quelle sont les parent daliénor daquitaine Alinor d’Aquitaine, née vers 1122, est la fille de Guillaume X d’Aquitaine et d’Aenor de Châtellerault et la petite-fille du troubadour Guillaume IV d’Aquitaine, dont les poèmes ont été écrits pendant la croisade qu’il a menée aux côtés de Godefroy de Bouillon. Après la mort de son père, Guillaume X s’enfuit à Saint-Jacques-de-Compostelle. Raymond de Poitiers, l’oncle d’Eleanor, est chargé de ses soins.
À seulement quinze ans à la mort de son père en 1137, elle devient l’héritière du duché d’Aquitaine et du comté de Poitiers. Il possède le plus grand domaine français, s’étendant de l’Atlantique à l’Auvergne et de la Loire aux Pyrénées au nord et au sud, respectivement. Une femme n’a jamais tenu les rênes d’un territoire aussi vaste. En conséquence, elle est maintenant l’un des seigneurs les plus puissants d’Europe et a plus de richesses que le roi lui-même, mais elle est toujours soumise à lui en tant que vassale.
C’est pourquoi Aliénor d’Aquitaine est un si bon choix. Louis VI, roi de Capetum, était son suzerain et il la maria à son fils, le futur Louis VII de France. Le mariage a eu lieu dans la cathédrale Saint-Andr de Bordeaux le 25 juillet 1137. Ils ont deux ans d’écart; Elle a 15 ans, lui 16. Elle possède une dot substantielle composée des duchés de Guyenne, de Gascogne, de Saintonge et du Poitou. Cependant, le duché d’Aquitaine ne rejoint pas la monarchie française et continue à fonctionner de manière indépendante. Louis VI mourut et fut remplacé comme roi par le mari d’Alinor, Louis VII, deux semaines plus tard.
Les mœurs et coutumes de la cour de Poitiers, qu’Alinor adore, ont été imposées à la cour de France. Elle introduit de nouveaux styles musicaux comme celui du troubadour et du trouvre, ainsi que de nouveaux aliments et modes comme la confiture et les vêtements aux couleurs vives. Afin d’accueillir ses jeux et tournois, il invite des chevaliers des régions voisines d’Aquitaine et du Poitou.
« L’union était mal assortie, la légèreté et la sensualité d’Alinor ne s’accordant pas bien avec la dévotion ascétique du roi Louis VII », note Jean FAVIER : membre de l’Institut, directeur général des Archives de France, sur le site Universalis. Elle aurait été plus heureuse en tant que moine si elle n’avait pas été gloutonne à chaque repas. Malheureusement, les mariages finiront par échouer. Elle reste à ses côtés pendant quinze ans, à travers ses deux croisades (1147-1149). Ce faisant, elle entre dans l’histoire en tant que première reine française à se lancer dans une croisade. Son oncle et ancien précepteur, Raymond de Poitiers, prince d’Antioche, aurait été un intérêt amoureux pour elle à la cour de l’empereur byzantin Manuel Comnène.
À la suite de l’infidélité de sa femme, Louis VII prend une décision politique désastreuse qui met en péril la stabilité de l’Orient latin : il abandonne les plans d’expédition contre le comté d’Édesse, qui constitue la plus grande menace pour la sécurité de la Terre Sainte, afin d’éviter de fournir de l’aide à la principauté d’Antioche.
Au lieu de cela, il se lance dans une campagne inutile vers la ville sainte de Jérusalem. Contre sa volonté, Eleanor y est emmenée. Le mariage du couple souffre de cette expédition désastreuse. La relation entre Eleanor et Louis est tendue. Le mariage est voué à l’échec en raison des rumeurs d’infidélité d’Alinor, et même le pape ne peut pas le sauver. En 1149, Eugène III tente de les réunir à Frascati pour une conférence de paix. Pour eux, il prévoit une nouvelle cérémonie nuptiale et une nuit de noces. En tant que deuxième fille de Louis VII, elle est un ajout bienvenu à la famille royale. L’incapacité de la reine de France à produire un héritier mâle pour son mari n’est que le dernier coup porté à un mariage déjà troublé. Henri Plantagent, duc de Normandie et héritier du comté d’Anjou, était de dix ans son cadet lorsqu’ils se rencontrèrent à la cour de France en 1151. Sous l’œil vigilant de son mari, Alinor accepte d’être courtisée par celui qui sera un jour roi d’Angleterre.
Même si elle a été couronnée reine d’Angleterre, Aliénor d’Aquitaine a conservé son indépendance.
Au concile de Beaugency, près d’Orléans, en 1152, Aliénor d’Aquitaine et Louis VII divorcent pour cause de consanguinité. Henri Plantagent, qu’Aliénor épouse une seconde fois six semaines plus tard, deviendra le roi Henri II d’Angleterre. La reine Elizabeth II était autrefois reine de France.
C’est officiel : les provinces d’Aquitaine sont désormais sous domination anglaise. C’est vrai, des Highlands écossais aux Pyrénées, Alinor et Henri II règnent sur un empire massif. Alinor s’installe en Aquitaine et met en place une cour brillante après s’être séparée de son mari, qui tente de rétablir la paix dans leur patrie déchirée par la guerre. Elle ne se rend en Angleterre qu’à de rares occasions en raison de la pression et de la coercition.