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quelle structure aide les conflits entre parents et adolescent

quelle structure aide les conflits entre parents et adolescent La médiation parent-adolescent est soutenue financièrement par les FAC depuis avril 2018. Christine Fleury, médiatrice familiale, fera le point sur le dernier projet de la Maison de la Mdiation, qui a suscité beaucoup d’attention et d’intérêt.
Comment fonctionne la médiation entre parents et adolescents?


Fleury, Christine Dans le contexte de la relation d’un adolescent avec ses parents, cette médiation prend une signification particulière. Un médiateur dans un conflit familial agit comme un tiers objectif, soutenant toutes les parties concernées tout en tenant dûment compte de l’autorité parentale et de l’indépendance naissante de l’adolescent. Clarifier la situation, aborder les points de désaccord, réfléchir aux changements potentiels, élaborer des solutions concrètes et prendre des décisions en tant que groupe bénéficient tous de la possibilité pour chacun de dire ce qu’il pense et d’utiliser son imagination. Pour rendre la thérapie familiale plus accessible, ce supplément à court terme met l’accent sur l’ici et maintenant et sur les étapes pratiques pour aller de l’avant.
Qu’est-ce qui distingue ce style de médiation des autres?
Adolescent : Mineur encore sous surveillance parentale, telle que définie par la loi. Il doit être inclus dans les processus menant aux décisions qui le concernent; Il a droit à son opinion, mais elle n’est pas contraignante. Il s’ensuit que quelqu’un d’autre que lui sera tenu responsable des résultats de cette affaire. C’est pourquoi la médiation parentale des adolescents n’est pas appropriée pour les questions impliquant une décision parentale; Au contraire, la discussion de ces questions devrait avoir lieu entre les parents, dans le cadre de l’autorité parentale et de la loi. Cependant, le processus de médiation peut être utilisé pour répondre aux préoccupations concernant la façon de mettre la décision en action. Afin de sortir l’adolescent d’une situation tendue entre ses parents, il est parfois suggéré qu’il participe d’abord à la médiation entre les parents, ou que la médiation s’articule avec la médiation parent-adolescent.
Il s’agit de remettre chacun à sa place, à la fois en tant qu’enfant et en tant que parent, afin que chacun puisse s’exprimer librement et être entendu. Le médiateur marche aux côtés des deux parties, le parent qui a la responsabilité de protéger et d’éduquer tout en montrant du respect à l’adolescent et en lui donnant l’espace nécessaire pour développer son sentiment croissant d’indépendance. Ceci est fait pour que la dynamique de pouvoir inégale dans le foyer puisse être reconnue et traitée en donnant un poids égal aux paroles de chaque partie. Cela nécessite que les deux parties reconnaissent leurs propres points de vue, utilisent le pronom « je » lorsqu’elles parlent, se concentrent sur leurs propres expériences plutôt que sur celles de l’autre et s’écoutent activement afin de mieux comprendre la situation de l’autre.
Une nouvelle perspective sur l’autre personne et la situation peut vous aider à recommencer à communiquer les uns avec les autres d’une manière pacifique et constructive, à réparer les dommages causés à votre relation et à apprendre à coexister pacifiquement.
Où se situent exactement vos capacités d’intervention?
Les questions sont soulevées par le peuple, comme dans toute médiation. Lorsqu’on demande à un parent de faire deux choses à la fois – exercer son autorité et soutenir son autonomie, permettre la différenciation et l’individuation tout en affirmant son rôle de parent – cela peut être une expérience émotionnellement éprouvante qui le laisse se sentir vulnérable. Pour aggraver les choses, son enfant peut le rejeter devant son propre enfant, le laissant impuissant et rejeté. Les problèmes liés à l’école (travail, comportement, décrochage), les problèmes de santé (stupéfiants, alcool, écrans), les règles de vie et les valeurs (argent, communication, respect, sorties, interdictions, fréquentations, etc.) et la recomposition familiale sont tous sur sa liste de préoccupations. En cas de perturbation du lien, le parent éloigné ou le parent hôte peut initier une reconnexion.
L’adolescent connaît des changements et des bouleversements; il exprime un besoin d’approbation, de confiance, d’indépendance et d’autonomie; et il ou elle exprime des sentiments de disqualification, de manque d’intérêt et de rejet à travers les sujets dont il ou elle discute, tels que la pression parentale pour réussir académiquement, les différences d’opinion concernant les cheminements de carrière, l’argent de poche, les activités sociales, les intérêts romantiques, l’espace personnel, les frères et sœurs et la belle-famille. Tout le monde partage la perte de son enfance, et tout le monde, maintenant adulte ou en grandissant, traverse une transition qui se reflète dans les préoccupations communes exprimées dans la salle de médiation, préoccupations qui résonnent les unes avec les autres bien qu’elles soient formulées en termes différents et vues sous différents angles.
De quelle manière cela aide-t-il réellement les gens?
CF : La première étape du processus de médiation est une consultation gratuite avec les deux parties. Spécificité de cette médiation entre la verticalité de l’autorité parentale et l’horizontalité d’un mot reçu avec la même valeur ; non-violence; manque de jugement; la confidentialité (dans les limites de la protection de l’enfance); neutralité; impartialité; et la spécificité du cadre sont toutes décrites en détail. Lorsque les gens ont des problèmes, le médiateur s’assure que la médiation est appropriée et utile. Pour lui, le bien-être et le succès futur de l’adolescent en tant qu’individu, en dehors de son parent, sont d’une importance primordiale, alors il prend des précautions supplémentaires pour assurer les deux. Il encourage les gens à apporter leur plein soutien sans rien attendre en retour et à s’engager à s’écouter activement les uns les autres, à avoir des conversations respectueuses et à travailler ensemble pour trouver une solution.

Le médiateur a la possibilité de renoncer complètement à la médiation et de référer les parties à une thérapie individuelle ou familiale comme alternative appropriée…
Lorsqu’une partie refuse de servir de médiateur, l’autre partie doit être disposée à entendre et à respecter cette décision. Un entretien individuel avec chaque partie précède la séance de médiation dans le but de bien s’y préparer, notamment : clarifier les attentes, se projeter dans la rencontre, évoquer des craintes (peur des représailles, peur de perdre l’amour du parent, conflit de loyauté), rassurer, créer une relation de confiance, anticiper les obstacles et faire ressortir les ressources de chacun. La séance de médiation dure environ une heure et demie, puis les parties peuvent décider elles-mêmes si elles veulent planifier une autre séance ou non. En effet, certaines personnes préfèrent tester les décisions de la médiation dans leur vie quotidienne pendant quelques semaines avant de revenir les ajuster. Le coût des séances de médiation est basé sur un barème des FAC que vous pouvez consulter sur notre site Web et ajuster en fonction du revenu de votre ménage. L’adolescent effectue un paiement symbolique.


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