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Claire Despagne Stagiaire

Claire Despagne Stagiaire; Dans un podcast, l’entrepreneur exprime son mécontentement face au temps que les stagiaires consacrent au travail, qui s’élève à 35 heures. Une déclaration puissante qui n’a pas manqué de susciter une réaction de la part de la communauté des internautes. Ce qui devait être une simple interview s’est avéré être un cauchemar pour Claire Despagne, l’entrepreneuse qui a fondé D+ For Care en 2018. Comme elle l’a dit sur le podcast « Liberté d’entreprendre », animé par Céline Amaury, la réalisatrice du Groupe Prunay, et Stanislas de Capèle, le fondateur de Quatorzième mois, le créateur de cette marque de compléments alimentaires naturels n’a pas mâché ses mots.

https://www.instagram.com/claire.despagne/?hl=en

Claire Despagne Stagiaire
Claire Despagne Stagiaire

A l’issue de l’entretien, qui dure plus de 30 minutes, l’entrepreneur est interrogé sur la problématique du recrutement. Dans ce cas particulier, le recrutement n’est pas possible. On s’enquiert du sort des stagiaires. (…) Je ne veux pas d’alternative dans ma vie en ce moment. “C’est la seule chose que nous pouvons trouver,” dit-elle avec insistance. Pour vous donner une certaine perspective, selon les chiffres du ministère du Travail, 718 000 contrats d’apprentissage seront signés en 2021, ce qui représente une augmentation spectaculaire de 37 % par rapport à l’année précédente et de 42 % par rapport à l’année précédente.

Depuis lundi, le nom de Claire Despagne

Entrepreneuse aux commandes de la start-up D+ForCare depuis 2018, s’est hissée en tête des sujets tendances sur Twitter, où elle a été citée plus de 30 000 fois. Quelle est la raison? Ses suggestions sont contenues dans un podcast de l’émission « Liberté d’entreprendre », diffusée le 15 avril, mais qui vient tout juste d’attirer l’attention du public.

Une femme d’affaires est interviewée dans cette vidéo sur les difficultés qu’elle éprouve à recruter actuellement. « À l’heure actuelle, il est impossible de trouver des candidats qualifiés car le processus est assez difficile. S’enquérant de la localisation des stagiaires », critiquant la tendance qui s’est affirmée ces dernières années en faveur des contrats d’énergies alternatives, elle exprime sa mécontentement:

“Nous sommes obligés d’utiliser des alternatives. Je ne veux pas d’alternatives maintenant parce que je pense qu’elles sont inutiles et qu’elles ne sont qu’une perte de temps. (…)” Un regard sur les chiffres démontre son propos. Comme l’ont souligné nos confrères du Figaro, l’augmentation du nombre de contrats signés en alternance a augmenté de 42 % entre 2019 et 2020, et cette tendance s’est poursuivie l’année suivante, avec une augmentation de 37 %.

En revanche, ce sont les réticences des stagiaires à disposer d’un temps limité pour travailler qui ont suscité l’intérêt des internautes sur les plateformes de réseaux sociaux. “Il y a un bénéfice pour les stagiaires. (…) Et on a certaines écoles qui nous ont dit, et je n’hésite pas à dire ça devant une caméra, “si j’apprends que mon stagiaire travaille plus de 35 heures par semaine, je terminerai son stage.”

Claire Despagne Stagiaire
Claire Despagne Stagiaire

Ça va être difficile pour ton stagiaire en coulisse de trouver un travail et de sortir acheter un appartement… Parce que, de toute façon, où que j’aille dans le monde, si je ne travaille pas 80 heures par semaine, il y a sont très peu de possibilités que je pourrai m’offrir mon appartement, une résidence secondaire, et peut-être une troisième résidence par la suite.”

Plus particulièrement, cependant, est son attitude envers les heures de travail, qui a suscité l’indignation des internautes, en particulier sur Twitter. Claire Despagne a quant à elle exprimé son mécontentement face aux mesures de sécurité mises en place dans certains établissements d’enseignement. » « Nous avons plusieurs écoles de commerce [NDLR : de commerce] qui nous disent que si elles découvrent que leurs étudiants travaillent plus de 35 heures par semaine, elles arrêtent leur stage étudiant. »

Comme nous le savons tous, certaines normes de conduite en milieu de travail peuvent être difficiles pour les jeunes employés. Alors que travailler est quelque chose que beaucoup de gens sont naturellement enclins à faire, en particulier ceux qui ne comptabilisent pas leurs heures et leurs efforts pour avancer dans leur carrière, les jeunes actifs ne sont pas prêts à faire tous les sacrifices nécessaires pour une entreprise qui pas le leur. Pour rappel, le temps de travail est strictement encadré par la loi, le temps maximum de travail hebdomadaire n’excédant pas 35 heures.

En conséquence, les commentaires négatifs sur

L’entreprise se multiplient, notamment sur la page Google de l’entreprise, qui a reçu une note de 1,1/5 après un déluge de commentaires négatifs. Contacté par BFM Business, D+ for care a indiqué ne pas avoir encore reçu de réponse.

En ce qui concerne les startups, le sujet de la rémunération et du temps de travail n’est pas nouveau. L’année dernière, le compte Instagram “Balance ta Start-up” a gagné en popularité alors que de plus en plus de personnes partageaient leurs histoires sur les pratiques de gestion souvent scandaleuses que l’on peut trouver dans certaines jeunes entreprises.

Par conséquent, les employeurs qui embauchent des stagiaires et qui sont indemnisés avec la moitié du SMIC pour attendre d’eux qu’ils fassentles mêmes tâches qu’un salarié tout en travaillant plus d’heures sont souvent exposées sur les plateformes de médias sociaux. Un podcast sur l’entrepreneuriat mettait en scène Claire Despagne, fondatrice d’une start-up qui propose des compléments alimentaires, qui évoquait les difficultés qu’elle rencontrait pour recruter des salariés.

Le succès et la puissance financière que cela me procure maintenant et à l’avenir sont les raisons de mes actions. En tant que fondatrice de la marque de compléments alimentaires D+ for care, Claire Despagne a une idée claire de ce que signifie être un entrepreneur à succès.

Peut-être un peu trop, compte tenu de la publicité négative qu’elle a reçue sur les sites de médias sociaux au cours des dernières 24 heures. Insatisfait des conditions de travail des stagiaires et des revendications salariales des jeunes diplômés, il décide de créer un podcast consacré aux entrepreneurs.

“Les étudiants des écoles de commerce que j’ai traversées ont un coup de pied dans les tibias quand on leur dit qu’ils peuvent espérer gagner leur première année de salaire brut de 45 000 euros à la fin de leurs études. Du coup, vous avez un groupe de jeunes des gens qui vous disent : « Je ne viens pas si le prix est inférieur à 45 000 euros. » « s’étrangle, s’étrangle-t-elle.

La même chose peut être dite pour les écoles sur les scènes. “Il y a certaines écoles – et je n’ai pas peur de le dire parce que je peux le dire devant une caméra – qui nous ont dit que si elles découvrent que leur stagiaire travaille plus de 35 heures par semaine, elles mettront fin leur scène », explique Claire Despagne.

«Ça va être difficile pour votre stagiaire en coulisse de trouver un travail et d’acheter un appartement», a-t-elle répondu, avant d’ajouter, «dans le monde dans lequel je vis, si je ne travaille pas 80 heures par semaine, il y a très peu de chances que j’aie mon propre appartement, une résidence secondaire, et peut-être une autre après.”


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