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quelle sont ses parent

quelle sont ses parent Qui sont nos parents a toujours été évident: un père et une mère célibataires. Les changements récents bousculent cependant ce statu quo, s’ouvrant à la social-parentalité d’une part et se recentrant sur les liens du sang d’autre part. Paradoxes.
Les liens entre un enfant et ses parents semblent indéniables car ils sont inscrits dans les chapitres les plus personnels de l’histoire de chacun. Cependant, à mesure que les structures matrimoniales et familiales changent et que de plus en plus de personnes essaient différentes approches pour fonder et agrandir leur famille, le nombre de contextes dans lesquels cette affirmation peut être remise en question augmente. De nombreux débats et politiques sociaux ont émergé en réponse à la visibilité croissante des structures familiales non traditionnelles telles que les familles recomposées, les familles adoptives ou les familles formées par procréation médicalement assistée et les familles homoparentales, qui rassemblent un ou plusieurs couples de même sexe autour de l’enfant. Cela nous amène à douter des fondations sur lesquelles nos familles sont construites.
Les relations basées sur le sang ou le mariage sont considérées comme « filiales » dans les sociétés occidentales.
Il n’y a pas de distinction entre nos ancêtres paternels et maternels dans notre système de filiation indifférencié. D’autres sociétés ne lient les enfants qu’à leurs parents maternels (filiation matrilinéaire) ou paternels (filiation patrilinéaire), la filiation se détachant alors des circonstances de conception Agns Fine, Vers la reconnaissance de la polyparentalité?,. Cette similitude avec les lois de la reproduction biologique et de la génétique peut nous faire oublier que ce choix est avant tout culturel. Le système culturel de représentation des liens de parenté qui émerge de cette correspondance biologique accorde une valeur exceptionnelle à la dimension naturelle des liens entre parents.
Kinship in America, par David Schneider. Des liens forts de solidarité unissent parents et enfants, dont les relations sont marquées par l’évidence et l’irréversibilité, comme l’explique A Cultural Account, Chicago, par l’idée que le sang est un vecteur de transmission de l’identité et de soutien des relations affectives. Cet amalgame de filiation et d’engendrement donne aussi un modèle génétique selon lequel chacun de nous n’est fils ou fille que par rapport aux personnes qui l’auraient, en principe, engendré conjointement, et ne peut donc avoir qu’un père et une mère, d’une génération ascendante et de sexes différents.
Dr. Franoise Romaine Ouellette Applications actuelles de, etc. Il en résulte une vision profondément insulaire des liens de parenté. Dans la plupart des cas, l’homme et la femme qui élèvent un enfant ensemble sont ceux qui l’ont conçu, et la structure familiale nucléaire continue d’être la forme la plus courante d’organisation familiale. Dans le pays de la France. Cependant, il existe un nombre croissant d’arrangements qui partagent le fait qu’ils impliquent des personnes qui sont socialement ou biologiquement susceptibles d’être reconnues comme parents en plus du père et de la mère biologiques ou (et) légaux.
Tuteurs supplémentaires :
4Lorsque les parents biologiques divorcent, les beaux-parents assument souvent la responsabilité d’élever l’enfant. Le statut complet et égal des parents adoptifs est reconnu dans notre société depuis le milieu des années 1960, alors que l’adoption nationale et internationale est devenue de plus en plus visible. Ces derniers se considèrent parfois comme des parents sociaux, de la même manière.
Abigail Fine Agnes, Adoptions. Les liens familiaux vus à travers le prisme de l’anthropologie. Les familles adoptives se composent généralement d’une mère et d’un père qui ne sont pas les parents biologiques de l’enfant. Les nouvelles technologies biomédicales, d’autre part, découplent les relations de sang des interactions sexuelles et augmentent le nombre de personnes qui ont un intérêt direct dans la naissance et l’éducation d’un enfant. Ainsi, un père social est encouragé à élever un enfant conçu avec le sperme d’un autre homme grâce à l’utilisation d’inséminations avec donneur, tandis que la maternité peut se fragmenter par le don d’ovocytes et le recours à des mères porteuses, où les corps de deux femmes sont investis dans le processus. En fin de compte, les couples de même sexe peuvent se tourner vers l’adoption ou les technologies de reproduction de pointe dans le contexte des familles homoparentales.


Métamorphoses de la parenté par Maurice Godelier, Paris: Fayard,.
Les éléments qui constituaient jusqu’à récemment la filiation – le sang, la volonté, les faits de l’éducation – sont maintenant dissociés, diffractés et désignent plus de deux personnes de sexes différents ou du même sexe. Le cadre conceptuel que nous avons utilisé pour comprendre la filiation parentale et les liens affectifs et éducatifs entre les parents et leur progéniture a été gravement perturbé.
C’est un choix entre le sang et la volonté qui ne peut pas être fait:

Dans ces cas, la loi, reflétant les normes sociétales, tend à se ranger du côté d’un parent célibataire. Par exemple, depuis sa création en 1966, l’adoption plénière a complètement rompu les liens entre l’enfant adopté et ses parents biologiques. Un nouvel acte de naissance est alors rédigé, comme si l’enfant était né de ses parents adoptifs. Dans cette optique, il est facile de comprendre pourquoi la pratique de l’adoption, qui a été conçue sur le modèle de la filiation par le sang et qui est donc la deuxième depuis faussement biologique, a été gardée secrète pendant si longtemps.

S. Lallemand, Suzanne Mouvement d’enfants d’une communauté à l’autre. La loi française organise également l’expulsion du donneur anonyme en cas d’insémination artificielle (AID), de sorte que l’enfant ne connaît qu’un seul des deux hommes impliqués dans sa conception et son éducation – le père social, qui est fréquemment présenté comme l’ancêtre de l’enfant dans les faits. Là encore, la norme d’exclusivité et de filiation résultant du partage du sang est maintenue par la pratique du secret familial. Le même principe d’anonymat et de confidentialité qui sous-tend l’utilisation du sida s’applique également à l’adoption, ce qui permet d’empêcher les familles biologiques et les familles adoptives de se rencontrer. Des années 1950 au début des années 1980, l’idéal dominant de la recomposition familiale semblait être composé d’un seul père et d’une seule mère. Il est préférable de donner l’apparence d’une vraie famille en utilisant des termes se référant à la filiation même si la loi ne reconnaît aucun statut juridique au beau-parent (maman, papa, père ou mère). Dans ce modèle, le divorce est considéré comme s’apparentant au veuvage social, et le beau-parent qui réussit intervient pour remplir le rôle de parent biologique absent ou inapte.


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