qui sont les parents dalexia Ils ont une table dans le coin arrière du Rgal, un bar au cœur de Clermont-Ferrand. Les avocats de la famille clermontois, Matres Portejoie, ont invité les parents d’Alexia, Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, en Auvergne jeudi soir afin qu’ils signent des exemplaires de leur livre, Alexia, notre fille.
Avec ce livre, nous avons voulu rendre hommage à Alexia, la grande absente du procès », explique Isabelle Fouillot. Les parents d’Alexia ont estimé que beaucoup de choses avaient été dites pendant le procès qui allaient à l’encontre de la vérité. « La défense de Jonathan Daval reposait aussi sur des mensonges sur notre fille, se souvient Jean-Pierre Fouillot.
La véritable histoire derrière la mort d’Alexia :
Le couple de retraités trouve les liens personnels avec les lecteurs de ces dédicaces réconfortants. Isabelle est presque décontenancée par la générosité des gens. Concernant la couverture médiatique de l’affaire, le couple en est certain : « Nous avons reçu beaucoup de lettres de personnes qui vivaient la même chose que nous, mais qui n’ont pas pu partager publiquement leurs expériences. Nous avons pu nous en servir pour protéger Alexia » a déclaré Jean-Pierre.
Ce vendredi à 17h, les parents d’Alexia seront à l’hôtel Aletti de Vichy pour signer des exemplaires de leur livre. Samedi prochain, à 11 h, le site « Qui l’eut cru » de Saint-Pourain-sur-Sioule accueillera une dégustation, suivie d’une manifestation à 17 h au site Moulins Auvergne Prestagne.
Les Editions Robert Laffont vendent le livre « Alexia, notre fille », écrit par Isabelle et Jean-Pierre Fouillot et co-écrit par le journaliste Thomas Chagnaud, au prix de 19,90 euros.
En ce qui concerne le scandale Daval :
En novembre 2020, après un procès de six jours, la cour d’assises de Haute-Sane a reconnu Jonathann Daval coupable de meurtre au premier degré dans la mort de son épouse Alexia en octobre 2017 et l’a condamné à 25 ans de prison. Une décision similaire de la cour d’assises a été rejetée. les déclarations de l’avocat général, qui plaidait en faveur d’une condamnation à perpétuité, ont été rejetées.
Voici les articles les plus importants sur le procès de Jonathann Daval :
Le premier jour, Jonathann Daval dit qu’il a tué sa femme seul.
En disséquant la vie d’Alexia, les experts excluent la théorie du viol.
Lorsque la salle d’audience est envahie par le chagrin accablant des parents d’Alexia, leur témoignage : « Nous avons pris la vie » retentit.
Si vous étranglez quelqu’un, vous le tuez, selon les propres explications de l’accusé, ce que Jonathann reconnaît.
Comme le dit Jonathann Daval : Même après cinq jours de procès, on sait peu de choses sur Jonathann Daval.
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En bref : ce que nous savons de l’affaire avant le procès, de la disparition d’Alexia aux aveux de Jonathan
Au centre de l’affaire Daval se trouve une série de podcasts en cinq parties.
Demandez à l’expert: Jonathann Daval a-t-il empoisonné sa femme?
Explications : Jonathann Daval dit au psychiatre : « Je voulais qu’elle se taise. »
Jonathann Daval reconstitue qu’il a brûlé le corps de sa femme en partie.
Photos du rassemblement entièrement blanc en l’honneur d’Alexia en gris
Chronologie d’un mystère : l’affaire Daval
« Ce dont j’ai besoin, c’est de penser à elle et d’exprimer mon affection pour elle. Ou je coulerai avec le navire », a témoigné la mère d’Alexia Daval, Isabelle Fouillot, samedi 30 octobre sur franceinfo. Les parents d’Alexia Daval publient Alexia notre fille chez Robert Laffont quatre ans après la mort de leur fille, causée par son ami Jonathann. « Il n’y a aucun moyen de sortir de ce cauchemar. La vie des autres a été sacrifiée », a déclaré Jean-Pierre, le père d’Alexia Fouillot.
FrenchInformation.com: Qu’est-ce qui vous a inspiré à écrire ce livre?
Pour Isabelle Fouillot : Ce livre a été écrit principalement comme un mémorial à Alexia. Le 28 octobre a vu sa sortie. Ce 28 octobre marque le deuxième anniversaire du décès d’Alexia. La meilleure façon de l’honorer pour son triste anniversaire est d’essayer de comprendre pourquoi nous et lui sommes dans la position dans laquelle nous sommes maintenant. D’ailleurs, notre progéniture devrait lire ce livre et le transmettre au leur.
Vous parvenez à évoquer le cauchemar que vous vivez dans ce livre. Avons-nous un espoir de nous réveiller de ce cauchemar?
Jean-Pierre Fouillot : Un tel cauchemar est impossible à récupérer. Le cauchemar nous suit au lit et nous ramène à notre état de veille. Cela se produit tous les jours, soit dit en passant. Il s’agissait de prendre la vie.
Si oui, le procès de Jonathann Daval a-t-il permis de faire la lumière sur ce qui est arrivé à votre fille ?
Évidemment, nous voulons savoir pourquoi, mais je crois que nous savons déjà pourquoi. Alexia savait simplement quel genre de personne il était. Elle me l’a dit dans ses textes. Elle a dit : « Tu ne me donnes pas d’amour », et je crois qu’elle était fatiguée de lui et prête à partir.
Est-ce que cela a causé la mort de votre fille?
Absolument, Isabelle Fouillot.
Jean-Pierre Fouillot : Nous devons présumer que c’est le cas, mais nous avons toutes les raisons de le croire.
Votre gendre vous a trahi, et vous l’appelez pour cela dans votre livre. Est-ce un concept que vous pourriez accepter?
Isabelle Fouillot : Ce n’est que rétrospectivement que nous avons pu reconstituer ce qui était arrivé à Alexia. Les moyens par lesquels il a réussi à maîtriser la situation. Nous étions tous sous son influence pendant ces trois mois. Il a semé des graines de doute dans nos esprits afin que nous l’acceptions comme notre fils et que nous l’aimions pour ce qu’il prétendait être. Tout de même, il a passé la majeure partie de trois mois à me traiter de maman. Sauf quand c’est de la perversion.
. Jean-Pierre Fouillot : Quand cette trahison a-t-elle commencé, depuis combien de temps a-t-elle duré avant le meurtre ? Était-ce une question de mois ou d’années? Lorsque nous décomposons tous ces proverbes, nous voyons que la trahison commence à un très jeune âge.
Selon Jonathann Daval, il a été agressé par une femme. Dans quelle mesure croyez-vous à sa justification ?
Il l’a dit dans les premières heures qui ont suivi son arrestation par la police, Isabelle Fouillot. En direct, j’ai découvert que mon gendre était l’agresseur et, simultanément, qu’Alexia possédait un personnage imposant, prouvant que la victime n’était pas celle que nous pensions qu’elle était et méritait son malheur. Il est, me disais-je, en train de réécrire le passé. Il a assassiné ma fille deux fois. Cet homme a très mauvais goût. Et maintenant, après quatre ans à se moquer de notre chagrin, c’est trop difficile à supporter.