incident.
Au péage de La Gravelle se trouve un barrage de filtration.
Près d’une trentaine de poids lourds se sont arrêtés au péage de La Gravelle (Mayenne), et leurs chauffeurs ont rapidement érigé une barrière filtrante pour arrêter les camions de transport. D’abord dans un seul sens entre Rennes et Paris, et plus tard dans les deux sens. Ces restrictions ne s’appliquent pas aux piétons, aux cyclistes, aux véhicules d’urgence ou aux véhicules transportant des animaux.
Mickal Aubry, gérant de Celtic AM Transport à Saint-Pran, déclare : « Nous laissons passer les transporteurs français toutes les heures, mais nous ne laisserons pas passer les transporteurs étrangers » (Ille-et-Vilaine). Lui et ses collègues ont campé avec des tentes et des tables de pique-aussi longtemps qu’ils peuvent rester. Plus précisément, ils prévoient que le ministre des Transports de leur pays rencontrera leur représentant. Le groupe prévoit de passer la nuit et le lendemain si nécessaire, selon Mickal Aubry.
Près d’une trentaine de gendarmes mayennais, ainsi que leurs homologues d’Ille-et-Vilaine et d’appui aérien, étaient stationnés au péage.
Arrêts le long de l’A81:
Les quatre voies reliant Laval et Vitr connaissent encore des retards importants. Tant en amont qu’en aval du péage de La Gravelle, des détours permettent aux conducteurs d’éviter l’A81. Ceux qui conduisent de gros véhicules utilitaires entre Paris et Rennes doivent sortir à l’échangeur Laval-Ouest.
« Ils n’ont pas tort de faire une revendication, mais ils ont tort d’exclure les travailleurs acharnés. À mon avis, ce n’est pas l’approche la plus efficace », un automobiliste qui s’est retrouvé coincé dans des réclamations routières. Je comprends, témoigne Cdric. Compte tenu de l’omniprésence de la mondialisation et des rivalités de toutes parts. Un système de garanties pour des cas exceptionnels comme le leur serait le bienvenu, mais sa mise en œuvre n’est pas facile.
Perdre du terrain face à ses rivaux :


Groupement France TPE transports, organisme qui regroupe des entreprises exploitant moins d’une vingtaine de camions, mène ce jeudi deux actions similaires en France : une à Saint-Quentin-Fallavier (Isre), au sud de Lyon, et une autre à Grans, près d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhne). Ses représentants se disent « écrasés par la concurrence déloyale des grands acteurs du transport » et veulent faire entendre leur voix « dans un contexte de plus en plus concurrentiel, face à la hausse des prix ».
Parmi leurs revendications, affichées à l’avant des camions : « un diesel à taux zéro et à prix réduit, la mise en place d’une régulation des prix, le refus de la hausse des prix autoroutiers et la mise en place d’un permis professionnel ».
À ce stade, en début d’après-midi, rien n’a bougé. Par souci de bonne volonté, nous avons laissé passer quelques camions étrangers, mais nous n’allons nulle part; il y a eu trop de promesses non tenues au fil des ans, explique Mickal Aubry, directeur du groupe France TPE à l’Ouest. Ce nouveau groupe ne se sent pas à l’aise au sein des grands syndicats de travailleurs des transports comme la FNTR.


Champion du secteur indépendant des transports, il ne comptait que 82 membres en décembre 2017. Nous sommes maintenant plus de deux cents ou mille camions. Ceux qui ont la responsabilité de nous protéger ne l’ont pas fait et, dans certains cas, nous ont activement entravés, de sorte que nous n’avons pas d’autre choix que de prendre les choses en main. Jeudi, les automobilistes se sont joints au blocus de La Gravelle sans y être invités.

« Depuis ce matin, nous avons enregistré plus d’une centaine de demandes d’adhésion sur notre groupe Facebook fermé », explique Sylvain Bres, coordinateur du mouvement pour le Sud de la France. C’était un réveil brutal aujourd’hui. Nous nous coordonnerons avec d’autres sympathisants du mouvement la semaine prochaine, y compris des agriculteurs, des travailleurs de la construction et des artistes. Comme les fédérations de transport sont devenues de plus en plus inaccessibles, nous nous sommes rebellés contre elles. Le gouffre s’est encore élargi. Il est de notre responsabilité de nous faire entendre maintenant.
Le préfet d’Ille-et-Vilaine a été consulté en fin de journée, et il a été décidé que les barrages routiers seraient levés ce soir à 19h30. « Passer la nuit ici aurait été trop risqué », explique Mickal Aubry. Mais notre mobilisation continue.


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