quelle action parents délèves et enseignants pour manque de moyens Si les choses ne vont pas bien maintenant, nous ne voulons pas attendre début septembre pour le dire. Les enseignants et les parents d’enfants sont déjà préoccupés par la prochaine année scolaire, même si les enfants sont de retour à la maison pour étudier depuis le mardi 6 avril 2021.
La FCPE31 et l’intersyndicale enseignante FSU, FNEC-FO-FP, UNSA, SNALC se mobilisent le mardi 6 avril 2021, à Toulouse, en réponse à l’insuffisance des financements de l’éducation en Haute-Garonne.
Christophe Manibal, le secrétaire du SNES 31, affirme que les écoles ont besoin de beaucoup de financement pour faire face à la crise. Le porte-parole de l’action gouvernementale en matière d’éducation, avec ses collègues et le FCPE, plaide pour une augmentation de 10% du financement des écoles secondaires.
Un héritage nécessaire :
Le président de la FCPE31 Ak-Herv Adjoual assure que « le service éducatif n’a plus les moyens de ses missions », rendant cette allocation cruciale pour la réussite des établissements d’enseignement du département. Cela est nécessaire pour que l’intersyndicalisme commence ses activités à temps pour l’année scolaire 2021.
Pour cette raison, à partir de septembre, les étudiants ULIS (Unité localisée pour l’éducation inclusive) seront inclus dans les chiffres d’inscription au collège. Les syndicats ont fait pression pour ce changement de politique. Cela permet l’ouverture de nouvelles classes tout en réduisant simultanément la taille des classes. Selon Christophe Manibal, les actions du rectorat sont problématiques car elles ont été prises sans nouvelles ressources.
Selon les syndicats, cela n’aurait pas été possible sans l’élimination de l’allocation progressive des ressources (APM). Aux niveaux universitaire et départemental, la marge était de 10 %. Il s’agissait ostensiblement d’un bonus supplémentaire destiné à fournir aux élèves plus de ressources. Selon le secrétaire du district 31, les écoles qui ont accepté le plus grand nombre d’enfants issus de milieux économiquement vulnérables disposaient également de ressources financières plus importantes.
La situation en Haute-Garonne est critique :
Ainsi, l’intersyndicale pourrait se permettre cette nouvelle mesure et compenser l’élimination de l’APM à l’aide du budget total révisé demandé. De plus, à 10%, nous sommes assez abordables, comme le souligne Christophe Manibal. Pourtant, nous devons agir rapidement.
Pour ces tuteurs et éducateurs, le temps presse, comme l’explique Cyril Lepoint de l’UNSA Eudcation :
« Malheureusement, la Haute-Garonne traverse actuellement une crise grave. Les établissements d’enseignement supérieur, les écoles secondaires et les instituts techniques du département ont tous connu des réductions de financement assez importantes. Les fonds au-delà de ce qui est nécessaire seraient initialement utilisés pour rétablir la rémunération des heures supplémentaires pour les étudiants qui en ont vraiment besoin. Cela permettrait de faire double emploi dans de nombreuses classes ».
Formation à l’UNSA :
Il utilise les collèges Stendhal, George Sand et Rosa Parks à Toulouse pour démontrer son cas. Après la suppression de l’APM, ces entreprises perdaient généralement 60 heures par an. Il se sent mal qu’ils aient été utilisés pour copier et coller en français et peut-être même en mathématiques. Le Lycée Rive Gauche du Mirail, où des instructeurs et plusieurs étudiants ont manifesté le 30 mars 2021, est également touché.
Systèmes ULIS surchargés de travail :
La surcharge d’élèves des unités localisées pour l’éducation inclusive (ULIS) est une autre préoccupation qui a été abordée par l’intersyndicat. Quarante pour cent des collèges de Haute-Garonne comptaient plus de 18 élèves ULIS par classe. Cyril Lepoint précise une limite de 12 personnes.
« Cela devient un problème quand il est submergé. Il est difficile d’accueillir ces jeunes dans une classe de plus de 30 personnes, car l’enseignant peut ne pas être en mesure de donner à chaque enfant toute son attention. Encore plus que nous, ils ont besoin de cette dotation ».
En solidarité avec l’AESH, le syndicat international s’est mobilisé :
Les personnes accompagnatrices d’élèves handicapés (AESH) qui s’occupent quotidiennement de ces enfants sont employées sur des contrats 24 heures sur 24. Ils passent un total de 24 heures par semaine à s’occuper de deux étudiants. Pourtant, les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être sur le terrain. L’AESH garde un œil sur 9 étudiants dans un établissement départemental. Seulement deux heures et demie par élève? Dans quelle mesure croyez-vous que cela permettra à un élève handicapé de participer au processus éducatif? Ccile Amalric du SNUEP-FSU souligne le besoin des lycées techniques.
Pour attirer l’attention sur le sort des étudiants et de l’AESH, l’intersyndicale organisera une « activité pour s’opposer à la souffrance des étudiants et de l’AESH » le jeudi 8 avril. Ce qu’elle souhaite le plus, c’est que ces employés soient reconnus comme il se doit. Pour Ak-Herv Adjoual, les éducateurs qui travaillent avec nos enfants – les animateurs, l’AESH, les agents territoriaux spécialisés dans les écoles maternelles (ATSEM) – sont essentiels à leur réussite scolaire.