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Manu roux maladie

Manu roux maladie: Emmanuel Roux, dit Manu, est un ancien stagiaire du service des sports du Courrier de l’Ouest de Niort. Spécialiste du handball depuis plus de 25 ans, il a suivi les exploits des Français lors des grandes compétitions internationales. Le voilà aujourd’hui aux Jeux olympiques de Tokyo où il commente les rencontres des équipes de France (les formations masculines et féminines) auteurs déjà d’un formidable parcours.

Manu roux maladie
Manu roux maladie

Dans un long texte publié sur les réseaux sociaux, l’ancien patron des Bleus dément fermement et remet en cause le travail journaliste de nos confrères. «Je n’ai rencontré aucune chaîne de télévision, je n’ai donné aucune interview, avoue-t-il avec vigueur. J’ai dit non à toutes les demandes depuis janvier.

Je trouverais irrespectueux, in this period de crise sanitaire et économique, de moi plaindre de mon cas personnel. Cela ne correspond pas à mes valeurs.» Des suggestions qui ont aussi agacé et trouvé écho auprès de notre confrère, Manu Roux, coauteur de l’entretien. Ce dernier n’a pas tardé à répliquer sur les réseaux sociaux en la version des faits. Préuve à l’appui.

Drôle d’histoire. Ecarté de l’équipe de France de handball en janvier dernier, Didier Dinart était, jusque-là, resté silencieux. Un recul médiatique terminé vendredi avec une interview donnée à nos confrères de France Info dans lequel il contenait plusieurs suggestions forts. «

Manu roux maladie
Manu roux maladie

J’ai l’impression d’avoir été jeté comme un kleenex », avouait-il, encore marqué par son éviction. Un entretien qui a fait jaser dans le petit monde du handball français. Ce samedi, Didier Dinart est sorti de la réserve en avançant … qu’il n’avait pas donné cette interview.

18h00 J’ai finalement décidé de « partir » mercredi, incapable de tourner en rond dans mes 41 mètres carrés après avoir écrit un article pour francetvsport sur la star du handball Cléopatre Darleux et observer un DVD avec Jean-Pierre Marielle (« Sex store » de Claude Berri, culte). Seul, et sans oublier d’emporter l’attestation de déplacement dérogatoire, une pièce d’identité, et ma carte de presse dans mon sac banane (pour éviter les 135 euros d’amende, on ne sait jamais…).

Dans un petit message qu’il nous a fait passer, Manu était mardi spectateur attentif du 5 000 mètres (de l’athlétisme) où figurait en première série de la demi-finale le Bressuirais Hugo Hay.

A Tokyo, il pourra aussi parler de Niort (où ses parents travaillaient) avec Nicolas Tournat, handballeur de l’équipe de France formée et révélée dans la capitale deux-sévrienne. Manu ne rapportera pas une médaille du Japon mais se souviendra d’avoir « couvert » comme un journaliste des Jeux vraiment particuliers dans le contexte sanitaire mondial. Et les performances du hand français permettent (aussi) de mettre…à l’honneur notre confrère.

« Qu’est-ce que je fais exactement ?

Est-ce là que je vais ? Je ne vais pas y aller. De plus, si je n’y vais pas, que ferai-je pour remplacer une activité que je fais régulièrement dix dernières années à cause de deux-trois sorties hebdomadaires ?

J’ai finalement décidé “d’y aller” à 18h15 mercredi après ne plus pouvoir me retourner dans mon carré de 41 mètres après avoir écrit un article sur le handballeur Cléopatre Darleux pour Francetvsport et visionné le DVD d’un film avec Jean-Pierre Marielle (” Sex-shop”, réalisé par Claude Berri, qui est cultissime). Seul et sans oublier de mettre dans mon sac à dos banane mon formulaire de dérogation dérogatoire de transport, une pièce d’identité avec photo et ma carte de presse (peut-être pour économiser les 135 euros de frais de modification, qui sait…)

Casquette sur la tête, visière sur le cou, lunettes de soleil et sourire inébranlable, « Manu » s’est donné beaucoup de mal pour être prêt pour ce moment : trouver un gîte et un couvert, organiser une séance dédicace, et tracer les traces de l’un et de l’autre, entre autres. Par défi, mais surtout par attachement au club. Grâce au soutien enthousiaste d’Appart City, du restaurant « Le Donjon », du Centre Culturel Leclerc, de la Macif, d’Application Graphique et de La Nouvelle République, ce projet a été rendu possible.

« J’avais dix ans quand je suis allé à mon premier match de football en tant que spectateur. Un match Niort – Caen (2-2) a été joué en août 1985. Ma mère n’était pas intéressée par la course, mais elle m’a offert un retour gratuit à la ligne de départ au milieu de la course et est revenue me chercher à la fin.

» J’ai des souvenirs précis d’Abedi Pelé, qui était de loin le meilleur joueur que Niort ait jamais vu, et ça me fait un grand plaisir de les faire revivre. Je crois qu’on peut même dire qu’on a eu l’occasion de voir Niort, l’un des meilleurs joueurs du monde à l’époque, évoluer en une année. Il avoue même avoir suivi son héros plus tôt dans la journée dans les rues de Niort, alors qu’il ne devait pas être vu. Le respect se gagne en participant au jeu.

Manu roux maladie

Aujourd’hui, le mot “Manu” évoque ce qu’il y a de mieux dans le sport de haut niveau, à commencer par les “monstres” du handball masculin et féminin. Pourtant, le 1er mars, il est découvert dans les travées de René-Gaillard avec du sang bleu et blanc. « Ce match a rappelé beaucoup de souvenirs des jours de gloire du club », dit-il, ajoutant qu’il a hâte de revenir le 12 mai avec « ses » héros de 1987.

Ils seront reçus à l’hôtel de la ville, où ils se produiront sur le balcon, comme ils l’ont fait en mai 1987, le 12 mai. Ils participeront à une cérémonie de dédicace de l’affiche de 1986-1987 à l’Espace culturel de 15h30 à 16h30 le 12 mai, avant d’être reçus à l’hôtel de ville à 17h15. Ils devraient arriver au stade à 18h30 et effectueront une haie d’honneur avant le coup de sifflet final, qui devrait être donné par Abedi Pelé.

Je n’avais pas respiré dehors depuis la veille, à 21h30, juste avant le début officiel de l’incarcération, et je m’attendais à me retrouver dans une scène du film “28 jours plus tard” de Danny Boyle, traversant rues désertes et en esquivant les barricades de la circulation. Cependant, à l’exception d’une lointaine patrouille de gendarmes, il n’y a aucun contrôle visible à l’horizon, et ma pièce d’identité restera rangée dans mon sac banane pendant toute la durée de l’expédition.

Une excursion unique dans une vie

Malgré le fait que je m’attendais à ne voir personne, il y avait au moins une autre personne dans la rue : une mère et son fils, un vieux monsieur avec sa canne, un groupe de collègues faisant du jogging en silence, et quelques couples avec leurs sacs d’épicerie.

C’est de bon augure puisque la file d’attente devant la supérette, qui ressemblait à celle d’un théâtre avant une représentation, a disparu le matin du spectacle. Comme d’autres parcs, Suzanne-Lenglen est fermé, il faut le contourner et se rendre à l’Héliport du XVème arrondissement, où Michel Drucker ne pilotera plus jusqu’à nouvel ordre.

La quantité de trafic a été considérablement réduite, et peut-être le plus important, un nombre important de places de stationnement ont été laissées vacantes. Au cours des dernières heures, la région parisienne a été considérablement privée de ses habitants… Normalement, je cours environ une heure et demie. Cependant, compte tenu des limitations géographiques, je suis d’accord avec vingt minutes ici et là. Même si ce n’est qu’un peu, c’est très amusant ! Je ne vais pas mentir, je ne suis pas près d’oublier cette mise à la terre.”


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