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Mort du professeur montagnier

Mort du professeur montagnier; Luc Montagnier était un gars simple et humble, quoi qu’en disent ses détracteurs. Il était le fils unique d’un père comptable agréé et d’une mère au foyer, et il était issu d’une famille du Berry. Dans un sens, c’est comme un prix Nobel des gilets jaunes. En 1960, cet immense biologiste et virologue français intègre le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) dont il deviendra plus tard directeur de recherche émérite. Il a également travaillé comme professeur à l’Institut Pasteur, où il a dirigé l’unité d’oncologie virale de 1972 à 2000,

Mort du professeur montagnier
Mort du professeur montagnier

et comme professeur et directeur du Center for Molecular and Cellular Biology au Queens College de la City University de New York, avant à la tête d’un institut de recherche à l’Université Jiao-tong de Shanghai en Ses autres affiliations étaient l’Académie nationale des sciences et l’Académie nationale de médecine.

Il partage le prix Nobel de physiologie ou médecine 2008 avec Françoise Barré-Sinoussi et Harald zur Hausen pour la découverte, en 1983, du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), responsable du syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA). Sa contribution à la découverte de ce rétrovirus fait en revanche débat.

Depuis la fin des années 2000, il a multiplié les points de vue sans rapport avec les connaissances en biologie et en médecine et sans aucun fondement scientifique. Il a défendu les notions de Jacques Benveniste de “mémoire de l’eau” et de “téléportation de l’ADN” en particulier, et il a exprimé son opposition aux vaccinations. La “maladie Nobel”, selon certains critiques, le ronge depuis un certain temps déjà (qui consiste, pour un prix Nobel, à se mettre à travailler sur des sujets dans lesquels il n’a aucune compétence ou sur des théories pseudo-scientifiques). En raison de ses opinions, il a été mis à l’écart par la communauté scientifique.

Le Professeur Luc Montagnier Prix Nobel est mort 

Considéré comme marginal par les autres, il est devenu la cible de critiques acerbes et a même été accusé de charlatanisme dès les années 2000. Il affirme que lorsque l’ADN est fortement dilué dans l’eau, il libère spontanément des ondes électromagnétiques, ce qui permettrait la “téléportation de l’ADN”. Il est convaincu que les antibiotiques pourraient être utilisés pour guérir les personnes autistes puisque l’autisme, selon lui, est partiellement causé par des infections bactériennes, mais que l’alimentation et l’homéopathie pourraient également être utilisées pour traiter le VIH/SIDA au Cameroun. Ses arguments polémiques, en particulier, sont fondés sur les notions de Jacques Benveniste sur la “mémoire de l’eau”.

La “maladie Nobel”, selon les sceptiques, l’afflige (qui consiste pour un prix Nobel à commencer à travailler sur des sujets dans lesquels il n’a aucune compétence ou sur des théories pseudo-scientifiques).

Lors d’une conférence de presse le 7 novembre 2017, lui et Henri Joyeux ont déclaré qu’ils étaient d’accord avec diverses allégations anti-vaccin qui ont été démystifiées par l’establishment médical. Ces raisons comprenaient :

Montagnier affirme que les vaccins sont responsables de la mort subite du nourrisson et qu’il a « un dossier judiciaire américain concernant un bébé décédé aux États-Unis après avoir été vacciné » ; les adjuvants à base de sel d’aluminium seraient “responsables d’une tempête immunitaire chez le nourrisson” ; et que le “paracétamol, que l’on donne aux nourrissons lorsqu’ils ont une réaction au vaccin, est un poison”.

Suite à cette occasion, une centaine d’universitaires des sciences et de la médecine ont écrit une lettre indiquant que Montagnier « exploite son prix Nobel pour propager, au-delà des limites de son expertise, des messages nuisibles à la santé humaine, en violation de l’éthique qui doit régir la recherche et la médecine.” Selon la Revue médicale suisse, le professeur – qui avait été “séduit par l’irrationnel” – avait été “refusé par l’Institut Pasteur, où il est toujours professeur émérite, et dénoncé par l’Académie nationale de médecine, où il est toujours professeur”. membre bien qu’il n’ait jamais mis les pieds dans l’institution.

En 1983, lui et ses associés Jean-Claude Chermann et Françoise Barré-Sinoussi ont fait la découverte d’un nouveau rétrovirus humain, le virus associé à la lymphadénopathie (LAV), qui est aujourd’hui connu comme le virus responsable de la propagation du VIH/SIDA. Dès le début de cette découverte, l’équipe dirigée par Luc Montagnier a travaillé sans relâche pour décrire ce nouveau virus et montrer son implication dans la propagation du sida, notamment en étudiant ses caractéristiques biologiques et en fournissant un point de référence pour un test de diagnostic sérologique.

Lorsque l’équipe de Luc Montagnier a découvert un deuxième virus lié au sida en Afrique de l’Ouest, elle a été surprise de constater qu’il était assez différent du premier virus en termes de séquences moléculaires.

Cause Décès : Le Professeur Luc Montagnier, 

A l’Institut Pasteur de Paris, Luc Montagnier a été le premier directeur du nouveau département “SIDA et rétrovirus” qu’il a dirigé de 1991 à 19975.

Plus significatif encore, Luc Montagnier et ses collègues révèlent que les mycoplasmes renforcent significativement l’action cytopathogène d’un virus. À la lumière de cette découverte, la poursuite des recherches sur l’implication ment de cofacteurs infectieux dans la virulence et l’impact pathogène du virus sont en cours, des recherches qui pourraient un jour déboucher sur le développement de nouvelles méthodes de traitement et de vaccination.

C’est en 1993 qu’il a créé la Fondation mondiale pour la prévention et la recherche sur le sida (FMPRS), qui opère sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), dans le but d’établir des centres de recherche dans toute l’Afrique6. Il a été autorisé à continuer à travailler comme chercheur émérite en 1997, malgré le fait qu’il avait 65 ans à l’époque. Cependant, la législation française l’empêchait de devenir directeur d’un centre de recherche dans le pays. C’est pour cette raison qu’il a été nommé professeur et directeur du Center for Molecular and Cellular Biology au Queens College de la City University of New York la même année et y est resté jusqu’en 2001.

Mort du professeur montagnier
Mort du professeur montagnier

Luc Montagnier, avec son collègue italien Vittorio Colizzi, a participé à plusieurs conférences, dont une en Afrique, pour lutter contre la propagation du VIH.

En 2010, Luc Montagnier annonce qu’il quitte la France pour prendre la direction d’un nouvel institut de recherche à l’Université Jiao-tong de Shanghai, où il poursuivra ses recherches sur la formation de “nanostructures” induites par l’ADN dans l’eau. Il avait fui le « climat de terreur intellectuelle » en France.

À l’époque, 44 autres lauréats du prix Nobel avaient signé une lettre au président du Cameroun, dénonçant les “solutions” de Montagnier qui “n’ont aucun début de preuves scientifiques” et l’avertissant que ses actions auraient “un impact désastreux sur la qualité du système de santé”. au Cameroun.” Montagnier devait présider un laboratoire de recherche au Cameroun au moment de la lettre.

Montagnier a signé, selon Le Figaro, “son arrêt de mort scientifique, après un lent naufrage”, lors d’une conférence en novembre 2017 aux côtés d’Henri Joyeux, un ancien médecin anti-vaccin dont les théories étaient également controversées. En quelques semaines, plus d’une centaine de scientifiques ont condamné les commentaires irresponsables de Montagnier sur les risques qu’il prétend que les vaccins posent dans une pétition.


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