quelle etait la femme politique parente de didier schuller Chrystel Delaval, en chemise blanche et jeans noirs, les mains sur le bar, atterrit devant le court. Dans le cadre de l’affaire HLM des Hauts-de-Seine, elle et sept autres personnes, dont son ex-amant, l’ancien avocat général (RPR) de Clichy (Hauts-de-Seine) Didier Schuller, le maire et député (UMP) de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) Patrick Balkany, ont tous comparu devant le tribunal correctionnel de Crteil mercredi 6 juillet.
Me Grgoire Lafarge, avocat de M. Balkany, a relayé les questions du président à Mlle Delaval au nom de Dominique Pauthe. Pendant trois heures, elle a maintenu un niveau constant de franchise et d’attention aux détails, apparemment résolue à ne rien édulcorer afin d’assumer ses turpitudes.
En 1988, à l’âge de 22 ans, Chrystel Delaval rencontre Didier Schuller. Un âge où elle avait méticuleusement planifié son avenir en tant qu’étudiante en droit des affaires à l’université, sauf pour tomber amoureuse. M. Schuller, de dix-neuf ans son aîné, commence l’idylle en lui racontant son amour… pour l’activité politique. Elle finit par tomber amoureuse d’un homme dont le but principal dans la vie est de gouverner Clichy. Au point où il met fin à son mariage avec sa première femme, qui ne partage pas son dynamisme.
Quant à Chrystel Delaval, elle ne tergiverse pas. Elle a commencé à vivre avec Didier Schuller et a embrassé pleinement sa philosophie. Elle dit au président : « Quand je rencontre Schuller, c’est immédiatement une histoire d’amour fantastique. » Le président l’encourage alors à ralentir. Il veut fonder une famille avec moi et a pensé que je partagerais son intérêt pour la politique. »
Le modèle politique de Didier Schuller à l’époque était Isabelle et Patrick Balkany. Chrystel Delaval est certaine que son frère envisage de reproduire le modèle à Clichy afin de construire une machine militaire. Conformément aux idéaux de Didier Schuller, son ami doit s’installer dans le quartier général de campagne qu’il a établi.
Pourtant, « je ne peux pas travailler sans argent », explique-t-elle. Elle affirme que Patrick Balkany lui a remis la recette pendant le déjeuner. Patrick m’a dit : ‘C’est un secret de polichinelle, tout le monde fait ça partout. Ce sont soit les administrations elles-mêmes, soit les entreprises qui financent les politiciens indéfiniment au pouvoir.
Avec l’aide de son amie, Chrystel Delaval met rapidement la leçon en pratique. Mlle Delaval utilise son cabinet de conseil dans la gestion d’une entreprise individuelle pour facturer de faux services à des entreprises complaisantes tout en participant à l’association Clichy Uni, fondée par Didier Schuller, et en éditant le journal de campagne Le Clichois. Ces services comprennent des rapports, des conventions, des vérifications et des études qui, comme elle l’admet, « deviendront de moins en moins cohérents » au fil du temps. Aucune contrefaçon n’a été montrée, cependant. Ainsi, elle se rendra à Genève pour photocopier secrètement les travaux des étudiants en comptabilité.
Elle dit : « C’est dommage d’avoir fait ça » aujourd’hui, alors qu’elle a réalisé 1 395 000 francs de ventes au cours des trois années 1991-1993. Les entreprises ont également été invitées à contribuer au financement du Clichois en achetant des encarts publicitaires coûteux.
Didier Schuller, convoqué au barreau, soutient l’affirmation de son ex-ami : « Le choix politique de faire gérer le permanent par Chrystel avec la bénédiction de Patrick Balkany a été fait. Avec l’aide d’amis que j’ai personnellement recrutés, nous avons établi un cadre crucial. »
Le procès dans les Hauts-de-Seine HLM a commencé hier à régler les comptes. Christel Delaval, jugée pour son rôle dans le financement illégal de la carrière politique de son ex-mari Didier Schuller, a témoigné que Patrick Balkany, député UMP et maire de Levallois-Perret, était le « vrai patron » de l’affaire. Christel Delaval a affirmé qu’entre 1989 et 1995, Patrick Balkany lui aurait recommandé de faire financer spécifiquement sa fausse société de conseil en gestion par des sociétés amies. Tous les dons s’élèvent à 228 000 E. Comme Patrick l’a dit, « C’est un secret de polichinelle, tout le monde fait ça », que ce soit les gouvernements ou les entreprises qui fournissent des fonds. Didier Schuller a récemment vérifié la version, reconnaissant une hiérarchie entre Balkany et lui-même. L’adjoint du maire UMP a catégoriquement nié ces allégations. Avant que j’entre en politique, Schuller l’a fait. Patrick Balkany a déclaré: « S’il y a quelqu’un qui n’a pas besoin de conseils, c’est lui », et l’homme a déclaré qu’il n’avait jamais mélangé la politique et l’argent. Pour avoir contraint des agents municipaux de Levallois à entrer en service à son domicile, l’élu a été condamné à quinze mois de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité en 1997.