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quelle est la catégorie socio-professionnelle du parent référent – reviews


quelle est la catégorie socio-professionnelle du parent référent – reviews Ce que je veux dire, ce n’est pas que les données codées sont d’« excellente qualité », mais plutôt qu’il ne faut pas exagérer la mesure dans laquelle elles sont de mauvaise qualité.
Poulain suggère en outre que certains directeurs peuvent avoir un intérêt direct à simuler les données obtenues, ce qui contribue à la faible qualité globale de l’information. Si le nombre d’élèves issus de familles à faible revenu est surestimé, l’école peut recevoir des fonds supplémentaires ou être étiquetée comme une école prioritaire. Pour deux raisons, dont le fait qu’une telle catégorisation n’est pas activement recherchée parce qu’elle nuit à la réputation de l’établissement aux yeux du public, ce codage fictif des professions est hautement improbable. Pour commencer, l’encodage des déclarations des parents n’est pas sous le contrôle du directeur de l’école. L’autorité morale de ce dernier serait minée s’il demandait à un secrétaire ou à un superviseur de l’établissement de modifier les données obtenues, ce qui rendrait la situation délicate. Compte tenu du nombre d’étudiants et de déclarations professionnelles à coder, le fait que de nombreux agents s’assurent du codage rend les instructions pour le bidonnage beaucoup plus délicates à transmettre par le responsable de l’établissement. Le problème de la numérotation réside alors dans le fait que les faux résultats doivent être crus pendant une longue période de temps. La modulation du bidonnage nécessite une compréhension générale de la dynamique sociale de la configuration, que les agents opérant le code n’ont pas. C’est pourquoi le résultat n’est pas immédiatement apparent. Le chef de l’établissement serait également trop occupé pour effectuer un tel suivi de bidonnage : septembre est toujours une période particulièrement chargée de l’année en raison du début de l’année scolaire.
L’information est d’une qualité médiocre, mais elle n’entravera pas l’analyse.
Nous devons suivre l’exemple de C. Poulain et nous concentrer sur les fondamentaux. Dans la plupart de ses publications, le ministère n’utilise pas la nomenclature à un chiffre des huit catégories sociales, mais plutôt une nomenclature agrégée en quatre catégories: Advantaged A, Advantaged B, Average et Disadvantaged. Cela signifie que le choix entre les deux catégories professionnelles les plus probables (46 et 47) n’a aucun effet sur le traitement statistique ultérieur (voir annexe 1). En outre, lorsqu’ils font des recherches avec des échantillons de taille modérée (moins de 1 000 participants), les sociologues ont généralement recours non pas à cette nomenclature à quatre catégories, mais plutôt à une division ternaire des situations professionnelles: aisés, de classe moyenne et défavorisés. Pour la validité statistique, en particulier dans le cas de régressions multivariées, cette décomposition ternaire est utilisée pour augmenter la probabilité d’obtenir des résultats significatifs. La grille qu’il fournit pour l’analyse sociologique des contextes sociaux et des méthodes pédagogiques est un atout supplémentaire. Dans de nombreux cas, les catégories aisées (PCS 3), qui sont assez similaires aux catégories A favorisées du ministère, sont dans une position pire que les catégories populaires, tandis que les catégories moyennes sont dans une catégorie un peu meilleure. Encore une fois, la qualité moyenne de l’information est atténuée par l’utilisation d’une analyse ternaire plutôt que d’une analyse à quatre catégories. Comme les techniciens, les négociants entrent dans le niveau intermédiaire de ce système de classification. Dans ce cas, la catégorisation proposée par C. Poulain du « technicien commercial, niveau 3, coefficient 240 chez trader (PCS 2) » n’aura pas d’impact négatif sur les résultats de l’étude. En effet, une telle étiquette est hautement improbable. Un technicien est généralement un employé, tandis qu’un commerçant est généralement un travailleur autonome. Par conséquent, il y a peu de dangers à confondre le premier avec le second.
7Nous devons également aborder la question des affirmations vagues ou erronées de C. Poulain. Ils sont associés au manque généralisé de respect pour des professions spécifiques. Par exemple, un enfant d’un travailleur pourrait écrire « employé chez PSA » dans son devoir scolaire pour montrer que son père travaille pour l’entreprise. Le déclarant utilise le mot « employé » dans son sens professionnel et dans son sens d’emploi. En raison des analyses de Chenu (1994) montrant la proximité sociale de ces deux catégories socioprofessionnelles, cette fausse représentation n’a aucune influence sur la validité des données. Il est important de garder à l’esprit qu’une source courante de revendications imprécises ou incorrectes est un amalgame de rôles professionnels, tels que « employé » et « travailleur », ou l’utilisation de catégories génériques globales qui ont pour effet d’éliminer l’effet perçu comme dégradant pour certaines professions. Ceux qui s’identifient comme « fonctionnaires » sont probablement des employés ou des travailleurs, car les autres professions seraient l’enseignement ou la gestion (PCS 3), qui ont toutes deux des niveaux élevés de légitimité sociale, ou le travail technique (PCS 4). La même critique peut être formulée à l’égard du terme « personnel de santé », qui est aussi imprécis que le terme « fonctionnaire » et qui est souvent utilisé par les ambulanciers paramédicaux et les aides-infirmiers. Cependant, les personnes ayant des professions plus respectables (infirmière, médecin) se désignent généralement par leurs titres spécifiques. Ces illustrations nous rappellent que l’objectif de l’introduction de sa profession est la promotion sociale, et non l’inverse. Des exemples de ce style de déclaration de carrière, dont le but est de se placer dans une hiérarchie sociale, apparaissent fréquemment dans les enquêtes auprès des étudiants : professeur agrégé de médecine au CHR et chargé de cours au plus haut niveau. L’utilisation des termes « professeur », « associé », « médicament » et « CHR » dans le deuxième exemple a tous une charge symbolique élevée, ce qui a un bon effet lorsqu’il est utilisé ensemble.


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