quel rôle les parents ont dans lhospitalisation de leur enfant La majorité des parents préfèrent rester avec leur enfant pendant la garde ou l’examen, et cette préférence est soutenue par tous les textes officiels. Cependant, les parents n’ont pas toujours la perspicacité de savoir ce qui aidera leur enfant sur le moment.
Il est possible de se préparer au traitement, de soulager l’inconfort de l’enfant et de s’assurer que tout le monde est à l’aise et à sa place. Voici quelques suggestions et idées pour vous aider à démarrer sur la bonne voie.
Considérations majeures avant de prendre soin d’un enfant :
Détails sur l’enfant et sa famille:
Sensibiliser l’enfant
Il est important de préparer l’enfant et ses parents au traitement en expliquant la procédure et en discutant des mesures à prendre pour réduire l’inconfort. Plusieurs méthodes existent pour recueillir ces données. Bien que la réaction initiale de l’enfant à cette nouvelle puisse être une réaction d’inquiétude, il ne sera pas pris par surprise et ne se sentira pas « trahi » par le traitement.
Il a été démontré que distraire l’enfant pendant le traitement améliore les résultats dans la grande majorité des études. Cependant, certains enfants préfèrent savoir ce qui se passe avec leur traitement à chaque étape du processus. Nous pouvons alors le faire en utilisant le moins de mots « anxiogènes » possible, tels que « maintenant je vais désinfecter », « je vais mettre le garrot », « ça va se resserrer un peu », « je vais commencer », etc.
Il est possible de fournir une explication avant, pendant ou après le traitement, en fonction de la rapidité avec laquelle le geste doit être effectué.
Il existe des directives au niveau national pour réduire ou éliminer l’inconfort ressenti par les enfants à la suite d’un traitement médical. Les protocoles de douleur institutionnels ou départementaux exigent généralement que les préparations suivantes soient faites avant le traitement pour le meilleur résultat possible : l’application d’une crème anesthésique (au moins 1 heure avant), la prescription d’un analgésique ou d’une prémédication (temps variable avant, selon le mode d’administration), et ainsi de suite (orale, veineuse, etc.).
Ces procédures devraient être modifiées en fonction du niveau d’anxiété de l’enfant et de la gravité des événements traumatisants signalés par les parents. Retarder le début du traitement, peut-être pour obtenir un peu de Meopa ou pour donner à une prémédication le temps de prendre effet si l’enfant est particulièrement anxieux juste avant la procédure, peut être la meilleure option.
Des antalgiques qui fonctionnent bien après un traitement ou un examen sont parfois nécessaires, mais leur efficacité doit être prédite à l’avance (prescription de médicaments, ACP, anesthésie locorégionale, etc.).
Visitez le site Web de Pdiadol ou le National Pain Relief Resource Center pour obtenir des réponses à toutes vos questions sur la santé (CNRD).
Techniques de distraction :
Utiliser un bâton de pluie pour divertir un jeune enfant
En plus des analgésiques, les nourrissons et les tout-petits, qui se fatiguent rapidement, bénéficient grandement de distractions abondantes et adaptées à leur âge. Distraire un enfant n’est pas toujours aussi simple que de raconter une histoire ou de chanter une chanson. Toutes les familles n’ont pas accès à des smartphones chargés de jeux préférés des enfants, même si de plus en plus de parents le font et que certains envisagent même d’apporter des jeux de la maison.
Plus important encore, il est préférable de commencer à distraire l’enfant avant de commencer le traitement.
Voir aussi le dossier complet sur la distraction des enfants pendant les soins et les initiatives d’équipe sur la distraction pendant les soins pour de plus amples renseignements.
Il est souvent nécessaire de prévoir un soignant supplémentaire pour tenir l’enfant en plus de celui qui fait le soin, surtout lorsqu’il s’agit d’un bébé ou d’un jeune enfant, pour assurer la sécurité du geste et selon les soins et l’état de l’enfant. Le succès du traitement ou de l’examen (nécessité de refaire des radiographies, etc.) pourrait être compromis si l’enfant se déplaçait ou retirait son membre à la dernière minute.
Parce que restreindre les mouvements d’un enfant peut le rendre anxieux et agité, il est important de ne maintenir que la partie du corps où les soins doivent être effectués de manière flexible.
Il n’est pas rare que plusieurs personnes tiennent la poitrine, les membres et la tête de l’enfant en place avant de commencer le traitement. Lorsque les parents ou les fournisseurs de soins serrent trop fort leurs enfants, ils peuvent envoyer le message tacite qu’ils s’attendent à ce que l’enfant sorte de l’inconfort ou de la douleur. Si vous êtes dans une situation restreinte comme celle-ci, demandez-vous et demandez à votre équipe si les options de soulagement de la douleur disponibles sont adéquates.