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Sophie parlier histoire vraie

Sophie parlier histoire vraie; Le thème de la cybercriminalité sera au cœur de la diffusion de la soirée sur France 2. Alors qu’un numéro inédit d’Infrarouge sera consacré à ce sujet en seconde partie de saison, la chaîne diffusera le téléfilm Mise à nu, réalisé par Didier Bivel, en première partie de saison. Ce film raconte l’histoire de Sophie Parlier (Julie De Bona), une femme qui, bien qu’elle n’ait pas d’antécédents, se retrouve en prison pour le restant de ses jours. C’était son crime d’avoir braqué une arme sur Vincent Marsac (Julien Boisselier), qui avait posté sur internet des vidéos d’elle dans un état dégradé. Le long métrage documentaire tentera de démontrer comment cette victime du “revenge porn”, également connu sous le nom de pornodivulgation en français, a atteint un tel état de désespoir. Est-il vrai que nous avons affaire à une histoire ? Nous avons le regret de vous informer que la réponse est “non”.

https://m.facebook.com/people/Sophie-Parlier/100010534806805

Sophie parlier histoire vraie
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AVAUT LE COUP D’OEIL, QUESTIONNAIRE ?

Une femme dans la quarantaine entre dans une bibliothèque, brandit une arme avec férocité et fonce vers le bibliothécaire, pleine de fureur et de désespoir. Sophie Parlier est sur le banc des accusés, face au bibliothécaire en cause, Vincent Marsac, désormais assis dans un fauteuil roulant. Cela fait deux ans que Sophie a été arrêtée. Pourtant, malgré les apparences, le bourreau n’est pas celui qu’on croit.

Mise à nu, roman écrit par Barbara Grinberg et Hélène Cohen basé sur l’histoire vraie de Sophia D., victime du revenge porn depuis plusieurs années, raconte l’histoire de Sophie, une mère de trois enfants qui voit sa vie venir s’écraser le jour où Marsac, son nouveau compagnon, publie sur les réseaux sociaux des vidéos de leurs disputes sexuelles. De le faire souffrir du rejet qu’il avait provoqué, puisque Sophie n’était pas prête à le laisser s’intégrer pleinement dans sa vie et assumer le fardeau de leur histoire.

Débutant par sa capacité à dépeindre avec justesse la détresse de l’héroïne puis sa plongée dans les profondeurs de l’enfer, dans laquelle elle finit par se retrouver bloquée malgré ses efforts, le téléfilm de Didier Bivel nous coupe le souffle. Ce documentaire important et nécessaire démontre à quel point le cyberharcèlement peut être destructeur, tant dans sa vie personnelle que dans sa vie professionnelle.

La vraie femme derrière cette histoire tragique est née le 3 novembre 1980 à Poitiers, en France, et travaille comme directrice générale d’un restaurant. Dans le documentaire Ennemi Intime, elle raconte l’histoire de sa vie ainsi que les événements qui l’ont amenée à participer au spectacle. Cela inclut certains qui ont quitté la France pour repartir à zéro dans un autre pays. “Je voulais simplement qu’il arrête de me détruire la vie”, raconte l’un de ceux qui a quitté la France pour repartir à zéro dans un autre pays.

Sophie parlier histoire vraie
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La vie de Sophie Parlier a viré au cauchemar infernal.

Sophie Parlier, comme un grand nombre d’autres victimes, est catégorique sur le fait de ne pas utiliser le mot “revenge porn”. Et pour cause : dans la grande majorité des cas, la victime n’a rien fait de mal et a simplement dû faire face aux circonstances telles qu’elles se présentaient. Dans le cas de cette femme en particulier, l’homme qui l’a exposée sur Internet était son compagnon depuis un an et demi. “Je voulais m’éloigner de lui parce qu’il avait commencé à se moquer de moi en prenant des photos et des vidéos de moi, ce que je trouvais offensant. “J’ai fait une pause”, nous explique-t-elle.

Est-il vrai que la série télévisée Mise à nu est basée sur une histoire vraie ?

Lorsque l’on regarde Mise à nu, la question évidente qui se pose est de savoir s’il s’agit ou non d’une histoire vraie diffusée à l’écran. Et non, le téléfilm n’est pas basé sur des événements réels, mais plutôt inspiré d’événements réels. “Nous avons été aidés par une femme qui s’est confiée sur sa pornodivulgation”, explique Julie de Bona. Selon elle, bien que de nombreuses scènes et scénarios s’en soient inspirés, l’histoire elle-même est entièrement fictive.

Afin de protéger cette femme, je ne dirai rien qui soit basé sur des faits ou des preuves factuelles. Parce qu’elle habite loin, je ne l’ai pas encore rencontrée. Elle est partie et a changé sa vie, mais ils se parlent au téléphone depuis longtemps. “Elle m’a confié des informations très privées que je ne révélerai jamais, mais nos conversations m’ont permis de revenir dans le rôle.”

“Mise à nu met en lumière le caractère contemporain de l’œuvre.”

Si l’histoire de Sophie Parlier est basée sur le témoignage d’une victime de revenge porn, il est possible que son histoire ressemble à celle de beaucoup d’autres femmes. “L’association Cybhar’so, dont parle Michèle Bernier dans Mise à nu, est une véritable organisation”, explique Julie de Bona (qui est aujourd’hui très proche de Michèle Bernier). La femme que j’ai rencontrée, dont le personnage apparaît dans le film, m’a dit que la victime la plus âgée qu’elle avait vue avait 70 ans et que la plus jeune n’avait que sept ans lorsqu’elle m’a raconté son histoire.

Et ce sont ces gens qui ont été complètement détruits. Ça devient viral, et ça devient viral très rapidement. C’est le résultat d’une brutalité indicible. Et les victimes sont dans un telun état de choc qu’ils sont incapables de parler. […] Selon Julie de Bona, “Ce roman met en lumière la modernité avec laquelle une personne peut, en toute impunité, planquée derrière un ordinateur, détruire la vie de quelqu’un d’autre.” Il est également essentiel que le sujet fasse un effort pour reconnaître son erreur et que cela ne reste pas impuni. Ça fait à peine dix ou vingt ans tout au plus que les gens sont sur les réseaux sociaux, et c’est un nouveau problème.”

Plutôt que de se concentrer sur la pure tragédie et le pathos qui l’accompagne, le réalisateur montre le chemin parcouru, y compris la décision d’informer les autorités compétentes, qui ne veulent que trop ignorer un crime aussi odieux, l’avalanche de dommages pécuniaires, la la recherche incessante de la moindre trace du crime, et le procès juste mais déchirant qui s’ensuit…

Il ne s’agissait pas de mettre en scène une histoire macabre de mutilations génitales féminines, mais plutôt de mettre en lumière une criminalité si omniprésente qu’elle opère dans l’ombre et peut toucher des personnes de tous âges, comme Julie de Bona, qui s’est révélée être une actrice convaincante dans les rôles de mutilations génitales féminines, explique. Les statistiques montrent que la plus jeune victime connue de cyberharcèlement a huit ans.

Selon les mêmes statistiques, la personne la plus âgée a 75 ans. France 2 diffuse le documentaire Ennemi dans le temps (dans l’affaire Infrarouge) et met à disposition sur France.tv la collection Cyberharcèlement #AimeSansHaine, dans le cadre de la célébration du festival du téléfilm pour lequel Julie de Bona et Julien Boisselier ont été distingués. Mission de service public contre prestation de services publics.

Cependant, lorsque Sophie Parlier a finalement réussi à se glisser entre les mailles du filet de la séparation, son bourreau lui a fait payer le prix fort.

“Il a créé un compte Facebook à mon nom.” Les images de moi qui étaient dénudées ou avaient une teinte pornographique étaient incluses dans l’album photo. “Il a envoyé des demandes d’amis à ma famille et à mes parents”, explique-t-elle, le visage rouge d’embarras. De plus, il l’a inscrite à des concours et sur des sites de rencontre. Un scénario devenu insupportable pour la jeune femme, au point qu’elle est obligée de faire l’impensable…


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