quel métier fon les parent de vincent lambert Le 28 janvier, plus de cinq mois après le décès prématuré de Vincent Lambert, son médecin, jugé pour « non-assistance à une personne en danger », a finalement été acquitté.
Les avocats du docteur Sanchez ont confirmé lundi à l’AFP qu’il était poursuivi pour « non-assistance à une personne en danger » après que la mère de Vincent Lambert, décédé le 11 juillet après l’arrêt de ses traitements, a demandé sa libération.
Le tribunal correctionnel de Reims, agissant sur les demandes du procureur, a estimé que le directeur du service de soins palliatifs et de l’unité des lésions cérébrales du CHU de Reims avait « parfaitement respecté ses obligations légales » dans une décision de première instance.
En outre, le tribunal a conclu que les parents de Vincent Lambert avaient « d’autres raisons que de s’opposer à la loi Leonetti-Claeys » sur la mort.
Viviane Lambert et ses avocats Jean Paillot et Jrme Triomphe ont déposé une requête auprès du Comité international des Nations Unies pour la protection des droits des personnes handicapées (CIDPH) pour annuler la décision du Dr Sanchez de mettre fin au traitement. En mai 2019, les parents de Viviane avaient demandé au CIDPH d’interrompre temporairement l’arrêt du traitement pendant qu’ils examinaient le cas.
Les mesures recommandées par l’ONU doivent être prises.
La cour d’appel de Paris avait ordonné la reprise du traitement même si la France, par la voix de la ministre de la Santé Agns Buzyn, avait estimé qu’elle n’était pas tenue de respecter cette demande. Cependant, la Cour de cassation a annulé la décision de la Cour d’appel quelques semaines plus tard, estimant qu’elle n’avait pas le pouvoir de le faire.
Le Dr Vincent Sanchez a commencé la dernière série de sevrage du traitement le 2 juillet. Peu de temps après, Vincent Lambert est décédé.
Jean Paillot a déclaré à l’AFP que le gouvernement français et le Dr Sanchez étaient obligés de prendre les mesures provisoires demandées par l’ONU. La Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées ayant été ratifiée par la France, ces mesures provisoires deviennent juridiquement contraignantes dans ce pays.
En ce qui concerne le traitement des personnes handicapées, cependant, il a déclaré: « Je ne suis pas opposé à la loi » (Claeys-Leonetti) en principe.
Vincent Lambert, ancien infirmier de 42 ans aujourd’hui dans un état végétatif irréversible et symbole du débat sur la fin de vie en France, a fait parler à sa mère du décès de son fils. Ce dernier est décédé il y a à peine un an, dans l’unité de soins palliatifs de l’établissement principal de l’hôpital de Reims.
Le samedi 11 juillet de cette année, cela fera une année complète que Vincent Lambert est décédé. Après qu’un accident de voiture à l’âge de 32 ans lui ait coûté la vie, cet infirmier et père d’une jeune famille a été laissé dans un coma irréversible pendant la décennie suivante. Un feuilleton juridique qui avait brisé sa famille avait finalement pris fin avec son décès. Rachel Lambert, son épouse, et Franois Lambert, son neveu, se sont tous deux prononcés contre ce qu’ils appellent la « thérapie implacable » qui a été utilisée pour le maintenir en vie, mais ses parents sont catégoriquement opposés à son terme. Vincent Lambert était devenu un symbole des débats français sur l’euthanasie après des années de batailles judiciaires, dont une devant la Cour européenne des droits de l’homme.
Ils m’ont enlevé mon fils :
Sa maman, Viviane, donne une interview à Franceinfo samedi prochain. Même après un an, elle ne peut toujours pas accepter la décision du tribunal de mettre fin au traitement après la mort de son fils. C’était mon fils, et maintenant il est parti. La fin de sa vie n’était pas arrivée ! Cet homme n’était pas complètement sans cervelle, mon fils ! Elle rejette avec véhémence l’idée qu’elle devrait accepter le meurtre de son enfant.
Le procureur de la République de Reims a immédiatement mené une enquête sur les circonstances de la mort de Vincent Lambert en janvier dernier, et ses conclusions ont été jugées conformes aux paramètres établis par la loi Claeys-Leonetti sur la mort et les mourants. Cependant, les parents de Vincent Lambert avaient plaidé pour la libération du docteur Vincent Sanchez en février ; Sanchez était poursuivi pour « non-assistance à une personne en danger » après avoir ordonné l’arrêt du traitement.
Vincent n’avait plus beaucoup de temps. Je ne comprends pas pourquoi ils ont choisi de s’en débarrasser. Malgré l’absence de progrès, nous ne nous débarrassons pas des gens comme s’ils étaient des boîtes de Kleenex épuisées, explique Viviane Lambert de Franceinfo. Elle affirme que des options de logement spécialisé étaient disponibles pour son fils. Elle explique que si Vincent avait dépensé son argent pour des séjours à l’hôpital au lieu d’une célébration du centenaire, il n’aurait jamais vécu assez longtemps pour en voir 100.
« Je crois »:
Elle a passé un moment terrible aux funérailles de son fils et prétend avoir des cauchemars « tous les soirs » à son sujet. « Ça se calme un peu, mais c’est traumatisant », dit Viviane Lambert. J’essaie de me convaincre qu’il est allé dans un meilleur endroit maintenant. Je crois, et je ne suis pas gêné de dis-le. La foi nous a assez critiqués. Bien qu’elle soit étiquetée comme fondamentaliste, elle maintient son optimisme.
Viviane Lambert dit que les divisions au sein de sa famille ont eu un effet profond sur elle, en plus des difficultés qu’elle a eues en deuil. Nous aurions préféré que cela se passe beaucoup mieux. À ce moment-là, nous étions une seule équipe. Que ceux qui ne croient pas que nous en sommes un viennent voir nos albums photos.
Et à ses proches, je dis ceci : je suis prêt à pardonner, mais pour que nous pardonnions, il faut qu’on nous demande de pardonner aussi. Néanmoins, ma porte est toujours ouverte et je suis prêt. Contrairement à certaines personnes, je n’ai jamais été du genre à couper un fil. Ils m’appellent maman. Je les adore. Avant de partir, j’aimerais faire un dernier câlin à tout le monde et reprendre là où nous nous sommes arrêtés.