qui sont les parents dheracles Héraclès a reçu le nom d’Alcide (le Fort) par son père Zeus et sa mère Alcmène, qui l’ont conçu déguisé en Amphitryon. Plus tard, Apollon demande à la Pythie de lui donner le nom mystérieux d’Héraclès, qui se traduit par « la splendeur d’Héra », en préparation des tribulations qu’Héra, la femme de Zeus, lui imposera.
Ce sont d’abord les deux serpents qu’elle lâche pour attaquer le berceau du nouveau-né, qui parvient cependant à les étouffer. Héraclès est plus tard exilé après avoir assassiné son professeur de lyre. La folie d’Héra pousse le héros à assassiner sa femme Megara (la fille du roi Créon, qu’il avait épousée) et leurs enfants après une période de calme relatif. L’oracle de Delphes lui dit de se rendre à Tirynthe, où le roi Eurysthée exigerait les douze œuvres renommées comme pénitence pour sa transgression.
Libérant Thésée et promettant à Meleager que sa sœur Dejanira sera sa femme au cours de sa quête la plus difficile de récupérer le chien Cerberus de l’enfer. Djanira, qu’Héraclès a quitté pour Iol, offre à Iol une tunique baignée dans le sang du centaure Nessus, s’attendant à ce qu’il s’agisse d’une potion d’amour. La peau d’Héraclès est en feu à cause du poison, alors lui et son ami Philoctète escaladent le mont Oeta et placent un pieu au sommet pour se suicider. Philoctète a du mal à y mettre le feu. Héraclès le récompense avec son arc et ses flèches personnels. Cette épreuve du feu est essentielle s’il veut atteindre l’immortalité et réaliser son plein potentiel en tant que fils de Zeus. Héraclès est enfin capable de se débarrasser de sa forme humaine et des restes de la mortalité qu’il a hérités de sa mère Alcmène grâce aux flammes du bûcher. Sur le mont Olympe, il épousera Hb, la déesse grecque de la jeunesse. Après une vie d’actes et de chagrins immenses, le « dieu-héros », comme l’appelle Pindare (Némée, III, 22), atteint l’apothéose.
Héraclès est le héros grec le plus connu en raison de sa bravoure, de sa force, de sa compassion et de sa générosité. Il est réputé pour toutes ces qualités, et plus encore. Connu sous le surnom d’alexikakos, qui signifie « celui qui détourne les maux », il représente l’agent surnaturel œuvrant pour le bien de l’humanité. Selon Hérodote, les Grecs gardent à l’esprit cette double nature du héros-dieu lorsqu’ils lui font des sacrifices, qui sont accomplis à la fois dans les rituels héroïques et divins (II, 44). Il aide les Immortels et se bat aux côtés d’Athéna sous forme humaine contre les Géants parce que les dieux ont besoin d’un humain de leur côté contre leurs adversaires en quête d’immortalité, les géants. Sophocle l’appelle « Tueur de géants » dans Trachiniennes (Sophocle). Parce qu’il incarne le meilleur de l’humanité, les gens du monde entier le considèrent comme une source d’inspiration ; Isocrate n’est qu’un exemple parmi tant d’autres (Eloge d’Hlne 23-24).
Epictète, dans ses Entretiens, voit la double filiation d’Héraclès, fils de Zeus et d’Amphitryon, comme une métaphore de la filiation humaine mais aussi divine de l’homme, et les stoïciens et les cyniques l’utilisent comme un personnage emblématique. Certains stoïciens, comme Sénèque dans Des Bienfaits, comparent Héraclès à Chronos (IV 7, 8). révèle que le Dieu stoïcien est également connu sous le nom d’Hercule, et établit des parallèles entre l’incendie d’Héraclès au sommet de l’Oeta et la notion stoïcienne de destruction de l’univers à la fin de la « grande année » par le feu.
Religion grecque:
En dehors de la Crète, la Grèce dans son ensemble célèbre la figure mythique Héraclès; Ses dévots l’appellent à la fois une divinité et un héros. Parfois, comme dans Thasos 67 et Sicyone 68, les deux religions cohabitent. La comédie s’articule autour de ce trait – montrant Héraclès comme un amateur de viande – car il est étroitement associé aux éphèbes et au gymnase (numéro 69). Dans toute la Grèce, les Héraclès (Hrakleia) honorent Héraclès avec de nombreux festivals.
Quand il s’agit de sécurité personnelle, Héraclès est incomparable, se classant haut avec Alexikakos, le protecteur contre le mal. Cela explique pourquoi nous voyons son image gravée sur des amulettes. L’exclamation grecque herakleis, « par Héraclès », est l’équivalent du latin alors mehercle.
Le mythe d’Héraclide honore également Héraclès en tant qu’ancêtre des Doriens.