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quelle zide apportons nous a nos parents

quelle zide apportons nous a nos parents Absolument pas! Si vous voulez maintenir un équilibre sain, la première personne avec qui vous devriez être gentil est vous-même. Même si la représentation idéalisée des parents est sacrée, vous n’avez pas à aimer les vôtres s’ils agissent comme des monstres au lieu des soignants aimants qu’ils devraient être.


Considérez ceci : qu’est-ce que c’est que d’être parent ? Avoir le même ADN ou nourrir un enfant avec gentillesse, générosité et amour, qu’est-ce qui est le plus important? Nous devrions tous avoir une chance de nous racheter parce que nous faisons tous des erreurs. Cependant, vous devez apprendre à vous protéger, à prendre de la distance, même si c’est douloureux, lorsque les comportements toxiques sont constants et qu’il n’y a jamais de prise de conscience ou que les parents restent dans le déni malgré la souffrance exprimée.
Après cela, mon concept de pardon entre en jeu, l’idée que vous pouvez peut-être pardonner en vieillissant et que les blessures que vous avez subies du passé peuvent enfin guérir. Peut-être que nous ne pourrons jamais vraiment lâcher prise et pardonner, mais nous pouvons apprendre à faire la paix avec nos blessures passées et à aller de l’avant avec nos vies. Les chemins que nous prenons dans la vie sont déterminés par les décisions que nous prenons, les empreintes que nous portons. Il est plus sain pour toutes les personnes impliquées de couper les liens si la relation parent-enfant est toxique et douloureuse. Pour devenir un adulte en bonne santé et qui sait comment devenir un parent sain pour ses propres futurs enfants, il faut d’abord devenir un « bon parent » pour l’enfant intérieur.
Toute entreprise impliquant un enfant est un appel désespéré à la joie.
Chaque enfant est un génie de l’ignorance; Il tient une promesse brillante et répondra toujours aux besoins narcissiques de ses parents en agissant comme leur porte-parole pour leurs ambitions insatisfaites. Existe-t-il en tant qu’entité séparée, ou est-il avant tout une illusion phallique ?
Chaque enfant peut-il vraiment n’être qu’un fraudeur? Est-ce que tout le monde grandit en croyant à une histoire?
La magie de l’enfance, la joie pure d’un enfant. Bonheur pour nos enfants, qui nous tiennent tant à cœur ! Combien de temps avant d’abandonner la poursuite de la joie ? Comment arrêter d’y penser, arrêter de le traiter comme une foi, et cesser de le traiter comme une question de vie ou de mort. En fin de compte, tout ce que nous voulons, c’est être heureux. Comment, selon Tchouang Tseu, peut-on « vivre à volonté » ? Comment puis-je vivre dans ce moment même où je suis en ce moment ? Juste comme ça.
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Arthur Rimbaud a propulsé l’idée que « la vraie vie est ailleurs » avec sa célèbre remarque. Pourrait-il aussi exister chez l’enfant ailleurs? L’enfant semble toujours être ailleurs – il fuit constamment, part, court et nous fait tourner vers de nouveaux territoires. Plus que cela, il est l’enfant qui n’est évidemment pas comme les autres que personne ne peut même commencer à deviner à qui il pourrait ressembler. Mais si l’enfant le porte réellement dans cette vie, cela signifie-t-il que nous portons tous la cicatrice d’une sorte de blessure fondamentale, le revers de cette joie pure ? Ne pensez-vous pas que la formule, malgré son vernis soi-disant lyrique, ressemble plus à une réprimande qu’autre chose? Ne seriez-vous pas d’accord pour dire que cela nous relègue à une position secondaire, nous faisant ressembler à un postiche ou à un faux parent qui agit hors de notre caractère ? Pouvons-nous, en toute franchise, accepter une telle prédisposition qui, si elle est suivie, conduit inévitablement à l’effusion de l’innocence et à la révélation de la vérité ? pousse l’autre personne à implorer le pardon, lui donnant l’impression d’être pécheresse. Bien que la prise de conscience que la « vraie vie » est ailleurs peut prendre de nombreuses formes, à l’arrivée, c’est un sentiment partagé de perplexité et de perte qui les lie. Qu’il y ait une contradiction a priori entre la vérité des existences et sa réalisation dans ce monde est la source d’une profonde tristesse qui n’est ni anecdotique ni relative.
Changement des loyautés. Le culte dévoué de l’enfant s’adresse à l’adulte. Cette joie de la parentalité est, osons l’écrire, la permission accordée à la civilisation, à la Loi des hommes, à la succession des générations, au-delà, à l’ordre des vivants, plus à l’ordre qu’au vivant, un monde ordonné, non pas le chaos, mais le cosmos comme un univers pacifié, ordonné, contenant et contenant. Cet enfant profane vit sa vie avec joie et abandon.
Quel genre de personne oserait se détourner d’un tel éclat? Le Noir ouvrit tous les stores. L’éclairage fonctionnait comme une couverture. Dans le récit de Borges, la mère a accueilli son fils prodigue à bras ouverts après l’avoir reconnu.

Comme postulaient les vieilles théories du galvanisme, un enfant est comme un éclair qui bouscule la vie d’un parent s’il y a suffisamment de silice amorphe dans l’environnement.
Un cadavre pourrait être réanimé en injectant une petite quantité d’électricité dans son cerveau. Mary Shelley n’a-t-elle pas utilisé les mêmes éléments – nuit, tempête et éclair – pour décrire le début de son Frankenstein ? Les parents doivent être les premiers à ressentir les effets énergisants, exaltants, enflammants de la naissance de leur enfant, n’est-ce pas? Les parents risqueraient-ils l’une des mystérieuses « brûlures humaines spontanées » dont les cas ont fleuri dans la littérature depuis le XVIIe siècle, s’ils étaient électrifiés par cette naissance ? Devenir parent, est-ce comme entrer dans un de ces films d’horreur où tout s’enflamme ou, à tout le moins, un corps humain frissonne de peur?


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