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Valérie pécresse accident œil

Valérie pécresse accident œil; Elle a pris la décision de se libérer comme elle ne l’avait jamais fait auparavant. L’auteure Valérie Pécresse s’est entretenue avec nos confrères de Gala en amont de la parution de son livre Et c’est cela qui changea tout (éditions Robert Laffont), dont le dernier numéro sortira jeudi en librairie. Elle parle franchement du machisme et du sexisme qui imprègnent l’establishment politique français, des pressions auxquelles elle a parfois été confrontée de la part de jeunes militants politiques et des difficultés qu’elle a eues à concilier sa vie professionnelle et personnelle. L’ancien ministre du Budget admet que ses amis proches et les membres de sa famille ont également fait l’objet de beaucoup d’examens, et que “les coups bas ont pu rompre (son) partenariat” à plus d’une occasion.

Valérie pécresse accident œil
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Par exemple, lorsq ‘il reçoit un appel téléphonique d’un groupe de petits malins en pleine nuit, lui faisant croire que son mari l’a abandonné. Pour ses trois enfants aussi, le statut particulier de mère et le sur-dit sont une source d’insatisfaction. Même les aspects les plus dramatiques de la déstabilisation sont souvent occultés par le chaos.

Le désir du père de s’engager pour sauver son enfant

Touchée par un épisode particulier de sa vie, Valérie Pécresse décrit les horribles conséquences de la perception du public sur son fils, cadet, après une garde à vue à neuf heures à Paris, en septembre dernier. Il avait peu de chances d’être appréhendé par la police puisqu’il était en possession de quatre grammes de marijuana, et il a été retrouvé “enfermé avec des dealers” chez la grand-mère de sa mère, qui était la tante de sa mère.

“Mais c’est cette aveu de mon fils qui a surgi quelques semaines plus tard qui a été la plus difficile, comme le rappelle Gala dans son livre. Il nous a informés que, si nous ne l’avions pas accompagné, comme nous l’avions fait avec mon mari, il aurait été prêt à sauter dans la Seine, puisqu’il avait été harcelé sur les réseaux sociaux “….. Un choc qui ne saurait exister sans rappeler son histoire.

Ce qu’elle a fait face à la dépression est remarquable.
Valérie Pécresse explique qu’elle avait déjà fait face à un burn-out, en 2012, et que ses grands-parents, tous deux psychiatres, l’ont beaucoup aidée à se réorienter. Elle a une autre anecdote à vous raconter sur leur passage au cabinet : « Il y avait deux lignes téléphoniques puisque les gens qui envisagent de se suicider passent généralement un dernier coup de téléphone, souvent à leur médecin, avant de s’engager. Ma grand-mère les tenait à le bout du fil alors que mon grand-père appelait à l’aide la police.(…) Ce genre de scène vous marquera toute votre vie”…..

Madame la Présidente n’a eu pendant très longtemps qu’une seule préoccupation : faire valoir son dossier. Gagner l’affaire par incompétence, sans cesse renouvelée par de mauvais couchers, des machos au bord de la bagarre, et des opposants de l’intérieur plus qu’un peu jaloux. Valérie Pécresse a donc décalé ses freins, scannant ses dossiers du regard et gardant une distance entre elle et les guerres d’ego qui agitent la droite depuis des années. Cependant, cette fois, son horloge a sonné midi, et elle en est consciente. Le paysage de la droite s’est éclairci et ses partisans ont commencé à se tourner vers le président Emmanuel Macron. Du coup, comme elle l’avait fait en 2015 pour mettre la région à genoux en soutien à Jean-Paul Huchon, l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy s’est lancée dans un combat méticuleux et impitoyable.

Valérie pécresse accident œil
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«Je n’ai jamais eu un seul serre-tête de toute ma vie!»
Le premier étage du fuselage contient le livre « Et c’est cela qui change tout » (éd. Robert Laffont), qui a été écrit en collaboration avec la journaliste Marion Van Renterghem. Trois cent cinquante pages consacrées à faire connaître au public le président de la région Île de France, souvent caricaturé. C’est le fondateur de «Libres!» qui réfléchit aux raisons de son engagement politique ainsi qu’à sa rupture avec le Parti libéral. Elle évoque également les humiliations auxquelles les femmes continuent de faire face dans un monde dominé par les hommes et, plus important encore, elle tente de détruire sa propre image.

Elle semble tenter de démontrer qu’elle n’est ni la hautaine bourgeoise que le public croit en elle, ni l’énarque incarcérée que le public croit en elle. Dans son livre, elle raconte l’histoire de son enfance, grandi avec un grand-père fort et une mère qui était un fervent partisan du mouvement mitterrandiste. Un machiniste chez William Saurin est chargé de mettre la choucroute dans la boîte. Et elle jure : “Je ne me suis jamais mis un serre-tête sur le visage de toute ma vie !”

Lorsqu’elle s’adresse aux journalistes qu’elle invite au conseil régional d’Ile de France pour promouvoir le livre, elle raconte ce jour ou plutôt ces nuits où des militants socialistes l’ont appelée pour lui faire croire que son mari avait une maîtresse, ou cette fois lorsque une plainte a été déposée contre elle par des «amis» politiques l’accusant d’avoir causé un accident de la circulation et de s’être fait blesser. La jeune femme, postée dans la salle à manger du Conseil régional flambant neuf, avec une vue qui inclut la banlieue, se démarque, ses propos ponctués de quelques syllabes errantes imprégnant la pièce.

Mais surtout, elle tente de combler le fossé

Entre le macronomisme, avec lequel elle s’est montrée intéressée à se renouer, et le Rassemblement national – ou Front national, comme elle aime l’appeler – avec lequel elle mène une lutte acharnée. Le fait qu’elle se démarque de la concurrence et se présente comme une alternative inébranlable et sympathique. Sa présence est « en même temps » que la sienne.

Quand elle nous assure qu’il ne faut pas brusquer les Français, nous lui en sommes reconnaissants. Selon elle, la réforme des retraites n’a pas été menée de manière appropriée. «Les réformes de l’Église catholique se cristallisent dans une cacophonie d’opposition. “Je suis favorable à des réformes incrémentales”, déclare-t-elle dans un entretien à La Dépêche. Quand elle parle de fiscalité et de réglementation, elle devient un peu tendue : selon elle, « soit Emmanuel Macron a du mal à prendre des décisions, notamment depuis que les Gilets jaunes sont descendus dans la rue », soit « il y a un excès de fiscalité et de normes ». .” Lorsqu’elle aborde le sujet de la pauvreté, elle est à nouveau en alerte :

« La montée de la pauvreté m’a laissé une impression profonde et durable. Selon les statistiques de la préfecture de Seine-Saint-Denis, « 30 % de la population vit avec moins de 500 euros par mois ». Enfin, elle éclate lorsqu’elle parle de lacité et accuse le président Emmanuel Macron d’être ambigu. « A un moment de la campagne, il a dit que refuser de tenir la main d’une femme relevait plus de la contre-culture que de la foi, raconte l’auteur. Ainsi que de rappeler à tous que c’est elle, avec Jean-François Copé, qui est responsable de l’interdiction de la burqa. Elle aime aussi raconter des histoires sur sa bataille avec les Burkini sur les stations navales de l’île de France, qu’elle attribue à lui avoir sauvé la vie d’être attaquée par le CCIF.

Une alliance avec Dati a été formée.
Mais en attendant, alors qu’elle s’apprête à aller plus loin dans les profondeurs, la présidente de Libres doit traiter de questions politiques plus fondamentales ! D’abord et avant tout, les municipalités. Valérie Pécresse présente des listes à Paris et a remis les clés à Rachida Dati, qui a été nommée cette semaine chef de dossier LR. Le magazine La Dépêche la cite comme disant: “Elle contacte mes élus pour tenter de les débaucher, et je propose une alliance.”

Y a-t-il une chance d’un rapprochement plus significatif ? En fait, l’élection présidentielle aura lieu dans un proche avenir. Valérie Pécresse a prédit qu’elle participerait à des primaires ouvertes, ce qui pourrait l’opposer à Xavier Bertrand et François Baroin. Elle a fait la prédiction plus tôt dans la journée. Elle doit donc non seulement conquérir les cœurs et les esprits des gens du centre, mais aussi ceux de son ancienne famille politique, avec qui elle est déterminée à ne pas rompre tous les liens.


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