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diane kurys parents

diane kurys parents Diane Kurys, née le 3 décembre 1948 à Lyon, est une réalisatrice très respectée. Ses parents, tous deux réfugiés de Russie et de Pologne, se sont rencontrés dans un camp de concentration français en 1942. Après la séparation de ses parents en 1954, Diane et sa sœur rejoignent leur mère à Paris, où cette dernière ouvre une boutique pour les fashionistas. En 1964, elle croise la route du futur réalisateur Alexandre Arcady. Ils vivaient dans un kibboutz en Israël, où ils ont eu le fils Yacha Kurys, qui est devenu un écrivain connu sous le nom de Sacha Sperling. Kurys est devenu professeur après avoir étudié la littérature contemporaine à la Sorbonne, et c’est là qu’il s’est rendu compte qu’il aimait jouer. Elle commence sa carrière d’actrice dans les années 1970, se produisant au théâtre Renaud-Barrault puis au Caf de la Gare. Au cours de cette décennie, elle est apparue dans une poignée de téléfilms et de séries, tels que Les Brigades du Tigre (1975) et Commissaire Moulin (1976), et quelques longs métrages, dont Il Casanova di Federico Fellini (1976). (1977).


Au milieu des années 1970, Diane Kurys collabore avec Philippe Adrien sur une adaptation téléfilmée de la pièce Htel Baltimore (1976). Par la suite, elle écrit le scénario de son premier long métrage en tant que réalisatrice, Diabolo menthe (1977), adapté de son roman autobiographique du même nom. En 1977, elle remporte le Prix Louis-Delluc pour son premier long métrage. Cocktail Molotov (1980), une autre œuvre autobiographique basée sur les événements de cette année-là, dépeint les événements des soulèvements étudiants. Coup de foudre, le film le plus célèbre et le plus réussi financièrement de Kurys, a suivi (1983). Ce drame de guerre, mettant en vedette Miou-Miou et Isabelle Huppert dans des performances remarquables, a été un succès critique et commercial en France et au-delà, remportant des nominations pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère et quatre César.
La Baule-les-Pins (1989), troisième et dernier volet de la trilogie autobiographique de Diane Kurys, est un drame captivant qui s’inspire du douloureux souvenir de la séparation de ses parents. Le réalisateur présente des portraits inébranlables de couples en crise dans Aprs l’amour (1992) et la folie (1994). Le prochain film de Kurys, Les Enfants du sicle, est centré sur une autre romance tendue (1998). Mettant en scène l’histoire d’amour passionnée entre George Sand et Alfred de Musset, deux des plus grands auteurs français du XIXe siècle, cette somptueuse pièce d’époque met en vedette Juliette Binoche et Benot Magimel. Kurys a essayé la comédie dans ses deux films suivants, Je reste! (2003) et L’Anniversaire (2005), mais les critiques n’ont généralement pas été impressionnées. Avec son film suivant, Sagan (2008), un biopic sur la vie de l’écrivain Franoise Sagan avec une magnifique Sylvie Testud, elle était de retour à son ancien moi. Pour une femme (2013) et Arrte ton cinma! (2015) mettait en vedette cette dernière actrice (2015).
PROTÉGER VOTRE VIE PERSONNELLE :
Kurys, comme beaucoup de personnages de ses films, avait une relation tumultueuse avec ses parents, et le traumatisme qu’elle a enduré dans son enfance était un thème central dans beaucoup de ses films. Après le divorce de ses parents en 1954, elle a emménagé avec sa mère, mais à l’âge de 16 ans, elle s’est enfuie pour retrouver son père. Après avoir été radicalisée à l’adolescence par le mouvement de Mai 68, elle a ensuite été quelque peu désillusionnée et, dans une interview avec Jean-Luc Wachthausen, a qualifié le mouvement de « bourgeois révolutionnaire ». Elle est avec son petit ami cinéaste, Alexandre Arcady, depuis qu’ils ont tous les deux 15 ans. Ils sont ensemble depuis les années 60, sont les parents de Yasha, un écrivain qui utilise le nom de plume Sacha Sperling fr, et dirigent deux sociétés de production.
Réaction des critiques :

Les succès commerciaux de Kurys ont contribué à ce qu’elle n’obtienne pas le statut d’auteur par de nombreux critiques, malgré le fait que son travail de cinéaste dans les années 1980 ait contribué à faire entrer le cinéma féminin dans le courant dominant de son époque. Ses détracteurs les plus sévères ont affirmé que ses films sont des valeurs sûres qui ne font rien de nouveau ou d’intéressant avec le médium du film. De plus, son manque de bourses d’études sur le cinéma féministe peut être attribué à son ambivalence envers le féminisme et à son aversion pour l’étiquette de « réalisatrice » ou de « cinéma féminin ». La spécialiste du cinéma Carrie Tarr écrit que le travail de Kurys s’inscrit fermement dans la tradition auteuriste, « un corpus cohérent d’œuvres avec un style reconnaissable », dans un chapitre sur Kurys for French Film: texts and contexts. L’utilisation par Kurys d’éléments autobiographiques, son utilisation fréquente d’un remplaçant pour elle-même dans ses films et la récurrence de types de personnages et de situations tirées de ses expériences passées et présentes se combinent pour former un corpus d’œuvres qui met l’accent sur une perspective féminine distincte. Tarr émet l’hypothèse que la signature de Kurys reflète sa double nature: d’une part, sa rébellion contre le monde masculin qu’elle espérait échapper en changeant de carrière vers le cinéma, et d’autre part, sa collaboration avec la structure patriarcale dans laquelle elle doit encore opérer pour réussir.


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