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qui sont les parents de grand corps malade

qui sont les parents de grand corps malade Fabien Marsaud, poète et slameur, est né le 31 juillet 1977 à Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis. Son père, Jacques Marsaud, est un haut fonctionnaire du territoire. Dans le ménage familial, maman est bibliothécaire. Jusqu’en 1981, Fabien et toute sa famille, y compris sa sœur aînée, ont élu domicile à Noisy-le-Sec. Fabien Marsaud a rejoint un programme sportif quand il était plus jeune et est rapidement devenu un joueur de basketball accompli. A l’issue de ses études de baccalauréat, le jeune homme a obtenu un DEUG en sciences et techniques des activités physiques et sportives. Son intérêt pour l’écriture est également évident à l’âge de 15 ans, mais il choisit finalement de poursuivre l’athlétisme.
Fabien Marsaud, alors âgé de 20 ans, a été victime d’un accident mettant sa vie en danger dans un camp d’été lorsqu’il s’est fracassé la tête contre le fond d’une piscine dont le niveau d’eau était trop bas. Au bout de trois mois, il est resté paralysé à vie. Grâce à son année de thérapie, il est maintenant capable de marcher à nouveau. Après avoir terminé son DESS, il entre au service marketing du Stade de France, où il restera de 2001 à 2005.
Après un accident en 2003, Fabien Marsaud découvre le slam et s’engage rapidement dans de multiples collectifs et groupes sous le pseudonyme de Grand Corps Malade. Il réunit six autres slameurs et se lance ensemble dans une tournée culturelle, où ils se produisent lors de nombreux événements sans l’utilisation d’instrumentaux. En 2006, avec le soutien de Charles Aznavour, il sort son premier album, Midi 20. Aux Victoires de la Musique 2007, il remporte deux des trois prix pour lesquels il est nominé. Le livre d’artiste Patients a été publié en 2012; une adaptation cinématographique de l’histoire a été créée en 2018 et a remporté trois Csars. Fabien Marsaud a également réalisé le film La vie scolaire en 2019, pour lequel l’acteur principal Liam Pierron a été nominé pour un Csar en 2020 en tant que meilleur espoir masculin.


2020 a vu la sortie de son album hommage entièrement féminin MESDAMES. Il a co-écrit un livre avec le musicien Ben Mazu intitulé Les correspondants, qui est sorti en 2022.
En ce qui concerne la vie privée du Grand Corps, Malade a épousé Julia en 2008. Deux fils leur sont nés en 2010 et 2013 respectivement.
Vingt ans après le début de leur carrière, Grand Corps Malade n’a pas encore sorti un seul succès radiophonique. Son duo avec l’actrice et chanteuse Camille Lellouche, But I Love You, a dominé les palmarès cet été pour la première fois. Un nom émotionnel pour un album tout aussi émotionnel. Le slameur qui a toujours prêté attention au statut des femmes dans ses chansons s’offre, aujourd’hui, un album de duos avec la distribution royale : Vronique Sanson, Laura Smet, Louane, Camille Lellouche, et plus encore sur Mesdames (Anouche Productions / Caroline International France). Jean-Rachid Kallouche, un de ses amis proches pour la vie, l’a invité à une réunion dans son studio de production cinématographique et musicale à Paris. Une ouverture pour discuter des figures féminines influentes dans la carrière de cette créatrice douée, terre-à-terre et exubérante. D’une manière très publique aussi.
Avez-vous beaucoup réfléchi à cette idée d’organiser un gala pour honorer les femmes ?
Grand Corps Malade : J’étais préoccupée par l’inégalité entre les sexes bien avant les mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc. À titre d’exemple, la disparité des salaires m’a choqué. Je n’aurais jamais deviné que les femmes n’avaient pas obtenu le droit de vote avant 1944. Comme s’ils n’avaient soudainement pas la capacité mentale de voter. Heureusement, j’ai été élevé dans un milieu qui m’a aidé à reconnaître les contradictions de notre culture à un jeune âge. Puis j’ai fait un album de duos avec des chanteurs pour attirer l’attention sur eux.
Mettant en vedette Camille Lellouche, le clip de Grand Corps Malade pour le succès estival « Mais je t’aime » met en vedette un duo improbable.
Sa mère et sa sœur sont ce qu’il appelle de « beaux modèles ».

Gala : Est-ce votre mère qui vous a inculqué le féminisme et la conscience de ces questions ?
Ma mère est mon monument, Grand Corps Malade. Elle était une supportrice inébranlable qui était là quoi qu’il arrive. Ma mère était bibliothécaire et elle a fait de son mieux pour m’inculquer l’amour de la lecture. Quand je lui ai dit que j’étais écrivain, elle a eu un doux retour. De plus, mon père partageait ces croyances d’estime pour les femmes. Malgré cela, ils étaient silencieux sur le sujet du féminisme autour de moi. Pour donner un exemple, mon père (aujourd’hui à la retraite, il était directeur général des services du conseil départemental du Val-de-Marne et secrétaire des mairies de Seine-Saint-Denis) n’a jamais tenu de propos sexistes, ni à la maison ni au travail, et il avait à peu près le même nombre de collaborateurs masculins et féminins. J’ai beaucoup de dettes envers eux.


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