quelle sont les federations de parents deleve reconnu Les parents d’élèves des écoles publiques françaises sont organisés en deux fédérations : la Fédération des Conseils de Parents (FCPE) et la Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement Public (PEEP). La FCPE a le plus de représentants en raison du nombre de personnes qui y ont adhéré, et elle a le plus de votes aux élections parents-enseignants.
Il a obtenu à la rentrée 2019-2020 un total de 40,08% des places dans les lycées et collèges, contre 10,6% au PEEP 1 et 11% dans l’enseignement primaire, contre 2,01% dans le PEEP.
Sur les neuf sièges représentatifs des parents au Conseil supérieur de l’éducation, il en occupe actuellement huit.
Fondée en 1947 :
Les conseils de parents ont commencé à apparaître dans les écoles primaires peu de temps après la Libération. Les enseignants et les parents ont uni leurs forces au sein de ces groupes pour protéger les écoles laïques contre les abus sous le régime de Vichy et pour favoriser la croissance personnelle et scolaire des élèves.
La « Fédération des conseils départementaux des parents d’élèves » a été créée le 23 avril 1947, puis reconnue d’utilité publique en 1951 et mouvement d’éducation populaire en 1982 grâce aux efforts d’Henri Aigueperse, secrétaire général du Syndicat national des enseignants, et d’Albert Bayet, président de la Ligue française de l’éducation nationale.
Implantation au deuxième degré après l’année 1959:
À la suite de l’adoption de la loi Debr en 1959, qui prévoyait un financement public substantiel pour les écoles privées, la fédération décida de s’étendre au deuxième degré, où il y avait déjà quatre ou cinq fédérations, y compris la Fédération des lycées et collèges, qui deviendra plus tard PEEP. Le FCPE a rapidement amassé une majorité de la population[réf. recherchée]. Mais jusqu’à la fin des années 1960, les parents participaient rarement aux expériences éducatives de leurs enfants.
Représentation parentale après 1968 :
En 1968, les fédérations de parents ont obtenu le droit d’envoyer des représentants aux conseils d’administration des écoles et, en 1975, elles avaient le même droit au sein des conseils d’école. Une génération de membres de la FCPE prône rapidement le participationnisme et l’enseignement différencié7 après la formation de ces nouveaux conseils d’école, mais les représentants des classes populaires de l’organisation ne suivent pas cette tendance et se font de plus en plus rares. Le nombre de membres de la FCPE passe de 204 532 en 1951 à 752 132 en 1960 6, un million à la fin des années 1960 8 et 1,2 million à son apogée en 1971. Le nombre de membres est demeuré relativement stable tout au long des années 1970, mais a commencé à diminuer à la fin de la décennie 9. Bien qu’elle ait ses racines dans un syndicat d’enseignants et qu’elle soit affiliée à une grande variété de groupes apparentés, la FCPE travaille activement à se distancier de ces institutions. Cependant, la FCPE reste proche de ces deux syndicats étudiants tout au long des années 1970, attitude qui sera critiquée en interne en 1980 au point qu’elle sera considérée comme l’une des raisons d’un succès précoce, malgré le fait que la Fédération nationale de l’éducation et ses syndicats, ainsi que des organisations comme le Comité national pour l’action laïque, dont il est membre, n’ont plus voix délibérative au sein du conseil d’administration. Ces organisations ont cessé d’être membres en 1980.
Dans les années 1970, certains parents leaders craignaient que le Fair Children’s Policy Establishment (FCPE) ait des liens trop étroits avec des syndicats d’enseignants comme le National Union of Teachers (SNI), qui a été ciblé pour harcèlement. Depuis 1980, la FCPE a cessé d’inviter systématiquement des syndicalistes à servir d’observateurs silencieux au sein de leurs conseils d’administration. Ce changement coïncide avec la montée des idéologies laïques.
Bien que son leader Jean Cornec ait été critiqué au sein du Parti socialiste modéré en 1977 pour ses diatribes contre l’école privée catholique d’Albi, la FCPE et le Syndicat national des enseignants (SNI) signent à nouveau un texte commun en septembre 1978 déclarant que les associations représentant les parents s’abstiennent d’« intervenir dans tout ce qui concerne la fonction spécifique des membres de l’équipe éducative 9.