Skip to content

Quel arbre produit le liège

Quel arbre produit le liège; Le chêne-liège (Quercus suber) est un arbre unique dans sa catégorie car son écorce, le liège, se régénère après sa récolte. L’opération de reboisement est délicate, et elle sera répétée en moyenne tous les douze à quinze ans dans le département du Var, période pendant laquelle aucun arbre mature ne sera abattu ou encerclé par le feu. Elle est pratiquée pendant la saison de croissance du chêne-active liège, qui s’étend de la fin du printemps à la fin de l’été, afin de ne pas abîmer l’arbre. Le risque est d’abîmer le lit de la mère en le frappant jusqu’au bois, ce qui fait que la vaisselle se sépare.

Quel arbre produit le liège
Quel arbre produit le liège

La récolte de liège est une sorte d’art. Elle ne peut être réalisée que par des «leveurs liège», qui sont hautement qualifiés et ont une grande expérience préalable dans le domaine. Afin d’accomplir la tâche, des outils traditionnels, y compris des haches spéciales, sont utilisés. Bien que le « picoussin » soit souvent utilisé en Provence, chaque région et chaque pays a sa propre hache. D’un point de vue environnemental, le travail du forestier s’effectue au rythme des saisons.

En trois étapes faciles, vous pouvez récolter votre liège

Le premier écorçage, également appelé “démasclage”, ne peut être pratiqué qu’après que le chêne-liège a atteint l’âge de vingt-cinq à vingt-cinq ans et demi. Ce premier liège, qui a une structure de forme irrégulière, est très dur et dépourvu d’élasticité. Il est appelé “médaillon de mawl” car il est très difficile à manipuler et à travailler. Il ne sera pas utilisé pour les bouchons, mais plutôt pour le rechargement des sols, l’isolation et la trituration, autant d’applications pour ce matériau écologique et naturel qui sont maintenant dans les premiers stades de développement. Au cours du cycle de chêne-life liège, un maximum de cinq à sept levées aura lieu.

Six ans après le démasclage, lors du deuxième écorçage, on obtiendra un matériau à structure irrégulière, qui sera moins durable mais de qualité moyenne, et qui ne conviendra pas à l’industrie bouchonnière. Cette “reproduction de liège de première” peut être utilisée à des fins d’isolement ou à diverses autres fins.

Ce n’est qu’après le troisième écorçage et les suivants que l’on obtient une liège aux caractéristiques propres à la fabrication de bouchons de qualité, dite « liège femelle ». Ainsi, tous les neuf ans au minimum, le chêne-liège fournira un liège de qualité “bouchonnable”. Seule une partie du liège levé est capable de produire des bouchons de grande qualité d’une qualité exceptionnelle.

Un chêne-liège bien entretenu, dont on récolte régulièrement du bois frais, produit non seulement 250 à 400 % de liège en plus qu’un arbre sauvage, mais il a aussi le potentiel de fixer plus de CO2, contribuant à la séquestration du carbone dans le bois et la forêt. Le chêne-liège résiste mieux au passage des incendies du fait de son écorce. Il aide à la stabilisation des sols après de tels incidents, ce qui est particulièrement important lors de fortes précipitations automnales.

En Provence, les forêts de chênes-lièges sont souvent des forêts mixtes bénéfiques à la préservation de la biodiversité. La plus belle relation se fait avec le châtaigner, puisque ces deux plantes apportent plus de fraîcheur et d’humidité en été, réduisent les risques d’incendies de forêt et, plus important encore, offrent un habitat à une grande variété d’espèces animales et végétales. Circaetus gallicus et l’Aigle de Bonelli sont deux des rapaces les plus communs que l’on trouve dans les plus anciennes sous-espèces du monde (également appelées forêts de chênes-lièges, du nom latin Quercus suber), que l’on trouve dans les forêts de chênes-lièges (Aquila fasciata).

Le liège, un allié du genre humain

Cela fait des siècles que l’homme a découvert les propriétés extraordinaires du chêne-liège et de son écorce, et elles continuent d’être découvertes aujourd’hui. Il servait principalement à boucher des amphores et à fabriquer du matériel de pêche dans la Grèce antique. Depuis lors, l’utilisation de cette substance unique en son genre a considérablement augmenté. La production mondiale de Liège a atteint environ 300 000 tonnes par an, le Portugal représentant 52 % de la production totale. Le pays de France produit environ 4000 tonnes de liège chaque année.

En plus de circonscrire la région de la Méditerranée occidentale, il déborde également une partie importante de la longueur du littoral de l’océan Atlantique. Les centres de fabrication français sont principalement concentrés dans le Var, la Corse et les Pyrénées-Orientales, suivis par le reste du pays.

Territoire sous-régional français, le Var est le premier du pays. Le chêne-liège ne se trouve que dans les habitats gréseux de Provence, à savoir dans les Maures, l’Estérel, la Colle du Rout, le Tanneron, et quelques parcelles de la région de Toulon, entre autres. Au cours des dernières décennies, elle a été une source importante de croissance économique et de développement. Au cours du XIXe sièclery, les Liégeois ont soutenu plus de deux mille bouchonniers dans plus de cent cinquante bouchonneries dans les villages des Maures et de l’Estérel.

Les vendanges ont eu lieu cet été dans le Var dans la partie basse du secteur de la Colle du Rout, ainsi que le long de la frontière avec Bagnols-en-Forêt, sur la commune du Muy, où la récolte a été récoltée.

Il contribue également à maintenir l’équilibre du maquis avec d’autres espèces végétales comme les cistes, les arbousiers, les bruyères et les myrtes, qui abondent en ces espèces arbustives dans la zone où il est planté. La tortue d’Hermann, ainsi que certaines fauvettes et autres petits passereaux, en dépendent comme habitat essentiel pour une variété d’espèces qu’il faut préserver.

Quel arbre produit le liège
Quel arbre produit le liège

Certains insectes du chêne-liège, comme la Chenille du chêne-liège (Lymantria dispar), la Livrée (Malacosoma nestria) et la Tordeuse verte (Totrix virdana), sont particulièrement attirés par les jeunes feuilles de la plante, et ils peuvent même être à l’origine d’une importante défoliation, comme ce fut le cas l’an dernier dans les Maures et les environs de La Môle et de Bor

Chêne Liège est une institution culturelle.
Le chêne liège est un arbre de climat humide qui frissonne en présence d’un excès d’humidité. En France, on le trouve sur le littoral méditerranéen et en Corse.

Il chemine sur des sols pauvres et sablonneux dépourvus de calcification. Il est envisageable de le cultiver sur un sol plus fertile, mais la qualité de son liège en serait diminuée.

Le chêne liège est obtenu par l’utilisation de semis. Il est très peu favorable à la transplantation. De ce fait, il faut planter le chêne à son emplacement ultime le plus tôt possible après la plantation du gland en godet, ce qui prend environ un an en moyenne. Le sol qui a été utilisé lors de la plantation doit pouvoir supporter les racines pour que la transplantation soit réussie.

Parce que de nombreuses espèces de champignons vivent en symbiose avec les chênes-racines, les régions liègeoises boisées de chênes sont souvent un paradis pour les cueilleurs de champignons. Grâce à l’utilisation d’un réseau de filaments appelés mycorhyzes, ils échangent des nutriments organiques avec l’arbre afin d’améliorer sa capacité à absorber les nutriments du sol. Pour que le chêne-liège prospère, ces champignons doivent être présents. Sans eux, les arbres auraient du mal à assimiler le phosphore et les autres minéraux des sols pauvres en nutriments.


error: Content is protected !!