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qui sont les parents dhitler


qui sont les parents dhitler Le scandale généalogique d’Hitler à ses balbutiements : qui était exactement son grand-père ? Était-il, comme certains l’ont spéculé, juif ? localise Dllersheim, une ville agricole du nord de l’Autriche près de la frontière tchèque. Une petite ville se trouvait autrefois à cet endroit, mais elle a été détruite pendant la guerre pour des raisons qui restent obscures (sur ordre d’Hitler ?). Il était propriétaire d’une église qui abritait le registre paroissial documentant la naissance illégitime du père du Fhrer, Alois Schiklgruber, le mariage étrangement retardé de sa mère avec le père officiel d’Hitler, Georg Hiedler, sans que ce dernier ne devienne responsable de l’enfant, et le changement de nom ultérieur de l’enfant. L’homme qui allait devenir le père d’Adolf Hitler, Alois Schiklgruber, est né quarante ans avant le début de la dictature nazie. C’était treize ans avant la naissance d’Adolf.
Ce paysage aride, tout ce qui reste de Dllersheim, est une métaphore des documents historiques effacés et incomplets sur lesquels des biographes comme Robert Waite ont fondé leurs tentatives pour expliquer l’éducation d’Adolf Hitler. J’ai passé des années à examiner tout ce que je pouvais trouver qui se rapporte au débat sur la question de savoir si Hitler avait ou non un grand-père juif, ou du moins l’anxiété qu’il ressentait en raison de cette incertitude. C’est là que certains voudraient chercher la graine qui a grandi dans son antisémitisme. La peur d’hériter du « sang juif » d’un grand-père inconnu, disent-ils, aurait poussé Hitler à des attitudes et à des actes d’antisémitisme toujours plus virulent pour prouver (à lui-même autant qu’aux autres) sa pureté raciale.
Y a-t-il quelque chose que nous découvrons qui soutient cette hypothèse? En gros, une seule source : le témoignage de Hans Frank après qu’il ait été jugé et condamné pour crimes de guerre à Nuremberg. Les mémoires qu’il a écrits en prison avant son exécution n’ont été rendus publics qu’en 1953. Depuis lors, les chercheurs ont été fortement en désaccord sur le récit de l’ancien dirigeant nazi Hans Frank trouvé dans ce texte posthume. Frank a affirmé qu’en 1930, en tant que jeune avocat au service d’Hitler, le dictateur l’avait chargé d’une enquête de confiance. William Patrick Hitler, le jeune demi-neveu d’Hitler, vivait avec sa mère à Liverpool lorsqu’il l’a fait chanter pour de l’argent en menaçant de révéler le secret de la famille à la presse anglo-saxonne. L’histoire racontée par Hans Frank est exacte dans une certaine mesure : Hitler a payé son neveu après avoir été victime de chantage. Mais quel était exactement le sale petit secret? Juste le mot de Hans Frank sur celui-ci. Une fois qu’Hitler s’est confié à lui, il l’aurait envoyé en Autriche pour découvrir qui était le père biologique de son père illégitime. Selon des « papiers de paternité » découverts par Hans Frank, qui sont des lettres entre une famille juive et les grands-parents paternels d’Hitler, la grand-mère d’Hitler est tombée enceinte à l’âge de 40 ans alors qu’elle travaillait comme servante pour une famille juive. Cela s’est produit avant qu’elle n’épouse le grand-père d’Hitler, Georg Hiedler. Selon Hans Frank, Adolf Hitler s’est convaincu que l’enfant était en fait de Georg Hiedler mais que le couple, pauvre, avait mis en place ce stratagème pour obtenir, par chantage, de l’argent d’une famille juive prospère afin de réfuter l’idée de cette généalogie. Hans Frank affirme que plutôt que d’accepter l’idée d’un grand-père juif, Hitler a fait de ses grands-parents un couple de prostituées et de proxénètes.
Mais Hans Frank ne nous dit pas ce qu’il est advenu de ces journaux. Ils ont peut-être existé, mais l’histoire les a oubliés, et certaines personnes, moi y compris, croient que Hans Frank les a inventés comme un moyen d’infliger une blessure posthume aux Juifs (pour l’assassinat desquels il était sur le point d’être pendu) en prétendant que l’antisémitisme d’Hitler avait ses racines dans la culture juive. Le psychologue américain GM Gilbert, qui a été le confident de Hans Frank tout au long de la rédaction de ses Mémoires et dont la mission officielle était d’observer le fonctionnement mental du nazi condamné à mort, a percé ses défenses et a fourni un témoignage crucial à l’appui de ce scénario. Il a prétendu avoir retracé l’antisémitisme du dictateur jusqu’à cette fable d’ascendance trouble et être arrivé à la conclusion que Hans Frank disait la vérité. Le Dr Gilbert spécule que la seule façon pour l’esprit tordu d’Hitler d’accepter la possibilité que cette histoire soit vraie était de prouver qu’il était le pire antisémite du monde et, plus important encore, qu’il n’était pas juif.
Aucun membre de la famille juive n’a été localisé malgré des recherches approfondies. Ce n’est que dans l’esprit tordu de Hans Frank que quelque chose comme ça pourrait exister.


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