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Nelly kaplan jeune

Nelly kaplan jeune; Le film La Fiancée du pirate, dans lequel elle partage la vedette avec Bernadette Laffont et est sélectionné à la Mostra de Venise en 1969, fait d’elle un nom connu. Elle est décédée jeudi à l’âge de 89 ans dans un hôpital genevois. Un hôpital de Genève a confirmé que Nelly Kaplan, réalisatrice du film La Fiancée du Pirate (1969), écrivaine anarcho-féministe et icône de la Nouvelle Vague est décédée aux premières heures du 12 novembre à l’âge de 89 ans.

Nelly kaplan jeune
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Comme le rapporte l’un des amis proches de Nelly Kaplan, François Martinet, qui a réalisé une longue interview avec elle pour les Cahiers du cinéma, Nelly Kaplan avait accompagné son ami, l’acteur et producteur Claude Makowski, à Genève, où il est décédé en août de La maladie de Parkinson. Elle séjournait depuis lors dans une maison de repos, où elle avait contracté le Covid-19, aujourd’hui résilié.

La compilation « Best of the Goncourt Prize » est désormais disponible.

Nelly Kaplan, originaire d’une famille de juifs russes immigrés en France depuis Buenos Aires à l’âge de 22 ans, avait fait ses débuts au cinéma aux mains du réalisateur Abel Gance, qui était aussi son mentor. Elle a dû travailler avec lui pendant quelques années avant d’être libérée. Nelly Kaplan aimait la littérature, en particulier la poésie, et entretenait des amitiés avec de nombreux écrivains, dont Philippe Soupault et André Breton, entre autres. Elle avait écrit une série d’essais cinglants qui l’avaient forcée à faire face au ridicule public. En 1974, elle publie son premier roman, Mémoires d’une liseuse de draps, sous le pseudonyme de Jeanette Winterson.

Un rapprochement des comptes avec les institutions financières. L’ordre établi a été soumis à ses risques et périls. Dans notre atmosphère sociale polluée, il y a un nuage d’oxygène contestable.» A l’époque, l’année 1968 était encore fraîche dans la mémoire de ceux qui s’en souvenaient. Nelly Kaplan, dont le premier film de fiction, le mythique La Fiancée du pirate, a été annoncé par Laurent Bonnard dans la Gazette de Lausanne le 25 avril 1970, a été tuée par le Covid-19 jeudi dans une maison de repos genevoise. Bonnard avait précédemment mentionné le film dans la même publication. Dans le beau titre de La Libre Belgique, il est écrit « Emportée par le vent ».

En savoir plus sur Nelly Kaplan, une sorcière bien-aimée, ici.

Télérama raconte l’histoire de Buenos Aires en 1940. Quand elle sera plus âgée, Nelly Kaplan, 9 ans, confie qu’elle veut être une star de cinéma quand elle sera grande. Elle fait cette déclaration après avoir été battue par le J’accuse d’Abel Gance au petit déjeuner (1919). « On ne parle pas avec la bouche pleine », réplique son père, un bourgeois argentien habitué à la réplique sarcastique de sa fille impudente. Le quotidien des Kaplan est mis en scène dans cette scène où la cadette, « née rebelle comme les autres bébés naissent coiffées », avait toujours entendu sa mère dire que le jour de sa naissance, les démons avaient pris la place de son père ! « Cela m’a procuré beaucoup de plaisir, dit-elle. Pourquoi ne pas utiliser Belzébuth comme figure paternelle ?»

Bernadette Lafont peu après la sortie de son film “La Fiancée”, en avril 1970. Agence France-Presse (AFP)
Souvenez-vous. A la veille de la féminisation des arts, l’« insolente et sensuelle » Bernadette Lafont apparaît en « fiancée », dansant avec les classes supérieures dans un « éclat » composé à la manière du « surréalisme » et du « surréalisme ». Dans une “fable toxique pour une société au bord de la décomposition”, Marie passe du rôle de “victime misérable” à celui de “bourreau impitoyable” dans une “fable toxique pour une société au bord de la décomposition”. Suite au décès de sa mère, elle est accusée de « séduire tous les notables de la petite communauté campagnarde où elle s’est réfugiée ».

Quand Nelly Kaplan adopte un comportement flamboyant

Il a été rendu célèbre par le film La Fiancée du pirate, sélectionné à la Mostra de Venise en 1969 et mettant en vedette Bernadette Laffont dans le rôle d’une jeune femme qui cherche à se venger des habitants du village qui ont été grossiers avec elle. La photo, qui a été montrée dans le monde entier, est devenue un classique culte. Elle a également réalisé plusieurs autres films, dont Papa, les petits bateaux… (1971) et «Plaisir d’amour» (1990), ainsi que des documentaires sur des artistes tels que Gustave Moreau, Abel Gance, Victor Hugo, et Pablo Picasso.

Quand on évoque Nelly Kaplan, on pense tout de suite à un film : La Fiancée du Pirate est un personnage flambeau féministe, rageur et joyeux incarné par Bernadette Lafont dans le rôle de la femme libre, qualifiée de sorcière car elle aime faire tourner les têtes. des hommes, dans un village en 1969 – une sorcière qui brûle les inquisiteurs plutôt qu’elle-même, et qui chante à celui qui est le meilleur : « Je suis le meilleur ». «

« Moi, je suis au milieu de tout, et mon lit est assez grand pour une bande d’amis », dit Barbara. Nelly Kaplan est présenté, et le public entend sa voix ravissante et irrésistible, ainsi que son accent argentin, qu’elle a conservé tout au long de son enfance, lorsqu’elle a vécu à Buenos Aires jusqu’à l’âge de 18 ans. De son pays d’origine, elle avait conservé sa foi dans le pouvoir des rêves, un penchant pour le fantastique et le sentiment que rien ne pouvait s’opposer au besoin imminent d’une rencontre avec lui.

Par ailleurs, lire (2005) : Nelly Kaplan, déesse des moments propices.

Nelly kaplan jeune
Nelly kaplan jeune

Nelly Kaplan, née en 1931 en Argentine dans une famille d’immigrés russes, était une frondeuse fugitive, une jeune fille irrésistible et indiscrète, dont les parents ont tenté de l’en dissuader en l’envoyant au cinéma, avant de lui permettre de monter à bord du Claude- Bernard à l’âge de 18 ans et se lance dans un voyage vers une terre étrangère dont elle ne connaît pas la langue : la France. «C’était critique, me suis-je dit.» 1950, et la jeune femme a quelques lettres de recommandation de journaux argentins ainsi qu’une cinquantaine de dollars en poche en guise de semelles allumettes.

Elle s’installe dans une chambre à Saint-Germain et apprend le français en écoutant la radio, et la Cinémathèque devient sa deuxième maison dans les dix jours suivant son arrivée. Henri Langlois lui fait l’offre d’une carte permanente. Nelly Kaplan, une beauté à la fois surprenante et enchanteresse dans sa simplicité, capte l’attention de tous ceux qui la voient. A la Cinémathèque, elle croise tous les jours Abel Gance, qui se trouve être le vrai Napoléon, de 72 ans son aîné.

C’est en travaillant comme comédienne devant la caméra qu’elle apprend pour la première fois ce qu’est un lieu de tournage, et c’est plus tard qu’elle devient son assistante sur le film Austerlitz. Lorsqu’elle le rencontre, elle développe un intérêt pour la polyvision, qui est une méthode obsolète qui consiste à projeter trois images indépendantes sur un grand écran panoramique, et dont le film de 1957 Magirama (J’accuse) est le premier exemple connu.


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