quelle est la différence entre parenté et parentele La famille est une idée peu représentée dans la littérature psychanalytique. Ceci est clarifié comme suit: le concept définit un cadre plutôt qu’un processus; c’est la famille qui s’y accroche; d’où Lacan et ses complexes familiaux, qui concernent moins la vie de famille que les complexes de la vie psychique. Ce n’est pas que les psychanalystes n’aient pas fait leur part de recherche dans ce domaine; C’est plutôt l’idée que la famille peut d’une manière ou d’une autre devenir éclairée dans son principe qui nous maintient ici.
Le fait que l’anthropologie, la sociologie et d’autres disciplines étudient les familles de l’extérieur vers l’intérieur, en se concentrant sur leur structure plutôt que sur la dynamique interne qui les lie, a conduit à beaucoup de débats et de malentendus entre eux. Là, une famille est considérée comme un ensemble de personnes qui partagent une maison, qu’elles soient parents par le sang ou non; Toutefois, la question se pose de savoir si des « parents par le sang » sont nécessaires pour qu’un groupe soit considéré comme une famille. L’adoption crée-t-elle sa propre unité familiale unique ou le concept de parenté doit-il être présent pour définir une unité familiale? Comment les concepts de parenté, de consanguinité et de famille sont-ils liés les uns aux autres? En se concentrant sur les dynamiques émotionnelles au sein d’une famille, la psychanalyse
Relation sociale privilégiée qui partage une filiation, une alliance ou une adoption commune, qu’elle soit biologique ou assumée. Les sociétés l’utilisent pour établir les limites de certains droits et devoirs. Il existe un système de quantification du degré de parenté avec le sang.
L’affinité est un terme courant lorsqu’il est question de parenté établie par le mariage ou d’autres alliances, tandis que l’affiliation est utilisée pour discuter de la parenté établie par adoption.
Tout le monde dans une société donnée est lié à quelqu’un d’autre. Dans les sociétés claniques, où la parenté régule pratiquement toutes les relations, les parents jouent un rôle beaucoup plus central que dans les sociétés dites industrialisées, où les enfants passent une grande partie de leur temps à interagir avec des personnes extérieures à leur famille immédiate (en commençant à la crèche et en passant par l’école, le lieu de travail, un club sportif, etc.).
Que vous donniez à ce terme un sens étroit ou large, la parenté exprime des fonctions intégratrices et discriminantes qui s’étendent au-delà des parents proches ou de la famille. Les liens de parenté d’une personne, tels que définis par la filiation, peuvent aller bien au-delà des membres de la famille immédiate (tels que les parents, les frères et sœurs et les enfants) qu’elle rencontre tout au long de sa vie. Par conséquent, la notion de lignée, ainsi que les notions de clan et de caste, sont toutes des applications élargies du principe de filiation. Ainsi, dans une culture, on dit que les X descendent d’un castor légendaire, tandis que dans une autre, on dit qu’ils descendent d’un héros légendaire. Enfin, la filiation est cruciale pour la stabilité à long terme des couches sociales dans les sociétés hiérarchisées. L’aristocratie de l’ancien régime prétendait, entre autres, être distinguée des gens ordinaires par le « sang bleu » qui l’unissait exclusivement, et le statut aristocratique était traditionnellement transmis par les familles. Ces différents exemples montrent que l’étude de la parenté, comprise de manière générale, permet de questionner des questions aussi centrales que « qui sommes-nous ? » et « Qui sont les autres ? » “.
Les points de vue des anthropologues sur la parenté sont variés et parfois contradictoires. Nous ne discuterons pas des origines des études de parenté en tant que domaine de l’anthropologie, mais examinerons plutôt ses concepts centraux à travers les lentilles de la liste de lecture recommandée.
Développement des liens du sang
Comparer la structure de la parenté humaine à l’organisation de la reproduction ou à la vie communautaire d’autres organismes sexuels est un domaine de recherche valable. La parenté humaine a évolué pour ressembler davantage à celle des autres primates qu’à celle d’autres groupes d’animaux comme les oiseaux, les reptiles ou les insectes.
Il y a encore beaucoup de spéculations sur l’origine du sens humain de la famille dans notre passé évolutif. Christian Ghasarian fait allusion à la possibilité que la famille et le langage aient émergé ensemble et en tire ensuite un certain nombre de conclusions psychanalytiques. 1 . Dès lors, le père aurait eu plus de poids dans la cellule familiale si une représentation de la filiation avait été formalisée ; Il aurait pu « s’interposer » dans la relation de la mère avec sa progéniture, ce qui aurait eu un impact sur la santé mentale des enfants. On ne peut pas être trop prudent lorsqu’on tire des conclusions, cependant, si l’émergence de la parenté humaine coïncide avec celle du langage.
Lvi-Strauss refuse de fournir une origine hypothétique de la parenté, mais il reconnaît qu’il y a trois conditions nécessaires à la parenté entre les humains:
l’existence d’une règle en tant que règle; la valeur de la réciprocité pour favoriser l’équilibre interne et externe; le caractère synthétique du don.
Une forme poussée du macrocentrée pousse à considérer que les végétaux sont uniquement des plantes terrestres, voire uniquement des plantes à fleurs. On a donc une pluralité du concept du végétal. #nossoeurslesplantes pic.twitter.com/IhekcTKZ5K
— Le Plantoscope 🌱🔬🌸 (@plantoscope) November 26, 2021
C’est le contrat social originel et original que la parenté représente pour lui, et il est basé sur l’interdiction de l’inceste humain. Lvi-Strauss l’encadrait parfois dans les termes traditionnels de la transition de la nature à la culture. Tu ne peux pas m’empêcher d’épouser qui je veux, mais en même temps, je suis d’accord pour épouser la femme que tu ne peux pas. Cette aliénation minimale de la prohibition permet l’établissement d’un ordre collectif minimal. Comme elles ne peuvent être comprises que comme des « propriétés invariantes » d’un « esprit humain » dont la conception est par définition séparée de tout processus évolutif, le statut des trois conditions a priori de parenté reste problématique d’un point de vue évolutif et dans sa relation avec le développement du langage articulé. Il semble que si Lvi-Strauss reconnaît l’existence d’un « esprit humain », il ne reconnaît pas l’existence d’un « esprit animal », ce qui rend impossible même de soulever la question de leur continuité. Comprendre l’origine du langage est essentiel pour répondre à la difficile question de la continuité ou de la rupture de la parenté humaine avec l’organisation d’une « pré-parenté » chez les hominidés anciens.