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quelle sont les droits pour les grands parents

quelle sont les droits pour les grands parents Il est théoriquement impossible de restreindre les visites entre grands-parents et petits-enfants.
Depuis l’adoption de la loi sur l’autorité parentale (loi n° 70-459) le 4 juin 1970, les droits des grands-parents sont protégés par la loi.
Les grands-parents ont droit aux visites, au logement et à la communication avec leurs petits-enfants.
Le droit de visite est la possibilité de passer du temps avec l’enfant pendant la journée, tandis que le droit d’hébergement est la possibilité de faire passer la nuit à l’enfant avec ses grands-parents.
Si les parents ne parviennent pas à résoudre leurs différends à l’amiable, l’affaire sera entendue par un juge aux affaires familiales, qui décidera de ce qui est dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
Le tribunal peut ordonner une séance de médiation familiale ou lancer une enquête sociale s’il estime qu’il est justifié de le faire.
En fonction d’un certain nombre de facteurs, y compris l’âge de l’enfant, le juge des affaires familiales peut accorder des droits de visite et / ou accorder une certaine marge de manœuvre en termes de conditions de vie.
Depuis la loi n° 2002-305 du 4 mars 2002, l’intérêt de l’enfant sera pris en considération, même s’il existe une raison sérieuse et opportune tendant à la sécurité ou à l’hygiène de l’enfant qui justifierait le refus d’accorder un tel droit.
Suite à l’adoption de la loi n° 2007-293 pour la protection de l’enfance le 5 mars 2007, l’article 371-4 du Code civil a été remanié pour inclure dans son premier alinéa la disposition selon laquelle « l’enfant a le droit d’entretenir des relations personnelles avec ses ancêtres ». Ce droit ne peut être limité que par ce qui est le mieux pour l’enfant.
Étant donné que l’intérêt supérieur de l’enfant devrait être la considération primordiale dans l’établissement de ce droit, l’enfant pourrait intenter une action devant le juge des affaires familiales pour que celui-ci décide, par l’intermédiaire d’un administrateur ad hoc, de la manière dont sa relation avec ses grands-parents doit être structurée.
Dans la plupart des cas, les grands-parents demanderont qu’une décision soit prise en fonction de leurs souhaits.
Depuis 2007, le juge se concentre uniquement sur la relation grands-parents-petits-enfants afin d’éviter les différends grands-parents-parents.


Il n’est pas toujours dans l’intérêt supérieur de l’enfant de rester en contact avec ses grands-parents si la nature du conflit entre les grands-parents et les parents a un impact négatif sur l’enfant.
Par conséquent, il est possible de garder les grands-parents à distance de leurs petits-enfants lorsque la relation s’avère nuisible à l’enfant.
Il suffit donc de prouver qu’il n’est pas dans l’intérêt de l’enfant de voir ses grands-parents pour empêcher les grands-parents de voir l’enfant.
Le souci de la santé mentale et émotionnelle de l’enfant peut sous-tendre la décision de refuser la demande des grands-parents.
Il est important de se rappeler que la visite des petits-enfants est purement volontaire, comme les droits parentaux d’accès et d’accommodement raisonnable en cas de divorce ou de séparation.
Dans certaines circonstances, l’entrée peut être accordée.
Ainsi, vous pouvez assurer la sécurité de la visite grand-parent-petit-enfant.
Rien n’est jamais finalisé après qu’un jugement a été rendu; Un nouvel élément de preuve suffit pour demander un réexamen du dossier.
Responsabilité de l’entretien
Toutefois, dans le cas où les parents ne sont pas en mesure de subvenir aux besoins fondamentaux de leurs enfants, les grands-parents peuvent être tenus de le faire au moyen d’une pension alimentaire supplémentaire.
L’obligation de subvenir aux besoins des personnes à sa charge en vertu de la prémisse d’une unité familiale forte est ainsi mise en œuvre.
En effet, en common law, tous les ancêtres et descendants ont le devoir de subvenir à leurs besoins mutuels.
Par conséquent, les grands-parents sont liés par cette solidarité familiale en raison de leur position d’ascendants.
Bien que les grands-parents aient l’obligation de nourrir leurs petits-enfants, contrairement aux parents, ils ne sont pas responsables du fardeau financier associé à l’éducation formelle ou au tutorat privé de leurs petits-enfants.

Une mise en garde importante : on attend la même chose de vous.
Si les grands-parents n’ont pas les moyens de prendre soin de leurs petits-enfants, leurs petits-enfants ont la responsabilité de le faire en tant que descendants.
Compte tenu de la nature réciproque de l’obligation alimentaire, il est de la responsabilité des petits-enfants d’aider financièrement leurs grands-parents chaque fois que ces derniers ont du mal à joindre les deux bouts.
Les créanciers ont droit à une pension alimentaire afin qu’ils puissent se permettre les nécessités de base comme la nourriture, le logement, les vêtements et les soins médicaux.
La première chambre civile de la Cour de cassation a accordé une aide aux frais funéraires dans l’arrêt n° 2004-024076 du 8 juin 2004, au cas où le patrimoine successoral serait insuffisant pour couvrir les frais. même si les héritiers ont renoncé à leur droit à la succession ou s’il y a eu des funérailles.
Toutefois, si le créancier manque gravement à ses propres obligations envers le débiteur, il peut être exonéré de l’obligation alimentaire (art. 207, par. 2, du Code civil).
Toutefois, le juge des affaires familiales dispose d’une marge de manœuvre considérable pour déterminer si une demande de pension alimentaire sera ou non prescrite.


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