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Carte vitale qui commence par 1

Carte vitale qui commence par 1; Officiellement appelé « numéro d’inscription au répertoire des personnes physiques » (en abrégé « NIRPP » ou simplement « NIR »), le numéro de sécurité sociale français est un code alphanumérique qui sert à identifier de manière unique une personne dans le « répertoire national d’identification des personnes physiques” (RNIPP), qui est géré par l’INSEE, dans les conditions prévues par le décret n° 82-103 du 22 janvier 1982, tel que

Carte vitale qui commence par 1
Carte vitale qui commence par 1

Il s’agit d’un nombre “significatif”, c’est-à-dire qu’il n’est pas complètement aléatoire, et il se compose de 13 chiffres, suivis d’une clé de contrôle composée de deux chiffres. Il est construit à partir des informations fournies par les communes sur l’état civil de l’individu (sexe, année et mois de naissance, département et commune de naissance, numéro d’ordre dans le registre de l’état civil). Il s’agit d’un “identifiant fiable et stable qui a été conçu pour rester inchangé tout au long de sa vie”3.

Il existe plusieurs situations dans lesquelles

Le numéro de sécurité sociale et le numéro d’identification national (NIR) sont deux numéros différents. Le NIR d’un individu lui est attribué au moment de sa naissance; néanmoins, jusqu’à l’âge de seize ans au moins, un enfant est affilié à la sécurité sociale de l’un ou des deux parents. Par conséquent, son numéro de sécurité sociale peut être celui de son père ou de sa mère, ou il peut être partagé par les deux. Aussi, avant le 1er janvier 2016, date de création du PMU, il était possible pour un majeur d’être légalement conjoint à un autre majeur et donc d’avoir le même numéro de sécurité sociale (qui était différent de son NIR). Cela était possible jusqu’à la création de l’UGP.

Le traitement automatisé d’un fichier comprenant des individus par des machines mécanographiques nécessitait un code permettant d’identifier sans équivoque chaque personne dans le fichier. Ce code aurait pu inclure non seulement des chiffres (dont chacun aurait été représenté par un seul trou dans l’une des dix lignes de la carte), mais il aurait également pu contenir des lettres (dont chacune aurait été représentée par deux perforations dans la même colonne). En pratique, le traitement d’un code alphabétique prenait au moins deux fois plus de temps que celui d’un code numérique. C’est parce que les codes alphabétiques comprennent plus de caractères. Il n’y a donc pas de lettres dans le code que René Carmille a retenu.

De la même manière, les approches de hachage qui consistaient à utiliser un calcul pour remplacer les 12 chiffres significatifs par une signature numérique n’étaient pas disponibles sur les ordinateurs aux capacités de calcul limitées puisque ces machines étaient incapables de faire les calculs nécessaires. En raison de cette contrainte initiale, le nombre a pris une importance significative au fil du temps. Depuis les années 1930, c’est un thème récurrent dans les critiques adressées à la CNIL, et peu de choses ont changé pour y répondre.

Enfin, le « nombre français » que René Carmille croyait « immuable » n’est pas tout à fait le même que celui-ci. Il y a eu de nouveaux départements et communautés formés, ainsi que ceux qui ont été entièrement éliminés. Même les caractéristiques déterminantes d’un genre peuvent être modifiées dans le monde d’aujourd’hui.

Ayant un but civil plutôt que militaire, le décompte de la population française devait inclure les femmes. Pour cette raison, un treizième chiffre a été ajouté à la première colonne pour indiquer si le répondant était un homme ou une femme (1 ou 2). Selon René Carmille, le numéro d’identification d’une personne n’est qu’un élément d’un vaste système de traitement de l’information et de gestion statistique conçu pour superviser tous les aspects des opérations économiques, civiques et militaires. C’est le point de vue de René Carmille.

L’instruction du 30 mai 1941 donne7 un sens aux nombres qui ne sont plus utilisés aujourd’hui (0 à 9) dans la première colonne (cependant, Michel-Louis Lévy, statisticien spécialiste de la question, dit qu’il y a « présomptions” que ces instructions, difficiles à appliquer, n’ont jamais été utilisées) :

Le premier élément est défini comme suit

1 et 2 [selon le sexe] désignent les citoyens français, y compris les juifs » ; « 3 et 4 désignent « les indigènes d’Algérie et de toutes les colonies françaises, à l’exclusion des juifs » ; « 5 et 6 désignent les « juifs originaires de France » ; et “7 et 8 désignent “les étrangers, y compris les Juifs.”” “la première composante est ainsi définie :” “1 et 2 [selon le sexe] design

Par la suite, la première composante du numéro d’identification est définitivement restreinte au sexe d’une personne au mois de mai 1945 : 1 pour les hommes et 2 pour les femmes. L’armée reconstituée a continué à utiliser le nom de code “Carmille” et a donné le nom du créateur du code à tous les centres qui s’occupaient du recrutement, de la mécanographie ou des communications.

En avril 1946, le Service national des statistiques (SNS) a changé son nom en Institut des statistiques et l’Administration de la sécurité sociale (SSA) a officiellement adopté le “numéro Carmille”. Selon la recollections de Pierre Laroque, co-créateur du concept de sécurité sociale avec Ambroise Croizat :

“Au moment où les travaux préparatoires du Régime français de sécurité sociale ont été lancés à l’automne 1944, le numéro Carmille avait déjà été mis en place avec succès et était pensé comme un choix naturel pour devenir le numéro de sécurité sociale conformément à l’Insee. Pour une raison ou pour une autre, l’élaboration de la législation régissant la sécurité sociale s’achève avec le vote des ordonnances fondamentales en octobre 1945, et le nouveau régime entre en vigueur le 1er juillet 1946. Ce fut le cas quelles que soient les circonstances. Il y a lieu de croire qu’à ces différentes époques, le nouveau numéro de sécurité sociale, qui a remplacé l’ancien numéro des Assurances sociales, a été adopté sans aucune contestation de qui que ce soit.

Carte vitale qui commence par 1
Carte vitale qui commence par 1

L’Insee gère ces chiffres en coulisses.

Si vous êtes né dans un autre pays, les deux premiers chiffres du code de votre département seront remplacés par 99 et le dernier chiffre du code de votre commune sera remplacé par le code Insee de votre pays de naissance.

Si vous êtes né en Algérie, au Maroc ou en Tunisie avant l’indépendance de ces pays, un code différent de 99 et du code INSEE du pays dans lequel vous êtes né peut vous être attribué. Pour l’Algérie, ce code pourrait être 91, 92, 93 ou 94 ; pour le Maroc, ce pourrait être 95 ; et pour la Tunisie, ce pourrait être 96.

Lorsqu’une personne est née en France, elle se voit immédiatement attribuer un numéro de sécurité sociale par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Ce numéro est utilisé à des fins de sécurité sociale. Officiellement connu sous le nom de NIR, qui signifie “numéro d’identité au référentiel” (de l’Insee), le numéro de sécurité sociale est attribué à chaque assuré lors de la délivrance de la carte Vitale, qui intervient lorsque l’individu atteint le âge de 16 ans.

Si vous avez déjà travaillé en France et que vous avez été affilié au régime général de sécurité sociale, votre numéro de sécurité sociale doit avoir été imprimé sur vos anciens bulletins de salaire, sur votre attestation de droits, voire sur votre carte d’assurance maladie.

En 1985, Yvette Roudy, alors ministre des droits des femmes, s’élève contre le préjudice causé par un code qui place les femmes dans un rôle subalterne. Elle l’a fait devant le directeur de l’Insee. Cet individu a répondu que son choix était conforme à la règle ISO/CEI 5218 qui normalise la représentation du genre, mais une réponse officielle présentée au cabinet du ministre proposait d’utiliser le code 0 au lieu du code 2. “C’est à vous de décider si symboliquement le code 0 est préférable au code 2 pour le sexe féminin.”


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