quels sont les problemes avec les parents pdf Bien que les difficultés de communication parents-enseignants aient toujours été un problème important en classe, le terme « parentalité » y est rarement utilisé. Nous croyons que considérer la parentalité pendant la douleur nous permettra de mieux comprendre ces liens en fonction de cas spécifiques, y compris l’étude des pratiques avec les éducateurs.
Ce n’est pas toujours facile lorsqu’un élève ou un enseignant rencontre une famille pour la première fois sur le terrain. Cependant, malgré l’augmentation spectaculaire des défis relationnels au cours de la dernière décennie, seul peu de temps de formation lui est malheureusement alloué dans le cadre de la profession enseignante. Le bon effet sur les élèves peut être facilement mesuré, mais la relation a le potentiel d’être très riche et utile. Il est possible qu’un travail psychique qui prend en compte la « parentalité souffrante » soit nécessaire. Bien sûr, cette parentalité souffrante se produit certainement de la part des parents de l’élève, mais elle existe aussi de la part de la parentalité interne de l’enseignant, sous la forme de la capacité de ce dernier à reconnaître et à accepter l’enfant dans l’élève.
Le premier auteur de cet essai est une psychologue clinicienne qui travaille sur cette question depuis vingt ans depuis ses postes de formatrice à l’université et au rectorat, qui font tous deux partie de l’Éducation nationale. Elle est analyste des pratiques professionnelles avec des équipes de la maternelle à la 12e année, et elle aide les éducateurs à relever les défis interpersonnels, en particulier ceux qui tournent autour des demandes des enseignants et des rencontres avec les familles des élèves. Dans ses phases fondamentales et continues, il prépare les éducateurs à incarner la salle de classe comme un lieu de rencontre avec les parents, dans le but ultime de favoriser en eux des niveaux plus élevés de réceptivité, de confiance et de compassion. Les implications d’une position de convocation et de jugement, même par inadvertance, doivent être mises en lumière. Chaque séparation ultérieure les mobilise dans une plus ou moins grande mesure, en fonction de la difficulté de leur première rencontre avec l’institution.
Après avoir souligné les problèmes de communication parent-enseignant, nous analyserons comment les parents et les éducateurs traversent des crises existentielles en ce moment. Il semble que si aucun tiers espace n’est créé, en particulier pour examiner la pratique, ces crises peuvent converger. Dans la section suivante, nous examinerons comment les écoles, qui servent souvent à aliéner les enfants de leurs proches, inscrivent également les enseignants dans l’imagination culturelle comme les détenteurs ultimes de la sagesse. En fin de compte, nous examinerons comment la reconnaissance par un enseignant de la filiation d’un élève est un élément essentiel pour créer de nouveaux liens dans la salle de classe.
Trouver un lien troublé entre l’école et les familles
Il y a des exigences importantes, bien que souvent banalisées, et peu comprises, faites par les enseignants aux parents. Ils espèrent inscrire un enfant qui, grâce à ses parents, sait déjà comment agir dans une salle de classe, peut s’entendre avec les autres et a soif d’apprendre. Les enseignants attendent toujours que les parents répondent aux critères nécessaires, fournissent un financement à l’année pour les fournitures scolaires, acceptent les résultats des évaluations régulières et surveillent de près les devoirs et les progrès scolaires de leurs enfants.
Il peut y avoir un écart important entre ce qui est enseigné et ce qui est attendu à la maison et à l’école. De forts conflits peuvent survenir dans un monde interculturel lorsque les cultures originelles ou religieuses du monde familial et les idéaux du monde scolaire s’affrontent. La peur et l’hésitation des enseignants du primaire et du secondaire sont largement énoncées, dans l’examen des pratiques, en relation avec le contrôle, l’intrusion parentale, la remise en cause de leurs compétences professionnelles : ils craignent les reproches, les critiques, voire les agressions.
Le sens de l’autorité pédagogique et de l’autonomie professionnelle des enseignants est régulièrement menacé par les parents. Tout ce qui relève de la profession est fait pour paraître hors de vue et hors de portée. Il a une aisance apparente qui n’est profonde que la peau. C’est aussi la seule profession avec laquelle chaque citoyen, en tant que diplômé, a un passé compliqué. En conséquence, il sera au centre de nombreuses explosions émotionnelles de parents et de partenaires, car ils auront tous une certaine expérience avec l’école et une opinion à partager.
Devoir rencontrer les parents peut être considéré comme un effort supplémentaire qui ajoute au stress d’un travail déjà ardu et de moins en moins apprécié. Lorsque les parents sont absents, démissionnent ou se mêlent activement de l’éducation de leurs enfants, les enseignants sont prompts à exprimer leur mécontentement. Si ces préoccupations et ces griefs ne sont pas reconnus et explorés, ils peuvent peser lourdement sur l’idée même de rencontrer les familles et de colorer les entretiens d’émotions défensives ou hostiles.
Mais ce que l’on a le plus souvent remarqué en écoutant les enseignants, c’est qu’ils sont incapables de mesurer, faute de formation ou d’espace de travail sur le terrain, l’importance du test que l’école impose aux parents, à leur identité de parents, ni l’intensité de la demande latente de reconnaissance, et encore moins de décoder un besoin d’aide à la parentalité souvent tacite…