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quelle sont les difficultés scolaires à dire aux parents délèves

quelle sont les difficultés scolaires à dire aux parents délèves Commencer à lire et à écrire coïncide avec le début de l’école primaire. Les craintes et les inquiétudes des familles, des éducateurs et des enfants sont toutes portées à leur paroxysme lorsque vient le temps d’apprendre à lire et à écrire (Rouzaire-Besse, 2005, p. 110). Même si l’enfant dispose de trois ans du cycle fondamental d’apprentissage pour acquérir la lecture, celle-ci reste le défi essentiel de l’année de CP. La recherche ici discute de la façon dont RASED peut être utile.


Échec scolaire scolaire, violence conjugale :
Lorsqu’un enfant a une expérience d’apprentissage positive, il ressent un sentiment de satisfaction narcissique qui l’encourage à continuer à explorer. C’est parce que tout apprentissage oblige l’enfant à faire face au manque, à l’absence et au doute. Lorsqu’un enfant a des problèmes, il se heurte à un sentiment d’impuissance qu’il ne semble pas pouvoir ébranler. Sa fragile économie narcissique est menacée par un régime constant de déceptions. Cela fait encore plus mal d’échouer quand on vit dans une société qui accorde une grande importance à l’intelligence et où le retour sur investissement intellectuel est mesuré en termes de réussite scolaire. C’est une coupe égocentrique. Cela peut conduire à un sentiment paralysant d’infériorité.
Les problèmes deviennent évidents pour les autres lorsqu’un élève est incapable de répondre aux questions d’un enseignant, de terminer le travail assigné ou de suivre ses pairs sur le lieu de travail. Les notes dans le cahier d’un enfant ou les résultats des évaluations imprimés dans des livrets envoyés à la maison aux parents sont des preuves de mauvais résultats et servent à stigmatiser l’élève. Il peut se sentir mal apprécié parce que ses pairs, son enseignant et ses parents peuvent tous voir qu’il n’est pas aussi compétent que le reste de la classe. Comme il ne peut pas performer à la hauteur, il peut avoir l’impression qu’il n’a pas sa place là-bas. Inévitablement, un sentiment d’embarras s’installera. C’est une expérience d’altérité radicale, comme le souligne Monique Selz, qui la place à la frontière entre l’individu et le groupe. Les regards des gens sur lui mettent en évidence ses lacunes et ses différences. La douleur de l’échec est aggravée par la croyance que l’on est un échec intellectuel. Lorsque d’autres personnes sont témoins de problèmes, leur regard peut commencer à se sentir oppressant. L’enfant court le risque d’être laissé de côté et rejeté par le groupe, de ne pas pouvoir s’identifier pleinement à l’autre personne et de ne pas pouvoir élargir avec succès ses enveloppes psychiques (Tisseron, 1992). Le narcissisme de l’enfant et ses relations avec les autres sont à risque en raison du potentiel d’intrusion des autres dans son espace psychique. Un sentiment de honte est la preuve que nos défenses ont été violées et que le regard honteux de l’autre a pénétré jusqu’au plus profond de qui nous sommes (Tisseron, 2006, p. 19). Après avoir subi un événement traumatisant « dominé par l’angoisse d’être exclu de la race humaine », l’enfant se forge une opinion négative de lui-même.
Le fait de ne pas être à la hauteur des attentes des proches de l’enfant peut amplifier ce sentiment. Si son professeur ne s’assure pas qu’il apprenne les bases du logiciel, il est voué à l’échec. Dans une société où l’approbation par les pairs et la réussite scolaire sont étroitement liées, de nombreux parents s’inquiètent des perspectives de leurs enfants. Les difficultés scolaires de certains élèves peuvent être interprétées par leurs familles et la communauté dans son ensemble comme des signes de conflits interpersonnels ou un manque de soutien à la maison (Lahaye, Pourtois et Desmet, 2007). La honte de l’enfant reflète celle de la famille, qui peut se sentir persécutée par les yeux vigilants des enseignants et des administrateurs. Les réunions entre les parents et les enseignants pour discuter des difficultés scolaires d’un enfant peuvent être stressantes et embarrassantes pour toutes les personnes impliquées. Les parents sont forcés de faire face à leur incapacité à sauver leur enfant ou à trouver une solution au fur et à mesure que l’histoire se déroule. Cela peut être considéré comme une accusation qui fait plus de mal que de bien en donnant aux parents et à l’enfant le sentiment qu’ils n’appartiennent pas. Il est possible que si les parents se sont déjà sentis humiliés à l’école, leur enfant ne fera que renforcer ces sentiments. Pour cette raison, ils peuvent se mettre en colère contre l’enfant, ce qui ne fait qu’empirer les choses parce qu’ils n’ont pas les mécanismes d’adaptation pour gérer leur propre douleur et anxiété. Il n’est pas rare que les parents expriment leurs frustrations sur leur enfant devant l’enseignant qui a une connaissance directe de ses difficultés. Ensuite, nous le voyons baisser la tête, affaisser les épaules et se recroqueviller, comme s’il était seul et désespéré, se protégeant des regards et des commentaires des autres. Selon les mots de Serge Tisseron. Il explique que la honte « laisse des blessures qui peuvent servir de point de départ à d’autres hontes » et provoque la paralysie. Il persiste sous la forme de comportements destructeurs et de pensées obsessionnelles qui interfèrent avec la psyché quotidienne et le fonctionnement de l’âme. Il est souvent associé à des punitions qui font plus de mal que de bien, enseignant à l’enfant qu’il est indigne malgré leur efficacité. Il ne s’agit pas de ce que nous avons fait, mais de qui nous sommes; La honte ne peut jamais être réparée.


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