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qui sont les parents de jean-loup bonnamy – celebrities

qui sont les parents de jean-loup bonnamy – celebrities Général de la Révolution et de l’Empire français, Charles-Auguste Bonnamy de Bellefontaine est né à Maillezais le 18 août 1764 et mort à La Flocellire, Vende, le 7 août 1830.


Biographie:
De Charles Auguste Jean Louis Bonnamy de Bellefontaine, sieur de Rivoire, avocat au parlement, conseiller du roi, maître des eaux et forêts à Fontenay-le-Comte, et Marie Anne Alquier vient Charles Auguste Jean Baptiste Louis Joseph Bonnamy de Bellefontaine (sœur de Charles-Jean-Marie Alquier).
Grand-père d’Arthur Alquier et de l’amiral Louis-Victor Alquier, il épousa Victoire Marie Louise Palierne de La Haudussais, fille de Ren Charles Palierne, sieur de la Haudussais, notaire et procureur de Blain, procureur fiscal de la juridiction de Rongeul, et d’Anne Magdeleine Colomis.
Dossiers militaires :
Il s’engage en 1791 et sert dans le 1er bataillon de volontaires vendéens sous les ordres de Charles François Dumouriez dans les campagnes de Belgique et de Champagne comme sous-lieutenant de cavalerie. Suite à sa défection, ce général s’allie au général François Sverin Marceau et se rend à Vendé. Ils reviennent en France en 1794. Jean-Baptiste Klber le promut chef d’état-major peu de temps après, et il se fit un nom dans plusieurs batailles, notamment le blocus de Mayence en octobre 1795. Après avoir été faussement accusé d’avoir aidé les Français à bloquer les approvisionnements de la garnison autrichienne d’Ehrenbreitstein en 1796, il réussit à blanchir son nom mais fut sans emploi pendant deux ans.
L’année suivante, cependant, le général Championnet l’envoya à Rome comme chef d’état-major, et il finit par l’accompagner. Il est promu brigadier général le 15 décembre 1798 et se comporte admirablement lors de l’invasion rapide du royaume de Naples. Cependant, il a de nouveau été accusé d’avoir participé aux abus qui ont conduit à la chute du chef général et à la disgrâce. Il est libéré de prison après que certains des directeurs ont été renversés dans une révolution malgré les accusations de corruption, de vol et d’évasion. Afin de justifier ses actions, il a publié un ouvrage intitulé Un regard rapide sur les opérations de la campagne de Naples jusqu’à l’entrée des Français dans cette ville, qui fournit un contexte intéressant pour les historiens. En 1800, il était encore en Italie, où il a contribué à la victoire à la bataille décisive de Marengo.
Il participe à l’expédition russe et se distingue à plusieurs reprises; cependant, c’est à la bataille de Moskowa, où il a été blessé, qu’il a accompli l’un des actes de bravoure les plus époustouflants de ce conflit. Avec ordre d’assaillir la terrible redoute où quarante pièces de canon vomissent sans cesse la mort au centre de l’armée russe, il se place à la tête du 30e régiment, prend de nombreux coups de grappe, perd la moitié de ses hommes, et finit par prendre le contrôle du redoutable retranchement. Mais quand il a été soudainement encerclé par des hordes d’infanterie, il a refusé d’abandonner le combat alors même que ses derniers hommes tombaient à ses pieds et qu’il prenait vingt coups à la baïonnette avant d’être laissé pour mort. Les Russes l’ont capturé et détenu pendant vingt-deux mois. En 1814, il retourne en France.
Après le retour de Napoléon Ier, il est nommé député au Champ de Mai, et lorsque l’armée se retire derrière la Loire, il est responsable de tous les dépôts et magasins, qu’il garde avec succès pour la France.
Après avoir été licencié, il retourna dans l’isolement et mourut le 7 août 1830 dans la ville où se trouvait son château, La Flocellire. On se souviendra de lui comme d’un casse-cou et d’un bon soldat, d’un leader habile, d’un combattant et d’un leader de valeur, d’un révolutionnaire et d’un bonapartiste convaincu, d’un patriote et d’un héros courageux qui n’était pas très honnête.


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